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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Roman captivant, lu très rapidement, je me suis laissée prendre par l'histoire dès la première page.
Lavina, jeune orpheline âgée de 7 ans, irlandaise, se retrouve aux Etats-unis au 18ème siècle. Elle sera domestique dans une plantation de tabac.
Lavina est élevée par des esclaves noirs. Elle va grandir, s'épanouir auprès d'eux. Ils sont sa famille. Mais Lavina est blanche de peau. Même si elle n'a jamais voulu les quitter un autre destin l'attend.
En parallèle, il y a l'histoire de Belle, mère de coeur de Lavina et fille illégitime du maître.
Ces deux récits s'entremêlent, sans aucun temps mort, nous montrant la vie et l'organisation de la plantation de tabac.
De nombreux personnages gravitant autour d'elles, sont très attachants. D'autres sont d'une cruauté sans nom. Créant ainsi, une histoire pleine d'amour, de tendresse, mais aussi de souffrances et d'injustices.
Je recommande ce roman et je vais lire le deuxième tome.
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Que dire après tant de critiques?

Je remercie infiniment mes amies de Babelio qui se reconnaîtront de m'avoir fait découvrir ce roman qui conte l'histoire d'une plantation à l'époque de l'esclavage aux environs de 1791..

Une lecture attachante , passionnante, dramatique où l'on découvre le fonctionnement de ces grandes plantations et leur hiérarchie :
La «  Grande Maison », les granges et les fumoirs, les cases rudimentaires dévolues aux noirs, les paillasses, les secrets, les règles inflexibles, la crainte et les châtiments,la complexité des alliances , les naissances et les filiations, l'évolution de Lavinia , jeune Irlandaise âgée de 7 ans, orpheline adoptée par une famille d'esclaves noirs.

Naïve Lavinia , qui veut vivre avec sa Famille Noire, guidée par leur amour et la force tranquille de Belle, Papa, Mama Mae:
UN PILIER , sa générosité et son intelligence, son courage et sa lucidité , son calme devant des situations dramatiques , son dévouement , sa discrétion, son amour des autres, une personnalité admirable ....pétrie d'humanité.

Naïve Lavinia qui va devoir suivre la destinée d'une blanche !

Les chapitres alternés avec intelligence entre Belle , une charmante métisse fille du capitaine, esclave dans la plantation et Lavinia nous font découvrir les traditions : les repas , les rituels , les coutumes , le mariage appelé Saut du Balai...
Un très beau roman émouvant , bouleversant , écrit avec sensibilité et profondeur, à la fin dramatique qui se lit avec aisance même si les personnages sont nombreux !
Deux mondes que tout oppose !
Cela m'a rappelé « La couleur des sentiments »de Kathryn Stockett .








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Je suis toujours nostalgique lorsque je sors de ce genre de lecture. Rien que le titre et la couverture de ce roman qui est sorti le 7 avril 2016 chez Pocket, me font savoir que je vais me passionner pour cette histoire.

Une saga incroyable où chaque passage donne l'impression que Kathleen Grissom a vécu cette période: un clin d'oeil à la réalité que vous comprendrez lorsque vous tournerez la dernière page de cette sublime histoire pour découvrir les remerciements de l'auteure...

Une avalanche de sentiments qui vous déferle dessus au fur et à mesure de votre avancé dans la découverte de Lavinia et des extraordinaires personnes qui vont l'accueillir. Une époque difficile, cruelle, certes, mais également pleine d'amour, de loyauté, de pardon...

Un roman dont les personnages vous marquent par leur profondeur, car l'auteure ne les caricature pas dans leur façon de s'exprimer, elle leur donne juste cette touche d'accent et de familiarité qui les rend tellement attachants...
Lien : https://livresque78.wordpres..
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Lavinia est une jeune orpheline. Elle est recueillie par le Capitaine après la mort de ses parents venus d'Irlande. Malheureusement, elle est séparée de son frère, et elle cherchera à le retrouver malgré les difficultés auxquelles elle devra faire face.

Lavinia devient donc domestique dans la plantation de tabac du Capitaine. Elle grandit entre deux mondes, celui des esclaves noirs et celui des propriétaires blancs. Ces débuts sont difficiles, elle ne parle pas et ne s'alimente pas beaucoup. Placée sous la protection de Belle, elle va peu à peu s'épanouir grâce à l'attention et à la tendresse de sa nouvelle famille.

Fin XVIIIe siècle, aux États-Unis, les esclaves sont affamés. Les contremaîtres outrepassent leurs droits, profitent largement des femmes, leurs font des enfants qu'elles doivent ensuite élever malgré tout. C'est au milieu de cette plantation que va grandir Lavinia. Mais même si elle est considérée comme une domestique, elle n'en reste pas moins une fille à la couleur de peau blanche. C'est ce détail qui va lui permettre d'envisager l'avenir différemment.

Ce roman est d'une telle force émotionnelle qu'il a été difficile pour moi de le quitter. Je l'ai lu en quelques jours à peine, je voulais découvrir rapidement le destin de Lavinia. Les scènes et les descriptions sont justes. L'auteure s'est beaucoup documentée sur le sujet. Elle a écrit ce roman, après avoir découvert les origines de la propriété qu'elle venait d'acquérir.
A découvrir.
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Irlandaise d'origine, Lavinia perd ses parents sur le bateau qui les emmenait aux États-Unis. Elle est recueillie par « le Capitaine », propriétaire d'une très belle propriété en Virginie, en vue de devenir servante. Enfant blanche élevée par des esclaves noirs, Lavinia grandit, perpétuellement déchirée entre deux mondes, celui de ceux qu'elle appelle sa famille, Belle, qui l'élève comme sa fille, Mamma Maé et Papa Gorge et celui des habitants de la « Grande Maison », qui la considèrent comme faisant partie de leur caste.

Grand fresque historique et tragique, la Colline aux Esclaves nous emmène dans l'Amérique de la fin du XVIIIe, qu'on découvre au fil des pages, à travers les yeux de Lavinia et de sa mère adoptive, Belle.

Ce beau roman historique envoyé par les Editions Charleston dans le cadre des lectures pour les Lectrices Charleston, m'a emmenée très très loin, dans un monde où l'injustice et la souffrance, côtoient étrangement la tendresse et d'amour.

Si l'héroïne un peu tête à claques a tendance à manquer de bon sens et de courage, les personnages secondaires sont extrêmement attachants, voire bouleversants par leur bravoure, dans leurs résignations comme dans leurs révoltes.

La Colline aux esclaves est le tableau d'un monde oublié, dépeint avec multiples détails passionnants qui lui donne une réalité très forte. Il n'y a pas à dire, notre amie Kathleen a fait son travail de recherches ! On pense évidemment à Autant en emporte le vent, mais cette fois à travers le regard des esclaves, moins futile et presqu'aussi intense. Bref, à lire !

Plus d'infos sur le blog :
Lien : http://fan-de-chicklit.com/2..
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Depuis 2015, vous avez sans doute remarqué ce roman, publié notamment par les éditions Charleston et Pocket. Bien que cette version ne soit plus disponible en format broché "charleston", j'ai pu le trouver d'occasion .

L'histoire m'a profondément touché. Les destins entremêlés, la construction soignée du récit, l'immersion rapide dans les lieux, les personnages et leurs émotions, tout est impressionnant. L'autrice ne néglige aucune scène, même les plus difficiles.

Il serait facile de croire que les blancs échapperaient aux difficultés, laissant les noirs confrontés aux problèmes. Mais en réalité, chacun est touché à sa manière. L'autrice ne cherche pas à offrir un réconfort, mais à nous secouer. Son objectif est atteint : elle peint une réalité rude, complexe, inhumaine. Les événements reflètent la dure vérité vécue par les populations noires à cette époque.

L'esclavagisme est une honte persistante. L'humanité semble incapable d'apprendre de ses fautes, du moins pour la plupart des puissants. Les intérêts tels que les profits, le pouvoir, le sexe et la possession prévalent pour bon nombre, reléguant l'apprentissage et l'évolution morale au second plan.

Lavinia est perdue entre la grande maison et les cases. Elle peine à trouver sa place, ce qui soulève la question : pourquoi l'avoir fait vivre dès son plus jeune âge avec les esclaves, si c'était pour la faire évoluer ultérieurement dans le cercle des maîtres blancs ? J'ai été captivé par ses réflexions, ses incertitudes et ses appréhensions. Ses efforts pour défendre une justice à son niveau m'ont touché.

Lavinia démontre une force, forgée par ceux qui l'ont élevée. Les esclaves, dotés de générosité, sont des individus exceptionnels. Leur compréhension profonde des rouages de l'esclavagisme les rend capables de naviguer dans des épreuves plus aisément que les blancs. Cette aptitude à surmonter les obstacles découle de leur désir de survivre avec dignité face à un monde qui ne veut pas d'eux.
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Moins bien traité que des bêtes, moins de droits que des animaux, une existence qui n'existe pas, aux yeux de leurs propriétaires. Ils sont là pour les servir jusqu'à leur mort, à trimer, suer, mourir à la tâche ou sous les coups de fouet.

Taillable et corvéable à merci. Tel le serf ployant sous le joug du seigneur au Moyen-Âge.

Voilà les conditions de vie des Noirs durant la période d'esclavage.

Il est un fait que me doutais bien cette lecture n'aurait rien à voir avec « La petite maison dans la prairie »…

Malgré tout, à certains moments, j'ai eu le coeur serré et les tripes nouées en découvrant une infime partie de ce que les esclaves Noirs ont endurés durant cette période.

Et je ne vous parlerai même pas des Droits de la Femme Blanche qui n'existaient pas non plus, même si, en ces temps-là, valait mieux être une riche femme Blanche qu'une pauvre femme Noire.

Je vous le dis de suite, ce fut une découverte magnifique et ce livre entre direct dans mes coups de coeur de l'année tant il est prenant, tant ses personnages sont réalistes, tant son scénario est bien agencé, mêlant à la fois l'Histoire et les émotions à l'état brut.

Le récit est narré par deux personnages : Lavinia, la petite fille Blanche de 6 ans qui a perdu ses parents et qui a été achetée par le capitaine du navire qui les transportait, et par Belle, une des esclaves qui travaille aux dépendances.

Notre petite Lavinia va grandir, sans jamais arriver à comprendre la différence entre le statut des maîtres Blancs et des esclaves Noirs puisqu'elle a été élevée par les esclaves et qu'elle se sent Noire, alors qu'elle est Blanche. Son statut, de par cette simple petite différence, est bien plus haut que celui de ceux qu'elle considère comme sa famille.

Véritable épopée qui ira jusqu'en 1810, le récit est un de ceux qui, une fois commencé, est difficile à lâcher tant on veut savoir ce qu'il va arriver à nos personnages pour lesquels on ressent direct une véritable sympathie.

Je vous avoue qu'à certains moments, j'aurais aimé moins de violences, moins de larmes, moins de serrement de coeur… Mais si l'auteur avait pris cette voie, son roman aurait perdu de son réalisme car, avec un sujet aussi fort que l'esclavage, il est difficile de faire du sirupeux et un récit Bisounours aurait fait perdre toute crédulité au récit.

« La colline aux esclaves » est un roman fort, profond, bourré d'émotions en tout genre, de personnages grandioses, d'humanité, de méchants sadiques qui profitent de leur pouvoir, de parents Blancs qui ne s'occupent guère de leurs enfants, qui les confie à des précepteurs et ensuite, ça tourne mal…

Un roman bouleversant, captivant, émouvant, des personnages qui, après chaque épreuve, puisent dans leur courage pour se relever, parce qu'ils n'ont pas le choix, mais aussi afin de pouvoir aider les autres, leur famille et continuer d'avancer tous ensemble.

Une page de l'Histoire qu'il ne faut jamais oublier, un roman qu'il faut lire parce que ses personnages font partie de ceux qui resteront en nous.
Lien : https://thecanniballecteur.w..
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La colline aux esclaves est une très belle fresque romanesque un peu à la « Autant en emporte le vent » tout en mettant en jeu des personnages très attachants et des drames humains dus à la condition des Noirs, et même des femmes à cette époque.

Lavinia est une petite fille irlandaise orpheline récupérée par le Capitaine Pyke sur son bâteau, tandis que son frère est vendu. Elle est blanche, mais elle sera domestique, esclave comme les autres, eux les Noirs qui n'ont d'autre destin. Elle sera accueillie et aimée avec infiniment de tendresse par Papa George, Mama Mae, Belle et tous les autres. Ce sera sa nouvelle famille. A tel point que Lavinia ne veut pas être une Blanche. Elle se considère comme les leurs. J'ai trouvé toute cette première partie tellement jolie. La bonté de ces personnes, leur attachement l'un à l'autre, au-delà de toute couleur.

Et puis, Lavinia doit s'éloigner et grandir comme une Blanche… Là on découvre qu'il n'y a pas que chez les esclaves qu'on rencontre une hiérarchie (les domestiques de maison étant bien mieux lotis que les esclaves des plantations). La femme est une autre sorte de propriété de l'homme et quand l'homme est mauvais, elle est pareillement une chose au même titre que les esclaves.

Ce livre de plus de 500 pages se dévore, tant par l'histoire elle-même aux multiples rebondissements que par la qualité d'écriture. Pour ma part, j'apprécie toujours beaucoup qu'un auteur s'adapte au langage de ses personnages. Et puis, malgré la violence inhérente à l'esclavage, il y a comme je le disais, une douceur chaleureuse au sein de cette famille improbable qui m'a particulièrement touchée.
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La colline aux esclaves est une lecture bouleversante que je n'ai pas pu lâcher une fois commencée, c'est bien simple, j'ai lu ses 544pages en seulement une après-midi, c'est dire si l'histoire de Lavinia et de ses proches a su me captiver et me toucher ! L'auteure a un réel talent pour décrire les émotions et les décors. Avec le charme et le romanesque des histoires sudistes, Kathleen Grissom nous dépeint en fait la dure réalité des conditions de survie des esclaves, des femmes, et encore plus des femmes esclaves.

L'histoire de Lavinia est touchante et on se prend d'affection pour cette petite fille très vite. On comprend son mutisme, son effroi et son désarroi, elle qui se retrouve entourée d'inconnus du jour au lendemain. Mais intégrer le domaine, c'est une chance pour elle car elle va trouver une famille aimante sur qui elle pourra toujours compter, mais ce sera également son malheur car une fois femme, elle perdra tout contrôle sur sa destinée. Avec une vision bien souvent enfantine, même une fois adulte, elle nous relate les événements de sa vie, de la plantation, de la famille Pyke et de la vie chez les domestiques et les esclaves des cases. Cela nous permet donc d'avoir une vision non biaisée de la vie quotidienne et des événements marquants de la vie de Lavinia et des esclaves.
On rencontre des personnages humains et humbles qui ont le coeur sur la main. Alors que Lavinia aurait pu être rejetée car blanche, tout le monde la prend sous son aile et la fait se sentir membre à part entière de cette grande famille. Mama Maé ne peut pas laisser indifférent, c'est une femme remarquable et très intelligente. Résignée quant à sa condition, c'est le grand sage que tout le monde consulte et écoute. Et même si cela lui fend le coeur, elle prend toujours les décisions qui sauront préserver l'équilibre. À la base, c'est Belle, la cuisinière, qui "hérite" de Lavinia. Mais on comprend très vite que ce personnage est particulier car sa couleur de peau tranche complétement avec celle des autres esclaves, Belle est bien plus blanche... Elle semble de plus avoir une relation bien particulière avec le propriétaire de la plantation et c'est de ce secret que découleront les rancoeurs et les incompréhensions, jusqu'au drame final...
Il y a tellement à dire sur ce roman, qui permet de comprendre ce qu'est réellement la solidarité, ce qu'apporte l'amour et l'amitié, et ce qu'entraîne la crainte de l'autre et des différences, le racisme...C'est une histoire à lire non seulement car c'est un roman très bien écrit mais qui permet également de découvrir ou redécouvrir un pan de l'Histoire qu'il est primordial de ne pas oublier...

C'est donc une histoire belle et triste, cruelle mais pleine d'espoir que nous raconte Kathleen Grissom avec La colline aux esclaves. J'ai vraiment eu un coup de coeur pour le personnage de Mama Maé et j'aimerais rencontrer des personnages aussi bien approfondi dans plus de romans...Vraiment, une lecture marquante, superbement écrite et utile, n'hésitez plus !
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Attention ! Ce livre est bouleversant ! On y suit l'histoire touchante de Lavinia, une petite blanche devenue esclave pour une riche famille de Virginie après la perte de ses parents. Son parcours est alors atypique car elle doit apprendre quelle est sa place au sein de la société : esclave à l'âge de sept ans, elle n'est, cependant pas condamnée au même destin que sa famille d'adoption noire... L'intrigue est magnifiquement bien comptée avec un véritable travail de recherche sur cette époque sombre de l'Amérique. Gros coup de coeur !
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