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sur 2468 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Il ne fallait rien moins qu'un bouquin sur un nazi pour me soustraire à la superficialité de ma vie.
Tout cela est très délassant, un dérivatif douteux comme il est vrai que le nazisme m'égare dans un voyeurisme pisseux, un mal à propos aussi facétieux qu'un glaviot sur mon visage.

Je m'établis avec facilité dans ce livre, l'accueil est placide, la narration fonctionnelle me réservant sans façon la déconfiture de Mengele. Je me mets donc à l'aise, les panards du côté de la grande histoire, la saluant au passage, je me redresse un peu, question de respect, suffisamment pour admirer l'emplâtrage de ce nazillard de seconde zone dont la destinée n'intéressait pas grand monde avant la fin des années 50.

En déployant ma carte routière destination fêlés-du-casque sur laquelle les points d'intérêts ne manquent pas, je me délecte toute entière de cet hobby délicieusement douteux, je convoque le pire, charnier, camp, génocide, goulag, pogrom, que sais-je, ça pisse de tous les côtés, j'aligne donc les feutres, j'ordonnance le code couleur, je pioche selon l'inclinaison de la dégueulasserie.

Je fais la moue. Comment ce Mengele a-t-il raflé tant de postérité ? Après la guerre, il n'y avait qu'à se baisser pour attraper de la blouse blanche à croix gammée. de là quand on sait que la plupart ont rouvert leur cabinet médical sans trop de fâcherie, éclipsant la merde sous le tapis avec l'air absorbé de circonstance, et sans besoin de mettre le turbo car au moment de passer à la caisse de la responsabilité, du self-service à l'addition, c'était du gratis ; alors qu'on m'explique, a-t-on crucifié Mengele pour absoudre le reste de l'intelligentsia ? A-t-il trinqué pour tous ?

Car ce Mengele, au milieu de cette marée puante, après les coteries à la sauce Wagner, le shnaps bu entre les bras ronds des secrétaires, à lui tout seul, il nous a bouffé toute la couverture médiatique, raflant la destinée du nazillon le plus recherché de son temps. Incroyable car c'est là un gus qui bricolait dans la hiérarchie nazie, les macarons épinglés sur sa veste, du peanut, à peine si l'éclat chatoyait la pupille, du pin's à l'apprêt de marchand forain.

Olivier Guez plante donc sa tente là, faisant circuler de formidables exhalaisons, fétides au possible, tant épaisses qu'on s'en pommaderait le tarin. Il nous tapisse une frise d'un clandestin excité aux vices, il s'applique dans un soin officieux, presque impératif, car sans doute que Monsieur Guez s'est incarcéré dans un plan glauque, je me figure le coup mental de cette opération biographique, affreux, remettre de l'ordre dans cette cavalcade tremblante. le ton est journalistique, nous évite le sensationnalisme facile ou les suppositions oisives. le livre s'épaissit au gré du factuel, hors d'une forme de fantaisie narrative qui viendrait draguouiller le lecteur.

L'auteur est démerdard, il lève rapidement la difficulté de s'identifier à Mengele, ce remarquable pleurnichard singulièrement émotif quand il s'agit de sa propre vie. Je me réjouis du destin post-Reich de l'homme, mon sourire s'est arrondi au fur et à mesure de ma lecture, la fable se pénètre d'une forme de cynisme.

La carne a fini par en chier un peu, il s'est rétréci à l'état de larve qui s'embourbe dans un cache-cache de hors-la-loi. Les tripes nouées, les années le fracassent dans un dénuement de chien galeux, il manque d'air, planqué dans une gargote d'un quartier de guenilleux. Il amorce sa vieillesse les fesses serrées, il devient un vieux vétilleux qui chouine car personne n'est plus là pour lui torcher son derche, il flasque dans sa culotte, marmonnant ses trésors d'inquiétude, cafouille, ça se bouscule au portillon mais plus personne n'est là pour écouter. Hum. Dommage.
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Ça se lit comme un roman … mais c'est plutôt un documentaire qui retrace la cavale de Josep Mengele en Amérique du Sud depuis son exfiltration jusqu'à sa mort présumée par noyade. Certes l'auteur a comblé les manques dans la documentation pour retracer la vie quotidienne de cet individu de triste mémoire et nous présenter un récit assez fluide. On est, cependant, à mon sens, assez loin de la littérature mais l'intérêt de ce récit est ailleurs: il frappe l'imaginaire des lecteurs. On apprend comment à l'instar de plusieurs de ses compatriotes, Mengele a pu facilement échapper aux alliés et au procès qui aurait mené à sa condamnation. D'abord confiant dans l'accueil de la communauté allemande lui réserve dans l'Argentine de Perón, Mengele vit au quotidien une traque qui se resserre petit à petit autour de lui, l'obligeant à se terrer, exacerbant son angoisse et déstabilisant sa santé mentale jusqu'à une déchéance difficile à imaginer… Et le lecteur vit presque au jour le jour cette déchéance progressive.
Ce livre m'a de plus permis de faire une certaine mise au point sur les événements: ne m'étant pas particulièrement intéressée au sort des criminels nazis, je pensais, de façon erronée, que Mengele faisait partie du lot de ceux qui avaient été débusqués, jugés et exécutés.
Pour conclure, ce livre m'apparaît comme un témoignage qui contribue au devoir de mémoire de façon bien plus frappante que certains récits factuels. Au contraire de ces derniers, il ne nous autorise pas à prendre la distance protectrice. Il nous implique directement dans la vie d'un criminel de guerre et dans ses pensées. Il nous confronte au fait que l'idéologie fasciste ne s'est pas éteinte avec la capitulation de l'Allemagne face aux alliés en 1945.
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1949: Josef Mengele arrive en Argentine. Caché derrière divers pseudonymes, l'ancien médecin tortionnaire d'Auschwitz croit pouvoir s'inventer une nouvelle vie à Buenos Aires.

Ce roman nous permet d'entrer dans la tête de ce célèbre criminel de guerre nazi à partir de son exil d'une trentaine d'années en Amérique du Sud. On réussit à nous convaincre que jouer à la cachette en terre sud-américaine n'a pas été de tout repos. Il se sentait traqué de toutes parts. Chaque jour, il se doutait que quelqu'un quelque part découvrirait sa véritable identité. Il a donc vécu dans la peur pendant toute la durée de son exil sans trop de remords par rapport aux gestes commis au service du Reich lors de la Seconde Guerre mondiale.

Genre de lecture pas trop «agréable»; par contre, on pose un regard éclairé sur une période de l'Histoire qui gagne parfois à être mieux comprise…
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J'ai longtemps hésité avant de lire ce livre, j'avais peur de ne pas supporter le récit des atrocités commises dans les camps et dont certaines m'avaient été un jour décrites par une survivante d'Auschwitz au lycée. J'ai été rassurée sur ce point, ce n'est pas le sujet du livre, il y a eu beaucoup de choses déjà écrites sur ce terrible sujet.

Ce livre décrit la cavale de Mengele et met l'accent sur deux problématique: l'absence totale de repentir de Mengele d'une part, et d'autre part, les complicités dont il a bénéficié et qui lui ont permis d'échapper à la justice des hommes.

Peron et Stroessner en prennent pour leur grade. Peron aurait anticipé l'anéantissement de l'URSS et des Etats-Unis lors d'une 3e guerre mondiale qu'il jugeait imminente, la grande gagnante de cette confrontation inévitable devait être l'Argentine. le livre laisse même entendre que la fondation d'Evita aurait été financée par le trésor de guerre Nazi... ce que je n'avais encore jamais entendu. L'actualité récente (élection de 2023) nous fait réfléchir sur l'héritage d'une telle politique... Ayant été élevée au Brésil, je devais savoir, l'état brésilien était-il impliqué?

Le plus incroyable pour moi, c'est la responsabilité de la RFA. Comment la famille Mengele a-t-elle pu continuer à subvenir à ses besoin jusqu'à sa mort, ça donne le vertige... le pouvoir de l'argent... Au Paraguay, je veux bien, mais en RFA, dans un état démocratique et développé, ça me choque, je dois être trop candide.

Le plus fascinant dans ce livre, c'est la façon dont l'auteur a réussi à se mettre dans la peau de Mengele. Bien sûr, c'est romancé, mais quel exploit d'avoir su recrérer ce qui se passait dans la tête d'un monstre pareil.

On se demande comment cela est possible. Olivier Guez nous raconte l'absence totale de prise de conscience. Comment un homme instruit, brillant universitaire, bien élévé, heureux en amour, a pu basculer dans l'inhumanité la plus totale, au nom de la science et de la grandeur de l'Allemagne. le livre ne donne pas d'explication.

La relation avec son fils est à ce titre le passage le plus dérangeant du livre. Ce jeune homme, totalement lucide et informé des crimes d'Auschwitz, a besoin de comprendre ce père qu'il a le courage d'aller renconter en cachette. Il a veut comprendre comment des atrocités pareilles ont pu avoir lieu. Et pour lui, comme pour nous lecteurs, le pire est qu'il n'aura pas d'explication. Mengele dit qu'il a obéit aux ordres, qu'il a fait progresser la science (ce qui n'est même pas sûr). Et il veut parler d'autre chose avec son fils, sidéré. Il ne conçoit même pas que ses actes nécessitent une explication. Pourquoi, comment en est-il arrivé là, nous ne le saurons jamais.

Une autre partie du livre est consacrée à l'impossibilité pour Mengele de se réintégrer. Il n'a pas compris que la répprobation était générale et que la découverte des atrocités commises au nom du nazisme avait représenté un choc terrible pour la planète entière.

L'humanité avait besoin que Mengele soit jugé, pour comprendre comment un être humain avait pu faire "ça" à d'autres êtres humains, par respect pour les victimes et pour dissuader tout autre candidat. Au delà du procès du nazisme, c'était celui de la science. Cette partie n'est pas vraiment abordée ici, il y a aurait hélas tant à dire sur ce personnage abject.

Que dire de la fin? le plus incroyable est que Mengele ait pu vivre avec tout ça sur la consience, si longtemps, sans même savoir qu'il était une célébrité, qu'il incarnait aux yeux de tant de gens une certaine idée du mal absolu. Oserais-je dire qu'à la fin, il me fait de la peine, vieillard malade et seul au monde? C'est peut-être ce qui fait que je suis différente de Mengele. Je ressentais sa détresse et elle ne me faisait pas plaisir. Cet homme aurais été bien mieux en prison à prendre conscience de ses crimes, plutôt qu'à profiter de l'argent de sa famille pour se cacher et de continuer à vivre dans un monde parallèle, qui heureusement, pour tout autre que lui, a pris fin en 1945.


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Livre lu en version audio

🎧 5h38 d'écoute


D'abord sous la fausse identité d'Helmut Gregor puis sous son véritable nom, Josef Mengele l'ancien médecin SS d'Auschwitz passe la frontière argentine en 1949 grâce à ces réseaux d'exfiltration, les ratlines.

     L'Argentine, véritable Eldorado en plein essor face à une Europe dévastée par la guerre, accueille ces bourreaux germaniques.

     Heureusement pour lui, aidé par l'argent de sa famille et un petit réseau de fervents nazis sur place, il reste caché et arrive à vivre confortablement s'octroyant même le luxe de retrouver sa véritable identité.

     Mais sa traque par le Mossad et Simon Wiesenthal (ancien déporté) reprend fin des années 1950 l'obligeant à fuir de planque en planque et à vivre isolé dans une perpétuelle angoisse.

     le portrait dressé par l'auteur est assez pathétique il est vrai. S'il n'avait pas ce passif innommable, on en aurait presque pitié.
La distance et le ton monocorde utilisés par le lecteur (l'auteur en l'occurrence), sorte de récitation, ne fait que renforcer le sentiment d'inhumanité de cet homme et cela m'a dérouté au début de mon écoute pour être honnête.

Mais c'est une lecture qui retrace les dernières années de vie de Mengele sans en faire un procès, alors il n'y a pas lieu à utiliser un ton enjoué ni festif.
Une écoute instructive en somme que je vous recommande si le sujet vous intéresse.
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250 pages sur la cavale de l'ange de la mort…

C'est haletant, glaçant et stupéfiant de se rendre compte qu'il n'a jamais eu le moindre remord.

Une lecture nécessaire même si le récit des supplices perpétrés fait froid dans le dos…

Le 3e Reich devait durer 1000 ans… le même délai ne suffira pas à effacer ce crime contre l'humanité…
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Olivier Guez a donné la catégorie “roman” à son livre car “certaines zones d'ombres ne seront jamais éclaircies. Seule la forme romanesque me permettait d'approcher au plus près la trajectoire macabre du médecin nazi.”
Mais bien souvent “La disparition de Joseph Mengele” prend le parti de la reconstitution historique de l'itinéraire de “l'ange de la mort”en Amérique du Sud.
En attestent d'ailleurs les cinq pages de bibliographie et le fait que l'auteur s'est rendu à Günzburg, en Argentine et au Brésil.

Décédé dans la clandestinité en 1979, l'ex SS-Hauptsturmführer fut plus recherché alors qu'il était déjà mort.
Une récompense de 3 400 000 dollars était proposée pour la capture “d'un homme sans scrupules à l'âme verrouillée, que percute une idéologie venimeuse et mortifère dans une société bouleversée par l'irruption de la modernité… Elle n'a aucune difficulté à séduire le jeune médecin ambitieux, à abuser de ses penchants médiocres, la vanité, la jalousie, l'argent, jusqu'à l'inciter à commettre des crimes abjects et à les justifier.”
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Incroyable et terrifiante histoire que celle de la vie d'après-guerre de Mengele : plus de 30 ans de fuite en Amérique du Sud avant sa mort sur une plage brésilienne.

C'est le portrait d'un homme sans remords, fidèle aux idées nazies jusqu'au bout, et qui ressasse sa gloire et sa puissance passées. C'est aussi le portrait d'un homme pathétique et minable, dans la plainte permanente et qui vit comme une injustice son sort de fuyard.

En narrant avec précision son parcours, l'auteur retrace le contexte géopolitique de ces années : la fin de la guerre, l'Argentine accueillante pour les nazis, la guerre froide, Israël qui recherche le criminel puis n'en fait plus une priorité…

Ce que j'ai trouvé de plus inconcevable, c'est l'aide dont Mengele a pu bénéficier dans sa fuite. Je n'avais jamais eu conscience de ce réseau de solidarité basé sur une continuité de l'idéologie nazie, ancrée et assumée. Que ces fidèles, impressionnés par ses "exploits", le soutiennent moralement et financièrement, le protègent en prenant des risques pour lui, et ce malgré son comportement égocentrique et détestable à leur égard, cela me dépasse.

Le livre est richement documenté et l'auteur a su retranscrire toutes ces années avec fluidité et sans lourdeur en dépit du sujet difficile. Surtout, il a trouvé le style parfait pour raconter cette histoire : simple, sobre et efficace, avec une sorte de neutralité qui permet au lecteur de multiples émotions autour de ce personnage et des événements. Car ce livre poignant et terrible fait mal au coeur. Il appelle à la vigilance et met en alerte sur un passé qui n'est pas vraiment passé.
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Mengele....Le nom de ce médecin Allemand est depuis des décennies lié à l' Holocauste, de par les terribles expérimentations scientifiques qu'il pratiqua à
Auschwitz .
Ce livre d'Olivier Guez ne revient pas sur son parcours dans le 3eme Reich ni à donner des pistes d'explications aux agissements de cette figure du Mal. Non, il nous entraine en Amérique du Sud pour suivre les traces de sa fuite après la 2eme Guerre.
Comme tant d'autre nazis, il se réfugia en effet sur ce continent pour échapper à la justice des Alliés et profita d'un système d'entraide efficace entre réfugiés..
De sa vie confortable en Argentine, Mengele va petit à petit devoir vivre en bête traquée,d'une exploitation à l'intérieur des terres Brésiliennes à un bungalow urbain. L'homme maléfique aura toujours pu compter durant cette période sur le soutien financier de sa famille aisée .
La plume d'Olivier Guez nous met alors dans la peau du tortionnaire, qui bascule petit à petit dans la folie de l'homme paranoïaque, isolé. On touche le sel du récit ....
Pendant que l'Europe petit à petit lie ce nom à l'horreur de la Shoah,que les services secrets Israéliens sont près parfois de toucher au but de sa capture,qu'un imaginaire d' une destinée de méchant "James Bondien" menant grand train de vie se crée, le scientifique ressasse sa frustration et sa rancoeur de devoir payer pour tous les autres qui sont passés entre les mailles du filet, il n'avait agi aussi que pour la grandeur de l'Allemagne et les lois de la nature dans sa sordide représentation du monde.
Les années passent et la déchéance physique et mentale de l'homme tisse sa toile....
Si il a échappé au Jugement officiel de l'histoire, si il n' a jamais exprimé des remords pour ces crimes, la chute pitoyable et la souffrance engendrée furent le pendant à ses crimes.
On pourra toujours toutefois à la fin de ce livre mettre le bémol du parti pris romanesque assumé de l'auteur,laissant toujours le doute sur l'authenticité des mots décrits et prêtés au personnage.

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Surnommé "L'ange de la mort", Josef Mengele aura été l'un des personnages les plus ignobles du IIIe Reich pour ses atrocités commises à Auschwitz. Ayant réussi à fuir l'Allemagne après la victoire des Alliés, il réussira à rejoindre l'Argentine en 1949 afin de refaire sa vie. C'est à ce moment que ce document biographique d'Olivier Guez commence.

Les trente années de Mengele en Amérique du Sud sont aujourd'hui assez bien documentées mais Guez en fait une belle synthèse tout en réussissant à rendre le parcours fluide malgré certaines zones d'ombres. Il affirme lui-même à la fin du livre avoir romancé certaines parties, faute d'information. Mais ce n'est aucunement un roman. Il y a peu de dialogue et l'histoire, surtout au début, se concentre entre le climat politique de l'époque et ce que faisait Mengele à ce moment. L'auteur ne s'accroche pas aux détails ennuyeux, ce qui rend la lecture invitante et somme toute rapide.

On part donc de ses premières années à Buenos Aires, où lui et quelques autres nazis en cavale, dont Adolf Eichmann, se la coulent douce grâce à leurs liens étroits avec le président Juan Perón qui leur assure un semblant de protection. Tout bascule en quelques temps pour Mengele et ses amis. le renversement du gouvernement Perón, la planète qui commence à apprendre l'enfer des camps de concentration, le Mossad qui part à la chasse aux nazis. C'est un départ de l'Argentine et le début de la vie de reclus de Mengele, sa cohabitation difficile avec une famille hongroise, ses dernières années à vivre pratiquement seul.

On découvre au fil des page un homme qui n'a aucun regret sur ses agissements et qui rêvera jusqu'à son dernier souffle de faire revivre le nazisme et ses desseins d'eugénisme. Personnage au tempérament exécrable, peu de gens en dehors de son entourage d'anciens officiers nazis seront en mesure de le tolérer. Rejeté en partie par sa propre famille, seul le clan familial continuera de le soutenir financièrement en gardant le plus possible ses distances. Un parcours à la fois triste et troublant pour un des pires acteurs de la Seconde Guerre Mondiale.
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