Les furies

« … — La seule chose qui me fasse hésiter dans votre cas, c'est que ça ressemble beaucoup à de la vengeance personnelle. Et ça, ça tourne souvent au vinaigre.
— Vous avez raison. Mais le meurtre c'était trop facile. »
La fille sourit et ajouta : « J'aime les dames qui ont de l'esprit.
— Oui, mais je ne suis pas une dame. »

Le bonheur nourrit l'âme mais pas le corps.

Le chagrin, c'est la douleur intériorisée, l'abcès de l'âme, La colère est douleur aussi, mais énergie, explosion soudaine.

Le destin repose parfois sur de minuscules détails.

Pourtant, toujours visible en lui, le tout petit enfant, miaulant de froid et de faim. C'est beaucoup moins adorable, la méchanceté, quand elle est le fruit de la survie.

Et c'est ainsi que, avec une véritable amertume existentielle, elle sut qu'il ne l'avait jamais comprise.

Même alors, elle savait que « bien sûr » n'existait pas. Il n'existe aucun absolu. Les dieux adorent se foutre de nous.

C'est mignon, les souris, mais les lions, eux, rugissent.

« ... le fondement de la condition humaine, c'est la solitude.
— Cynique ! Si seulement tu disais ça au milieu d'une partouze. »

Elle avait toujours détesté les femmes enceintes. Le cheval de Troie originel.