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Citations sur Vie et Destin (304)

Il y avait une chanson que les jeunes filles chantaient à mi-voix :
Et puis, par une belle nuit d’automne,
Le commandant la choya en personne.
Jusqu’à l’aube, elle fut sa colombe,
Après quoi elle fut à tout le monde…

DEUXIEME PARTIE, Chapitre 16
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Une petite surprise attendait l’Obersturmbannführer et Liss pour leur visite nocturne de la chambre à gaz. Les ingénieurs avaient installé au milieu de la chambre une petite table avec du vin et des hors-d’œuvre et Reineke convia Eichmann et Liss à prendre un verre. Eichmann rit de cette charmante idée et dit :
- C’est avec grand plaisir que je mangerais un morceau.

DEUXIEME PARTIE, Chapitre 30
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(propos tenus par un officier SS à un détenu russe)

Quand nous nous regardons, nous ne regardons pas seulement un visage haï, nous nous regardons dans un miroir. Là réside la tragédie de notre époque. […] Vous croyez que vous nous haïssez mais ce n’est qu’apparence : vous vous haïssez vous-même en nous. […] Nous sommes vos ennemis mortels, oui, bien sûr. Mais notre victoire est en même temps la vôtre. Vous comprenez ? Si c’est vous qui gagnez, nous périrons, mais nous continuerons à vivre dans votre victoire. […] Nous sommes des formes différentes d'une même essence : l'Etat-Parti.
Nos capitalistes ne sont pas les maîtres. L’Etat leur donne un plan et un programme. L’Etat leur prend leur production et leurs profits. Ils ne gardent que 6% de leurs profits pour eux, c’est leur salaire. Votre Etat-Parti définit aussi le plan et le programme ; Il prend, lui aussi, la production. […] Le drapeau rouge du prolétariat flotte aussi au-dessus de notre Etat populaire ; nous aussi, nous appelons à l’unité et à l’effort national ; nous aussi, nous disons que le parti exprime les aspirations de l’ouvrier allemand. Vous aussi, vous avez les mots « labeur » et « national » à la bouche. […] Le socialisme […] est l’expression suprême du nationalisme ! Je ne vois pas ce qui nous sépare.

DEUXIEME PARTIE, Chapitre 14
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Sofia Ossipovna croyait avoir compris maintenant la différence entre la vie et l'existence. Sa vie était finie, mais l'existence, elle, durait encore. Et bien que cette existence fût misérable, la pensée d'une mort prochaine emplissait le cœur de terreur.
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Sans doute Génia avait-elle raison : ce deuxième amour, venu après de longues années de vie conjugale, devait être, en effet, la conséquence d'une avitaminose de l'âme. Les vaches, de la même façon, rêvent de lécher ce sel qu'elles cherchent des années durant et ne trouvent ni dans l'herbe, ni dans le foin, ni dans les feuilles des arbres. Cette faim de l'âme croissait petit à petit et devenait, finalement, incroyablement forte. C'était exactement cela. Dieu sait qu'il la connaissait, cette fringale de l'âme...
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Elle écoutait les murmures et les cris, et se disait que dans tous ces cerveaux enfiévrés devaient vivre des images que les mots ne pouvaient plus exprimer. Comment faire pour les fixer, les conserver au cas où l'homme vivrait encore sur terre et voudrait savoir ce qui fut.
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L’homme condamné à l’esclavage, est esclave par destin et non par nature. L’aspiration de la nature humaine vers la liberté est invincible, elle peut être écrasée mais elle ne peut pas être anéantie.

PREMIERE PARTIE, Chapitre 49
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Comment faire quand une part de vous-même est étrangère au temps présent… On ne peut pas rompre avec soi-même.

PREMIERE PARTIE, Chapitre 4.
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- Tu sais, tantine, la vieille génération a toujours besoin de croire en quelque chose : pour Krymov, c'est Lénine et le communisme, pour papa la liberté, pour grand-mère le peuple et les travailleurs. Mais tout cela nous semble idiot, à nous, les jeunes. D'ailleurs, c'est bête de croire. Il faut vivre, sans croire à rien.
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page 539 Puis Staline nous apprit énormément de choses. Pour qu'existe le socialisme dans un seul pays il fallait priver les paysans du droit de semer et de vendre librement, et Staline n'hésita pas : il liquida des millions de paysans.
Notre Hitler s'aperçut que des ennemis entravaient la marche de notre mouvement national et socialiste, et il décida de liquider des millions de Juifs.
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