AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782757899793
288 pages
Points (12/01/2024)
3.5/5   165 notes
Résumé :
« Elle sort de la forêt seule sur son cheval. Âgée de dix-sept ans, dans la froide bruine de mars, Marie, qui vient de France. » Que disent les livres d’histoire sur Marie de France ? Qu’elle est la première femme de lettres à écrire en français. Pourtant, sa vie reste un mystère. Matrix lève le voile sur ce destin hors du commun. Expulsée de la cour par Aliénor d’Aquitaine, la « bâtarde au sang royal » est contrainte à l’exil dans une abbaye d’Angleterre. Loin de l... >Voir plus
Que lire après MatrixVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (34) Voir plus Ajouter une critique
3,5

sur 165 notes
Oh Marie, si tu savais…
(tous ces mâles, que l'on effraie).

Exemple type de la « connue-méconnue », Marie de France est généralement considérée comme la première écrivaine française, précurseure de toutes nos auteures. Et paradoxalement, c'est une Américaine qui s'y colle pour nous livrer sa bio.

Enfin bio… Dans Matrix - traduit par Carine Chichereau - Lauren Groff nous propose plutôt le récit romancé de la vie incroyable de Marie, bâtarde royale née au XIIe siècle et élevée dans la province du Maine. Chassée de chez elle puis de la cour d'Angleterre par la reine Aliénor, elle échoue dans une abbaye anglaise dont elle devient prieure puis abbesse.

D'abord meurtrie d'être délaissée par Aliénor dans un domaine où ne règne que la misère, la malefaim et la maltraitance, Marie accepte son sort et entreprend de redresser son abbaye : récupération des loyers impayés, mise au pas des fermiers récalcitrants, ambitieuses plantations et indépendance revendiquée.

Ni belle, ni laide, Marie en impose par son physique hors norme : « Elle était si grande que c'en était obscène. Trois têtes de plus qu'une femme normale, le sommet du crâne frôlant les poutres, tout en jambes comme un héron ».

Passant de vingt à une centaine de nonnes autant dévolues au travail de bâtisseuses qu'à la prière, l'abbaye de Marie va devenir un symbole de prospérité en Angleterre, suscitant la jalousie des hommes et la méfiance des hautes autorités ecclésiastiques.

« Car il m'avait été révélé que cette abbaye de saintes femmes est l'un des sept piliers du genre humain érigés pour garder les bêtes de l'Apocalypse, furieuses, violentes, grinçantes et barbues, loin des agneaux de dieu ».

Mais ce n'est pas la gloire que recherche Marie ; plutôt l'approche de l'esprit de la Règle de son ordre : autosuffisance et dévotion. Deux principes dont l'interprétation va la conduire à isoler sa gynécée monacale jusque dans la pratique religieuse, forgeant peu à peu la matrix qui protège et développera ses soeurs.

En proie à des visions régulières, Marie n'a de cesse que de les écrire, produisant des lais dont la renommée traversera les siècles. Mais davantage que sur l'auteure et ses écrits, c'est bien sur la femme que choisit de s'attarder Lauren Groff.

Centré sur Marie, Matrix est en effet un livre de femmes, sans hommes ou presque. Une ode à la sororité avant l'heure, qui absout le péché d'Eve pour mieux l'unir à la Vierge en un symbole de l'indispensable indépendance des femmes à travers les âges.

Tour à tour apaisante, violente, juste, punitive, saphique, aspirante à la sainteté ou sorceresse, dans le doute ou inspirée, Marie lutte contre l'époque qui veut que « les femmes sont le sexe le plus fragile et le plus entaché de péché. Faible et corrompu ».
Un livre ambitieux donc, mais qui m'aura laissé sur ma faim, trop souvent à cheval entre la restitution du contexte historique, le récit biographique et la mission autoproclamée de Marie, dans un équilibre qui ne se trouve pas et un manque de souffle épique que j'attendais plus soutenu.

Reste une lecture agréable et particulièrement instructive, ou même Rouen, « cité soupçonneuse, bossue, concupiscente », trouve sa place (rien n'a changé…). Et si ce premier rendez-vous avec Lauren Groff est un peu manqué, je vais bien entendu persister : Arcadia m'attend !
Commenter  J’apprécie          460
Pensant découvrir un roman historique sur la vie de Marie de France , je me suis fourvoyée dans cette histoire très "féministe" où l'on parle peu de poésie, bien loin de mes maigres connaissances sur cette poétesse du XII eme siècle et qui célébrait l'Amour courtois .

Jeune fille de 17 ans, bâtarde au sang royal, Marie est exilée par Alienor d'Aquitaine comme prieure dans une abbaye en Angleterre .
Elle a passé son enfance dans le Maine, élevée par sa mère et ses soeurs, femmes puissantes, partant pour la croisade en emmenant l'enfant .

Loin de s'enfermer dans une vie de religieuse soumise, elle fait de l'abbaye une source de richesses entrainant la suspicion et le convoitise des hommes . Elle isole l'abbaye elle-même et mène au combat physique les soeurs contre les envieux , tout en transcrivant ses visions de la Vierge et composant des lais. Les hommes sont écartés de la vie de l'abbaye comme du récit , ses compagnes sont engagées malgré elles dans cette croisade .

Je n'ai pas aimé cette vision de l'histoire de cette femme, trop engagée dans le vent du wokisme actuel, il faut bien l'avouer et loin de l'esprit chevaleresque du Moyen Âge.
L'écriture ne m'a séduite non plus, mélange de modernité et de tournures archaïques ...
Commenter  J’apprécie          398
"Matrix" est une fascinante fiction historique qui raconte la possible vie de Marie de France, une poétesse d'expression française de la fin du XIIe siècle que je ne connaissais pas. Je me risquerais à ajouter que moins on connaît Marie de France et s'intéresse à ses écrits, moins on s'expose à être déçu par ce livre, car les références à son travail de poète sont rares et fugaces. Au lieu de cela, le roman suppose que Marie était aussi, comme le pensent certains historiens, abbesse et demi-soeur mystique du roi Henri II Plantagenêt et d'Aliénor d'Aquitaine. La Marie de Lauren Groff est une femme géante et disgracieuse, mais brillante. Considérant cette bâtarde de sang royal fruit d'un viol comme impossible à marier, Aliénor d'Aquitaine l'a envoyée loin de la cour pour être prieure dans une abbaye anglaise « sombre et misérable » où les soeurs subissent la « malemort ». Après avoir surmonté la douleur de son exil, Marie décide d'utiliser ses compétences pour redonner puissance et éclat à l'abbaye et en faire un lieu prospère. le roman se déroule sur une cinquantaine d'années au cours desquelles Marie devient abbesse, accumule de plus en plus de pouvoir et d'influence en Angleterre et utilise ce pouvoir pour tenter d'améliorer la vie des soeurs en les protégeant autant que possible de la violence des hommes.
"Matrix" est un roman étonnant dont l'un des aspects les plus curieux est justement l'absence d'hommes dans la narration. le livre parle du pouvoir des femmes et de la féminité, de l'amour qu'elles peuvent nourrir les unes pour les autres, de leur épanouissement une fois libérées des hommes et des attentes de la société. Ce récit est évidemment la vision d'une utopie féminine joyeusement homosexuelle, même si Marie utilise des méthodes de plus en plus viriles pour obtenir et garder le contrôle de son paradis visionnaire. Néanmoins, le récit offre l'occasion de réfléchir à la manière dont les femmes peuvent survivre et s'épanouir dans un monde de plus en plus violent et irrationnel.
Un autre élément du roman qui m'a plu et surpris est la façon dont la mission de Marie acquiert une sorte de sainteté qui lui revient sous forme de visions étonnantes. Arrivant à l'abbaye comme prieure, Marie semble dépourvue de vocation religieuse, mais gagne au fil du récit en ferveur et en dévotion. L'authenticité de ses apparitions de la Vierge reste ambiguë. Cherche-t-elle à contrôler ses soeurs ou est-elle réellement une mystique dont les visions sont inspirées par le Ciel ? Quoi qu'il en soit, sa détermination (ou son orgueil) à créer un sanctuaire pour les femmes, hors de portée des hommes, ne fait aucun doute. Son geste le plus provocateur consiste à créer autour de l'abbaye un vaste labyrinthe, une structure dont l'aura spirituelle camoufle presque sa fonction défensive.
J'ai apprécié également dans ce livre l'écriture sensuelle et énergique de Lauren Groff, la précision avec laquelle elle dépeint l'isolement monastique, les nombreuses maladies soudaines, le dénuement et la mort. Je tiens à souligner l'excellent travail de traduction de Carine Chichereau. Marie, l'héroïne, est féroce et formidable, redoutablement incarnée et le monde dans lequel elle vit avec ses odeurs, ses douleurs ou ses plaisirs finement décrit. Lauren Groff nous y sert de guide et sait parfaitement doser ce qu'il faut dire et ce qu'il faut taire. J'ai été étonné de constater le peu d'encre qu'elle verse par exemple pour brosser le contexte politique de l'époque. Les détails concernant la cour du roi Henri II sont omis. Ce que vous savez déjà d'Aliénor d'Aquitaine ou de la deuxième croisade (probablement peu de choses) ne sera guère amendé par la lecture de "Matrix". Mais le récit qui est le fruit d'une recherche historique approfondie m'a rappelé que je n'aurais probablement pas eu une grande espérance de vie à pareille époque.
À présent que nous sortons de périodes de quarantaine et de distanciation sociale, la lecture de ce nouveau roman de Lauren Groff sur la vie recluse d'une abbaye du XIIe siècle semble tout à fait opportune.
Commenter  J’apprécie          130
En l'an 1158, la jeune Marie, dix-sept ans, bâtarde et demie-soeur d'Aliénor d'Aquitaine, est envoyée par cette dernière dans un couvent en Angleterre, un endroit déshérité où les soeurs meurent de faim et de maladies diverses. Grande et peu gracieuse, mais pleine de ressources mentales, la jeune fille ne voit pourtant pas moyen d'échapper à cette assignation à devenir religieuse. Elle va donc en tirer partie et devenir la prieure respectée de l'abbaye, reconnue pour ses visions de la Vierge, visions qui lui suggèrent des améliorations à apporter au fonctionnement fruste de l'établissement religieux. La jeune fille, devenue une femme, écrit aussi des lais et des fables qu'elle envoie à sa demie-soeur ou conserve dans sa cellule. Elle sera connue comme Marie de France, première femme poétesse à écrire en français.

Ce que je peux dire à propos de Lauren Groff, c'est qu'elle réussit toujours, qu'on aime ou pas ses livres, à déstabiliser et à proposer des atmosphères très différentes les unes des autres. J'ai beaucoup apprécié les nouvelles de Floride et, dans un format roman, Les furies, sur le thème du couple, mais abandonné Arcadia, autour d'une famille dans une communauté hippie des années 60. Qu'allait-il en être cette fois ?
Tout d'abord, il ne faut pas s'attendre à une biographie historiquement irréprochable de la femme de lettres, son histoire étant de toute manière peu ébruitée et sujette à diverses hypothèses. Lauren Groff a choisi un point de vue très personnel, que je qualifierais de féministe, qui montre davantage une sororité médiévale, avec ses difficultés et ses moments d'enthousiasme, que la découverte d'une poétesse illustre.
Ceci étant posé, le roman provoque une sorte de fascination qui m'a obligée à le continuer, même si le quotidien d'une abbaye au XIIème siècle n'aurait pas eu tendance à me passionner. Quoique l'autosuffisance à laquelle parvient Marie, avec l'aide de nonnes de plus en plus nombreuses, et les ressources des fermages, ne manque pas d'intérêt, et de résonances avec d'autres lectures…
L'un des atouts de ce roman est tout d'abord le caractère très fort, entier et, d'une certaine manière visionnaire, de Marie. C'est un personnage qui ne peut pas laisser indifférent. Ensuite, ce qui m'a plu, paradoxalement, c'est une sorte de décalage, pour ne pas dire d'anachronisme, entre la vie des soeurs une fois que Marie dirige l'abbaye à sa manière, et le monde extérieur, repoussé de plus en plus loin, non sans quelques résistance.
L'écriture, sensuelle, mêlée de quelques termes médiévaux, voire de mots créés de toutes pièces, comme les noms de métiers en -ix, au lieu de générer une cacophonie, lie le tout d'une manière que j'ai trouvée équilibrée. J'adresse un coup de chapeau à Carine Chichereau pour la traduction !
C'est donc pour moi plutôt un bon cru de l'autrice américaine, dont je continuerai à suivre les parutions.
Commenter  J’apprécie          150
Le sacré et le profane se mêlent ici dans un ballet mystique et lumineux. Lauren Groff fusionne religion, conte, histoire et féminisme, créant un écrin au personnage de Marie de France qu'elle écrit, qu'elle tisse à partir du mystère que cette poétesse représente. L'abbaye où la jeune femme est envoyée émerge de la brume, ainsi que les décors qu'invente l'autrice, le froid humide devenant bientôt une matrice réconfortante qui donne naissance à la foi de Marie et à sa force (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2023/01/31/matrix-lauren-groff/)
Lien : https://pamolico.wordpress.c..
Commenter  J’apprécie          300


critiques presse (10)
Telerama
20 février 2024
Captivant et singulier, Matrix est un livre sur un pouvoir inutile à conquérir, puisqu’il est toujours là : le pouvoir d’être soi, dans le flot des événements.
Lire la critique sur le site : Telerama
LeJournaldeQuebec
16 octobre 2023
Marie de France a été la toute première femme de lettres à écrire en français. Mais aussi étonnant que cela puisse paraître, on ne sait pas grand-chose d’autre sur elle.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
LaTribuneDeGeneve
31 mars 2023
Alors qu’elle vient de publier «Matrix», exploration féministe originale, l’autrice américaine ouvre Bibliotopia, manifestation littéraire de la Fondation Jan Michalski.
Lire la critique sur le site : LaTribuneDeGeneve
Culturebox
07 mars 2023
Lauren Groff s'empare avec bonheur et d'une écriture particulièrement riche de ce huis clos à fort potentiel romanesque, prétexte à dénoncer les dérives d'un pouvoir politique ou religieux écrasant.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Bibliobs
16 février 2023
L’écrivaine américaine subjugue avec ce roman mâtiné de latin et d’ancien français. Et fait de la première femme de lettres française une superhéroïne.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
LesInrocks
19 janvier 2023
Le livre met en scène un univers romanesque exclusivement féminin, autour d’une héroïne historique, Marie de France, dont on sait peu de choses sinon qu’elle écrivit de la poésie – les Lais de Marie de France – au XIIe siècle.
Lire la critique sur le site : LesInrocks
LeMonde
16 janvier 2023
Une abbaye du XIIe siècle est au cœur de Matrix, celle, en Angleterre, dans laquelle les sœurs subissent la « malemort » quand y arrive la jeune Marie de France qu’imagine l’écrivaine.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Culturebox
16 janvier 2023
Matrix retrace la vie de Marie de France, première poétesse française connue pour son recueil Les Lais de Marie de France, douze récits en vers narrant des aventures chevaleresques et l'amour courtois. D'une biographie quasi inexistante - on ne sait presque rien de la vie de cette "bâtarde" - Lauren Groff invente la vie de celle qu'on pense être la fille naturelle de Geoffroy V d'Anjou, père d’Henri II, second mari d'Aliénor d'Aquitaine, devenu roi d'Angleterre en 1154.
Lire la critique sur le site : Culturebox
LeFigaro
06 janvier 2023
L'auteur américaine fait de la poétesse Marie de France une égérie contemporaine. C'est tout juste si l'on ne s'attend pas à la visite de Harvey Weinstein en évêque libidineux.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
LesEchos
03 janvier 2023
La romancière américaine Lauren Groff fait de la vie rêvée de la première femme de lettres d'expression française une fable féministe, ode à la sororité et à l'amour lesbien. Comment une fille de roi illégitime, devient une abbesse puissante et respectée dans l'Angleterre sombre et chaotique du XII e siècle.
Lire la critique sur le site : LesEchos
Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Et par les campagnes, les femmes se raconteront cette histoire, entre femmes, entre servantes, entre dames, et l'histoire voyagera vers le sud et vers le nord à travers l'île, elle deviendra légende, et la légende servira de mise en garde, et ses moniales seront doublement protégées par ce puissant récit.
Commenter  J’apprécie          160
L'humanité doit retomber en poussière, les gens d'aujourd'hui sont bien pâles en comparaison de ce qu'ils étaient, il y a mille ans. Les Romains, les Grecs, quels géants comparés aux Normands, ou pis, à ces misérables Anglais aux os de craie. Dans mille ans, les humains seront aussi écervelés que les bœufs qui ruminent dans les prés.
(p. 72)
Commenter  J’apprécie          60
Incipit :
Elle sort de la forêt seule sur son cheval. Âgée de dix-sept ans, dans la froide bruine de mars, Marie, qui vient de France.
An de grâce 1158, le monde attend avec lassitude la fin du carême. Bientôt ce sera Pâques, qui vient tôt cette année. Dans les champs, les graines se déploient dans le sol noir et glacial, prêtes à jaillir à l’air libre. Pour la première fois, Marie voit l’abbaye, pâle et hautaine au sommet d’une butte dans cette vallée humide où les nuées venues de l’océan se tordent contre les collines et déversent leurs averses incessantes La plupart du temps, l’endroit est émeraude et saphir, il éclate sous la pluie, rempli de pinsons, moutons, moucherons, champignons délicats émergeant du riche humus, mais en cette fin d’hiver, tout est grisaille et ombres.
Commenter  J’apprécie          20
Plus tard, Marie se souviendra de ses premiers temps à l’abbaye comme d’une période noire et lourde. Lorsqu’elle regardera en arrière, elle aura l’impression de contempler la nuit au-dehors depuis une pièce éclairée ; rien à voir, si ce n’est son propre visage, suspendu telle la lune.
Les nonnes sont tellement affamées que leurs têtes ne sont plus que des crânes décharnés dans le sombre dortoir. On sert une soupe où l’on fait bouillir de la viande, qu’on retire ensuite pour la réutiliser dans d’autres soupes. Les ongles sont aussi bleus que le ciel.
Commenter  J’apprécie          30
Vieillir est une perte constante ; tout ce que l’on considère essentiel dans la jeunesse, avec le temps, se révèle ne pas l’être. Les oripeaux anciens tombent, on les laisse au bord du chemin pour que la nouvelle jeunesse les ramasse et à son tour les endosse
Commenter  J’apprécie          20

Videos de Lauren Groff (8) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Lauren Groff
Le dimanche 22 novembre 2020, François Groff, de la librairie le Livre et la Tortue, présente sur le journal de 13h de TF1, le nouveau roman de Gilles Marchand, REQUIEM POUR UNE APACHE (éditions Aux forges de Vulcain).
Pour en savoir plus sur ce roman : https://www.auxforgesdevulcain.fr/collections/fiction/requiem-pour-une-apache/
autres livres classés : romanVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus


Lecteurs (471) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3178 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..