Le thème n'est pas nouveau, le film “Un jour sans fin” déroulait déjà le recommencement perpétuel du même jour, mais dans “
Replay” le retour en arrière n'est jamais à l'identique car Jeff Winston peut vivre sa vie plusieurs fois en la modifiant.
Il peut la rendre plus riche (il parie aux courses en connaissant le résultat à l'avance, mise en bourse sur IBM, Polaroïd…).
Il cherche à améliorer le sort de l'humanité. Ainsi, comme
Stephen King dans “22/11/63”, il s'intéresse à J.F. Kennedy bientôt assassiné à moins que...
Seule constante dans ses vies, son amour permanent pour Paméla. (J'aurai dû apprécier ce livre au vu de ce nom qui fut celui d'une girlfriend from California.
Eh non ! cela n'a pas suffi…)
Si les références culturelles et sociétales des différentes époques de 1965 à 1988 m'ont évoqué de vagues souvenirs, d'autres rien… comme celui-là : “ On n'a que le dernier cri, s'pas. Vachement plus sympa que Countdown ou Top Gear. Les boutiques Cathy
McGowan, c'est mémé. Et Jean Shrimpton, c'était “in” avant-hier.”
Bien-sûr, ce n'est pas fondamental dans ce roman américain mais ça m'énerve de regarder passer les plats !
Non décidément, je n'ai pas accroché à ce récit de science fiction, ni aux décalages temporels de cette histoire, ni aux valeurs des différentes époques.
D'ailleurs, si quelqu'un peut m'expliquer l'épilogue, je suis preneur.