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3,43

sur 50 notes
Allons, il est mélancolique, aujourd'hui, songea Bruno, je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, Montmartre, etc.

p200

...Un cynique soliste entame la bohème,
pendant que l'hédoniste , lui le beau aime...
L'auteur aborde la solitude dans un poème,
elle ressent les notes vibrer sur la peau, aime...

Avant de terminer, entendez cette ritournelle :

Pour avoir si souvent dormi, avec ma solitude,
Je m'en suis fait presqu'une amie, une douce habitude,
Elle ne me quitte pas d'un pas, fidèle comme une ombre,
Elle m'a suivi ça et là aux quatre coins du monde...
Non, je ne suis jamais seul avec ma solitude
Morceau choisi pour rendre hommage à Moustaki
Mais une chose est sûre, Natalio Grueso nous en a fait la leçon,


La "Soli Tue De" toute façon......




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Voilà un roman qui ne manque pas d'originalité. L'auteur, Natalio Gruesco, nous livre son premier roman et nous fait voyager au quatre coins du monde.

Tout d'abord il nous exprime sa solitude face à sa propre expérience.
Ensuite il nous raconte sa rencontre avec Keiko, une jeune japonaise, qui n'offre qu'une seule nuit d'amour à celui ou celle qui saura l'émouvoir avec un poème ou une histoire. Étant amoureux d'elle, il lui rédige une lettre remplie de plusieurs histoires dont certaines sont très émouvantes afin d'obtenir les faveurs de celle qu'il aime.

Plusieurs de ces histoires tournent autour de la solitude mais notamment de la vie de Bruno Labastide, contrebandier, lache et voleur qui sous les conseils de son ami le pianiste, qui n'a jamais fait une seule fausse note, fera tout pour faire de l'argent au cours de sa vie. Mais il aime aussi énormément voyager et nous fait part de ses rencontres insolites et mystérieuses au cours de ses différents voyages.

Pour ma part, j'ai été le plus touchée par l'histoire "la voix de l'Argentine", qui est plein de finesse et d'émotions. Ce jeune commentateur de match qui est prêt à sacrifier sa carrière pour son grand père... J'ai adoré l'histoire, l'approche et le final. C'était touchant et vraiment beau.
Mais j'ai aussi apprécié l'histoire "le chasseur de rêve" car qui n'aimerait pas qu'une personne nous accoste et nous demande de faire un voeu et un seul et qu'il pourrait être exaucé. Ça semblerait irréel mais on a tous besoin de croire en quelque chose alors pourquoi pas en ce chasseur.

Chacun pourra être touché plus ou moins par une de ces histoires en fonction de son vécu, de son passé ou de son présent.
J'ai quand même eu un peu de mal avec le style décousu de l'auteur même si ça n'enlève rien au charme du livre.
J'ai été séduite par la profondeur des histoires, ce qu'elles nous transmettent et la réalité qu'elles soulignent.
A la fin du livre, l'auteur nous livre une vérité sur son livre et ses personnages que je vous laisse le soin de découvrir.

Je remercie Babelio et les éditions Presses de la cité pour l'envoi de ce beau roman qui ouvre bien la rentrée littéraire et que vous pourrez vous procurer dès le 1er septembre.
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Que dire et surtout par où commencer ? Tout d'abord en remerciant, comme à chaque fois que je reçois un livre dans le cadre d'une opération Masse critique, Babelio bien évidemment mais aussi l'éditeur qui m'a envoyé l'ouvrage, dons, dans ce cas précis, les Presses de la cité.

Roman entrecoupé, décalé avec des récits intercalés ? Je ne sauris pas donner une étiquette bien particulière à cet ouvrage. Dans ses remerciements, l'auteur insiste bien sur le fait que ce livre est une pure fiction, hormis la première phrase, qui, elle, est autobiographique et qui est la suivante : "Personne n'en sait autant que moi sur la solitude. Personne." le titre de cet ouvrage est donc fort bien approprié mais ce qui m'a déstabilisé, c'est que lorsque le lecteur découvre le personnage qui est censé dire cette phrase dans le livre, un certain Bruno Labastide, eh bien, celui-ci n'a pas l'air d'être aussi seul que cela. Certes, jeune homme sans famille no attaches, c'est lui qui va faire de sa vie ce qu'il a décidé d'en faire, c'est à dire pas grand chose au départ. Puis, voyages, voyage, travail comme serveur dans des grands hôtels où il fera notamment la connaissance d'un homme qui marquera sa vie à tout jamais : le pianiste qui n'a jamais fait une seule note. Celui-ci lui prodiguera le conseil sur ce qu'il doit faire pour réussir sa vie : faire de l'argent. L'amour et la santé étant les seules choses que l'on ne peut pas acheter (quoique...), l'argent, quant à lui, s'occupera de tout le reste...

Entre temps, le lecteur fait la connaissance d'autres personnages tels le prescripteur de livres, un commentateur sportifs, un milliardaire qui impose une taxe sur les mots qui n'ont apparemment aucun lien avec notre protagoniste, mais qui, pourtant, apportent un certain charme à l'histoire, lui donnant du rythme, donnant en quelque sorte au lecteur l'impression de lire plusieurs livres à la fois ou encore de faire une pause dans sa lecture. Autre personnage phare de cet ouvrage : la jeune et belle Keiko, qui, pour peu qu'on lui offre une belle histoire, s'abandonnera dans les bras de l'heureux élu le temps d'une nuit. Les règles qu'elle a fixées sont claires : Une belle histoire pour une seule nuit d'amour, magique, mais une seule ! Et pourtant, on dit bien qu'il y a une exception à tout, non ? N'est-il pas vrai qu'il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis ?

A vous de voir ! En tous cas, je ne peux que vous recommander ce magnifique ouvrage bien qu'il vous faille attende quelques jours puisque sa sortie officielle en librairie est fixée au premier jour de septembre...une rentrée littéraire dont je viens d'avoir un avant-goût et qui s'avère donc extrêmement prometteuse une fois encore !
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Ce que j'ai ressenti:…Quand le « Muermo » t'emporte…

« Ne prends pas ça trop au sérieux , mais c'est comme si aujourd'hui je n'avais pas envie de vivre. »

Ce livre c'est un doux bercement, une invitation à la mélancolie. J'ai aimé la langueur de ces récits de voyages, l'intention de l'auteur de nous conter de jolies légendes de par le monde. Même si c'est la Solitude qui dirige ces différentes histoires, on se plaît à en suivre leur philosophie, et d'être touché par leur pouvoir.

Si j'ai trouvé très bizarre, la démarche de Keiko, on comprend par contre mieux celle de Bruno. En écrivant à sa belle, la courtisant par des mots, nous simples lecteurs, on se laisse prendre dans les rêves et espérances de l'humanité. Je lui ai trouvé un sens presque universel, une force contre cette solitude qui nous concerne tous.

« Si tu n'es pas capable de faire confiance aux propos de tes aînés, ça va mal aller pour toi dans la vie. »

J'ai été touchée à plusieurs reprises mais je crois que la plus belle est certainement celle du Contrebandier des mots. Oui, je sais, je suis une incroyable romantique… Je lui ai trouvé cette naïveté touchante, mais en même temps , le plus beau des combats. Mais en fait , ce livre c'est un condensé de multiples surprises, plus pétillantes les unes que les autres. Chaque texte nous emmène dans un ailleurs possible ou rêvé, et cette invitation est toujours la bienvenue pour tout aventurier qui se respecte!

« On ne possède que ce qu'on ne peut pas perdre au cours d'un naufrage.

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Au tout début, le narrateur nous livre un court chapitre sur la solitude que personne n'a connue comme lui. Il se présente comme un nouvel habitant d'un quartier de Venise, choisi pour sa capacité à vivre en solitaire. Nous voici donc en compagnie de Bruno Labastide qui va nous conter ses aventures avec des courts récits imbriqués les uns dans les autres, nous faisant valser d'un univers à l'autre.
Arrive en scène une très belle Japonaise Keiko, dont il faut mériter les charmes en écrivant un poème capable de l'émouvoir.
Ensuite, arrive le prescripteur de livres, un personnage tout à fait original qui tentera sa chance.
Bruno est lui aussi amoureux.

Je remercie les éditions "Presses de la Cité" et Babelio pour m'avoir fait connaître un auteur et un style.
Avouez qu'on ne rencontre pas des personnages de cette veine tous les jours.
Je reconnais l'originalité du livre mais le côté décousu voulu par l'auteur m'a un peu dérangée.
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« La Soledad », la solitude. Ce mot est au centre du livre de Natalio Grueso, premier roman de cet auteur espagnol traduit dans cinq pays.
Livre tout en mosaïque, de multiples histoires s'y mêlent tel un puzzle. On y ressent surtout un grand sentiment de solitude à travers toutes les tranches de vies des protagonistes.
C'est tout d'abord la vie de Bruno Labastide, jeune homme qui se cherche un but à la vie, s'en va à travers le monde pour se faire de l'argent comme lui a conseillé « Le pianiste du lac » et en même temps avec son sourire ravageur et irrésistible, devenir un escroc fort charmant.
Mais le début du livre démarre sur son installation et sa solitude à Venise après une longue vie à travers le monde.
Les multiples histoires de ce livre, se succèdent et ne sont pas forcément en relation les unes les autres, sauf à travers ce sentiment de solitude.
J'aurais bien aimé comprendre la finalité de toutes ces histoires, qui bien que sans lien n'en sont pas moins touchantes pour certaines et pleine de poésie.
Certains personnages sont les fils conducteurs mais sans vraiment de cohérence avec la vie de Bruno Labastide. Sont ce les personnages qu'il écrit, qu'il raconte pour pouvoir séduire la très belle Keiko, je ne saurais le dire. En tout cas la dernière histire sera la plus décisive car la plus sincère.

« Le contrebandier de mots » et le « chasseur de rêves » font partie de celles que j'ai le plus aimées: l'amour des mots, le bonheur de rendre heureux sont au centre de ces courtes histoires.
Dans la globalité du livre, j'ai trouvé que c'était un peu décousu dans la trame, mais que l'écriture était fort belle et pleine de poésie, et faisait ressortir des sentiments enfouis dans le coeur des personnages.

Un grand merci à Babelio et à « Les Presses de cité », pour cette masse critique privilégiée de cet été.
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Je dois dire que je me suis sentie bien seule tout le long du livre, j'ai rien capté à ce bouquin. Pourtant, j'ai pris plaisir à le lire, car la plume était au rendez-vous. Mais surtout ne me demandez pas ce que ça raconte ! Nada ! ça vient, ça va, ici et là , un certain Bruno qui se balade d'un pays à un autre, des personnages qu'on croise. Mais à part ça, c'est un grand point d'interrogation ?
Je me demande encore, pourquoi cet éléphant sur la couverture, car c'est elle qui m'a attiré, le titre aussi et la 4 ème. Pour le reste et bien on fait avec .
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Ouvrir « La Soledad », c'est partir pour un voyage étrange et poétique, de l'Argentine à Paris, de Venise au Moyen-orient en passant par le lac Léman et Saint-Pétersbourg. Il faut être soi-même un grand voyageur pour écrire l'histoire d'un aventurier crapuleux mais poète amoureux, collectionneur de légendes et d'histoires rares comme un ethnologue, amateur de rencontres extraordinaires comme un journaliste. C'est le cas de Natalio Grueso, chargé de mission dans un grand nombre de pays et, comme son personnage Bruno Labastide, grand solitaire qui ne saurait se passer du commerce avec les hommes.

Ce livre nous entraîne sur les traces de Bruno Labastide, escroc, gigolo-voleur, contrebandier de faux caviar, chasseur d'histoires étranges. Il raconte ses incroyables rencontres avec cynisme (« Personne n'est responsable des passions qu'il éveille chez les autres »), drôlerie, acuité, réflexion (de fines analyses géopolitiques sur l'URSS, la Syrie ou l'Irak, quand un dictateur est attaqué au nom de la morale par les bombes d'une communauté internationale qui tue des enfants et des civils).

Ses rencontres nous sont racontées dans de courts récits imbriqués dans le roman, chaque récit étant une sorte de nouvelle s'intégrant à un véritable kaléidoscope, aux couleurs et aux saveurs riches et changeantes. On se souviendra de Keiko, la sublime Japonaise qui offre une nuit, mais une seule, à qui lui envoie de beaux vers ou une belle histoire ; de Ricardo, le commentateur sportif argentin qui ruine sa carrière pour ne pas décevoir son grand-père ; des deux vieilles Américaines qui se laissent séduire - et plumer ! - par le joli jeune homme à fossettes ; d'Horacio, le « prescripteur de livres », qui, en fonction de l'humeur de ses clients leur conseille telle ou telle lecture sans jamais se tromper ; de Markus, le pianiste qui pour la première fois joue faux, si grande est sa stupeur de voir Bruno réussir là où tous ont échoué ; de Pinkerton, l'homme d'affaires qui a acheté les droits sur toutes les langues du monde, faisant ainsi payer l'impôt sur les mots !

Les scènes se succèdent avec raffinement dans le luxe des grands hôtels, avec violence sous les bombes de l'ONU, dans la chaleur des villages guatémaltèques, la douceur mélancolique et résignée de la Sérénissime...

Chaque histoire propose de petits tableaux au décor et aux personnages soignés, qui s'animent et vivent une histoire que le narrateur raconte et commente , mêlant drôlerie, observation fine de notre monde et réflexion sur ce qui en fait et le caractère précieux et la vanité.

Merci infiniment aux éditions « Les Presses de la Cité » qui, via Babelio et « Masse critique », m'ont offert en avant-première, ce très bon premier roman qui donne envie de guetter le prochain écrit de cet auteur.
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Dans ce premier roman, Natalio Grueso aborde la solitude, comme l'indique le titre. Mais pas la solitude dans le sens commun : pas la solitude de quelqu'un qui vit seul délaissé de tous, pas non plus celle de quelqu'un qui dit une ânerie et vit un moment de solitude. C'est beaucoup plus fin que ça.

Il s'agit d'un roman particulier car on ne "suit" finalement le personnage principal, Bruno Labastide que très peu puisque la plupart des pages sont consacrées aux histoires que ce dernier a inventées pour plaire à une femme. Ces histoires, toutes émouvantes à leur manière évoquent des moments de solitude. Elles sont entrecoupées de passages sur le passé de Bruno, et du coup on ne sait même pas si ces passages sont également inventés ou si c'est le narrateur qui nous les livre entre deux histoires.

J'ai beaucoup aimé les très légères transitions entre chaque récit. Et, ces histoires sans réel lien à part cette fameuse "solitude", ont été pour moi comme des vagues qui me submergeaient. Elles commencent en douceur, on rencontre un personnage, on le suit rapidement et sur la fin un exemple de solitude nous atteint, comme un pincement au coeur. le style de l'auteur n'y est pas pour rien: étant à la fois doux, nostalgique et "propice à l'émotion".

Malgré sa forme inhabituelle, ce roman m'a complètement embarquée et touchée. Et je lui accorde, Natalio Grueso en connait un rayon sur la solitude. Je remercie donc Babelio et les éditions Les Presses de la Cité qui m'ont gentiment envoyé ce joli petit " témoignage" d'humanité grâce à cette opération Masse Critique.

J'ajoute, à la fin, puisque c'est moins décisif, que c'est la couverture du livre qui m'a complètement séduite avant même que je ne lise le résumé. Elle est absolument magnifique. On ne croise pas d'éléphants dans le roman mais l'image n'est pas trompeuse pour autant car son atmosphère colle au récit : on sent la solitude et le coté onirique des récits, et c'est très beau.

Bref...je suis conquise !
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Ce livre est une véritable invitation aux rêves et aux voyages. Une histoire très poétique qui nous emmène en différents lieux, dans la vie de différentes personnes et où différentes rencontres se font. Il s'agit d'une très belle histoire, que je conseille vivement.
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