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EAN : 9782924671443
Prose (28/08/2020)
4.33/5   3 notes
Résumé :
Il vient un moment où il faut cesser de raconter des conneries. Je crois qu’il faut dire la vérité lorsqu’on écrit des livres, même si celle-ci est coulante, risque de nous humilier. Même si nous préférerions que ces vérités soient des mensonges, il faut pourtant raconter, décrire dans le plus grand détail les envies de mourir, de tuer, ou les deux à la fois.? Avec Les entailles, Marie-Élaine Guay arpente les dangereuses faiblesses des systèmes qui avalent et recrac... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
C'est l'histoire d'un père malade, d'une mère mal aimé.
De vouloir avoir lu un livre au lieu de l'avoir écrit.
Le livre explore des thèmes complexes tels que la maladie d'Alzheimer, la culpabilité associée et les relations familiales difficiles, notamment avec une mère mal aimante. Ces sujets offrent une perspective émotionnelle et introspective, permettant de réfléchir sur la nature humaine et les relations familiales.
Sensationnelle, émouvant. Cru.
120 pages de petits paragraphes violents. À lire 2 fois.
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critiques presse (1)
LeDevoir
17 septembre 2020
Si Les entailles sonde les zones d’ombre de la filiation, le premier livre en prose de celle qui était révélée en tant que poète en 2018 avec Castagnettes (Del Busso) porte d’abord une dénonciation du sort réservé aux personnes vieilles et / ou malades, ainsi que d’une société qui refoule à sa marge ceux qui approchent de la mort.
Lire la critique sur le site : LeDevoir
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
ENVISAGER LA MORT permet d'entreprendre les transformations visant à l'améliorer. En enfermant les gens atteints de maladies cognitives, en les gardant couches et souf-frants, immobiles entre quatre murs in-quiets, n'ignorons-nous pas notre propre sort en tant que vivants? La maladie génère un profit pharmaceutique et la mort est retardée le plus longtemps possible, au détriment de celui ou de celle qui endure.
Nous gardons les malades dans cet état di-minué, dépendants et sans dignité, afin d'extirper d'eux tout ce qui en reste. Nous avons pourtant développé une technologie ainsi qu'une pharmacopée impression-nantes, accompli de prodigieuses avancées médicales, créé des médecines naturelles et expérimentales — et pourtant nous avons prospéré en sens inverse d'une acceptation de notre sort.
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