AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,19

sur 645 notes
5
71 avis
4
54 avis
3
18 avis
2
7 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Après avoir tragiquement perdu ses parents, la jeune Lavinia est recueillie par le capitaine du bateau qui emmenait sa famille en Amérique. Confiée aux soins de Belle, la cuisinière métisse du domaine, elle grandit dans la maison des esclaves et apprend diverses tâches domestiques. En grandissant, elle devient une beauté et attire l'attention du fils de la famille, Marshall. Installée dans la grande maison, elle ne peut oublier ceux qui furent plus que des amis pour elle quand elle était seule et perdue : Belle, Mama Mae, Papa George, Fanny et Beattie sont sa première famille. « Voilà ce que je sais. La couleur, le papa, la mama, on s'en fiche. On est une famille, on prend soin les uns des autres. La famille nous rend plus forts quand les temps sont durs. On se soutient tous, on s'aide tous. C'est ça une famille. » (p. 187) Lavinia est donc tiraillée entre la colline aux esclaves et la maison des maîtres et elle est prise dans le tourbillon des mensonges, des secrets et des drames qui frappent les deux familles.

Ce récit est porté par Lavinia, des années après les premiers évènements qu'elle relate. Hélas, écrire des souvenirs ne doit pas rendre la narration complètement improbable. Au début du récit, la jeune Lavinia est traumatisée et souffre de pertes de mémoire, ainsi qu'une grande faiblesse physique. Mais Lavinia adulte raconte des souvenirs d'une extrême précision, ce qui me semble parfaitement impossible. L'enfant avait sept ans et probablement bien d'autres choses à faire que de retenir les discussions qui émaillaient son quotidien. Mais non, tout est là, jusqu'au plus petit détail. Autre chose : comment peut-elle raconter des discussions qui ont eu lieu en son absence ? Quelques chapitres sont confiés à la narration de Belle, ce qui permet d'intégrer des évènements que Lavinia n'a pas vus, mais le texte souffre hélas d'incohérences qui sont bien insupportables de mon point de vue.

Par ailleurs, ce roman est émaillé de drames : les enfants ne vivent pas bien longtemps ici, ce qui colle assez avec la réalité de l'époque. Les esclaves souffrent sans cesse, battus par des maîtres et des contremaîtres brutaux et cruels : là encore, on est proche de l'histoire. Mon souci avec cette débauche de pathos et de douleurs est que La colline aux esclaves n'a pas le souffle d'un texte comme Racines : on est plus proche d'un Autant en emporte le vent, l'ampleur romanesque en moins. Bref, vous l'aurez compris, je n'ai pas trouvé mon compte dans ce roman.
Commenter  J’apprécie          193
Suite aux belles critiques, je me faisais une joie de découvrir "La colline aux esclaves". Hélas, que fut ma déception !
C'est un roman débordant de bons et mauvais sentiments et uniquement.
Les 526 pages se lisent avec beaucoup de facilité grâce à la simplicité de l'écriture.
Commenter  J’apprécie          140
Enfin terminé. J'ai vraiment eu du mal sur la fin. Ce livre n'est pas mal écrit mais il manque de profondeur. Je n'ai pas détesté ma lecture (sauf les cinquante dernières pages) mais je ne garderai pas ce livre en mémoire bien longtemps.
Je ne vous recommande pas l'achat de ce bouquin mais plutôt de le prendre en bibliothèque. Pour ma part, c'était une trouvaille de boite à livre que je vais remettre en boite à livre.
Voilà, rien de plus.
Commenter  J’apprécie          40
Je n'ai pas beaucoup aimé ce roman peut-être est-il trop présenté comme le nouveau la couleur des sentiments que j'ai adoré mais il est pour moi bien en dessous que ce soit au niveau du style des personnages etc...

L'idée de faire parler différent personnages comme Belle et Lavinia dans ce roman est plutôt bonne mais j'ai trouvé ce livre très long à lire, pourtant l'histoire de Lavinia a vraiment de quoi être intéressante, mais la narration n'y est pas pour ma part. Du coup je me suis plutôt ennuyé ferme à la lecture de ce bouquin et les dernières pages m'ont parues interminable à lire.
Commenter  J’apprécie          30
J'ai lu il y a quelques mois "La colline aux esclaves" qui, par son thème - l'esclavagisme des Noirs Américains - aurait dû me plaire, m'enrichir historiquement et moralement, et bien ça tombe à l'eau. Je n'ai pas été conquise par l'héroïne d'abord, puis par la façon dont tout ceci est raconté. Les évènements sont présentés trop rapidement à mon sens et on ne connait jamais vraiment la conséquence de chaque action des personnages. Peut-être est-ce pour laisser libre court à l'imagination du lecteur ou pour ne pas encombrer le récit de trop de violence mais cette façon de raconter m'a perdue.
La plupart des personnages ne m'ont pas touchée et ceux qui m'ont touchée appartenaient au clan "Riches blancs", ce qui me surprend parce que cela n'avait pas du tout été le cas avec La couleur des sentiments. Bien que l'auteure montre que les deux camps souffrent de la maladie ou de troubles divers, je n'ai pas bien saisi quel genre de clivage elle voulait nous montrer, et ce n'est que dans la seconde partie du récit - quand Lavinia, l'héroïne rousse, est adulte - que j'ai vraiment pris conscience de cette division de peuple. La seconde partie m'a davantage intéressée et j'ai trouvé dommage que le personnage de Lavinia se détache si tardivement.
Croyez-moi, j'aurai aimé adorer ce livre comme tant d'autres, mais malgré l'aspect "famille spirituelle" du récit, je n'ai pas tant aimé. Et j'en suis désolée. À une prochaine fois !
Lien : http://biblidamelie.blogspot..
Commenter  J’apprécie          10
Je suis un peu partagée par cette nouvelle lecture.

J'ai aimé ce livre à partir de la 300e pages. En effet, vu le titre et la quatrième de couverture je m'attendais à un livre sur l'esclavage. Et en fait, pas du tout.

Les principaux personnages de ce roman sont des domestiques et non des esclaves. Et dans l'échelle sociale cela change tout car les domestiques étaient beaucoup plus considérés et traités que des esclaves. Leur façon de vivre sont complètement différente. J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup d'incohérences et cela m'a gêné pour m'attacher à cette lecture.

Le livre commence à être intéressant quand la jeune fille blanche comprend la différence sociale entre elle et les personnes qui l'ont éduquées.

Une histoire "gentille" mais pour ma part je suis déçue car le titre était prometteur.
Commenter  J’apprécie          00
J'ai eu beaucoup de mal à lire ce roman. Tous ces drames (bien qu'ils collent avec la vérité historique) pour une même maison, qui se succèdent sans répit sont venus à bout de ma motivation. J'ai fini par sauter des chapitres entiers car j'avais l'impression de ne pas avancer dans l'histoire...
Bref je suis déçue par ce livre, j'avais lu beaucoup de bonnes critiques et donc en attendais beaucoup, tant pis!
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (1590) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3189 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}