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sur 128 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Lucie ou la vocation de Maëlle Guillaud
Une ombre blanche se confond avec une forêt sombre sur une pelouse enneigée barrée par le tronc d'un arbre couché. Telle est la photographie de ce premier livre de Maëlle Guillaud qui est arrivée il y a quelques jours sur le rayonnage de la bibliothèque de mon village. A la quatrième page de couverture, le visage de son auteure dont c'est le premier roman que je vous invite à découvrir. Lucie est amoureuse. Eperdument. Cette entrée en matière est écrite à l'encre rouge. Rien dans les lignes suivantes ne nous permet de déterminer de qui est amoureuse éperdument Lucie et notamment de celui qu'elle a choisi. Seule la fin de cette présentation nous oriente posant la question de la foi. Avant le premier chapitre de ce livre plus de doute : « Il ne faut pas vous en faire, au Carmel, ce sont les trente premières années qui sont les plus difficiles. Alain Cavalier, Thérèse. » Pour Lucie son amour inconditionnel c'est donc Dieu qui la veut comme une épouse soumise de corps et d'esprit. Après des études brillantes, c'est alors qu'étudiante en Khâgnes que Lucie découvre cet amour et décide de consacrer sa vie à Dieu. Sa décision est irrévocable, malgré l'incompréhension de la famille, sa mère qui se rêvait grand-mère et l'amitié fusionnelle de son amie de toujours Juliette dont la vie est aux antipodes de celle de Lucie et qui ne rêve que de faire revenir à la vie d'avant Lucie. Rien n'y fera malgré toutes les manoeuvres entreprises. Lucie choisira d'entrer dans les ordres. Ceux d'une congrégation religieuse ou l'on fait voeux d'obéissance, de travail, de silence et où le corps ne doit plus être qu'un support ; toute féminité doit être écartée et ou dans ce lieu retiré du monde, tout est régenté par la Mère supérieure. Il y règne une atmosphère, que je ne qualifierais pas de terreur mais de soumission totale, bien entendu pour être digne en tant que novice d'être choisie comme épouse du Christ. Maëlle Guillaud rend parfaitement compte des tensions, des jalousies, des rancoeurs, des enjeux de pouvoirs, des abaissements, des punitions corporelles, des luttes contre ce corps jeune qui se rebelle d'être aussi mal traité d'abstinence. Vous serez surpris de l'attitude de ses soeurs, qui prônent à l'extérieur l'amour de Dieu et qui à l'intérieur de cette congrégation, sont les plus féroces entre-elles. Ne tombez pas malade ! Si vous avez besoin de voir le médecin, se sera que sur autorisation de Mère supérieure et accompagnée jusque dans le cabinet. Vous ne serez pas autorisée à prendre en main l'ordonnance qui vous sera remise. Seule par votre soeur chaperon à le droit et c'est d'ailleurs qui rentrée au couvent la remettra à Mère supérieure. D'ailleurs Si vous êtes malade, ne craignez rien Dieu vous délivrera de vos maux. Priez ma soeur ! Les médicaments seront celui que délivrera Mère supérieure et aucun autre. A table que vous aurez tout intérêt à le prendre avec votre repas ou rien ne doit être laisser dans votre assiette même si vous n'êtes pas en état d'ingurgiter la mixture que l'on vous sert. ! Oui, tout cela vous le lirez. Vous découvrirez comment les parloirs, sont autorisés aux membres de la famille, mais aussi comment se fait jeter la maman de Lucie venue la voir, s'inquiétant de sa santé. Dans cet univers Lucie la rebelle, va se plier aux règles, prendre l'habit est devenir Soeur Marie-Lucie. Son chemin qui ne sera pas un long fleuve tranquille je vous laisse le découvrir, mais ne croyez pas que ce livre est un pamphlet contre la religion. C'est plus une photographie de cette vie cloitrée dans ce monastère, éclairée Dieu merci par de belles histoires d'amitié. Lucie ou la vocation de Maëlle Guillaud s'ouvre aussi sur une affaire, qu'il ne faudrait pas ébruiter. La hiérarchie catholique saisie, va prendre les mesures pour que celle-ci ne sorte pas des murs. Hé oui, dans ce livre il y a aussi du suspens et comme dans un thriller tous les coups sont permis. Lucie ou la vocation est un premier roman de Maëlle Guillaud qui est très bien écrit, vif, intense et qui parviendra j'en suis sûr à vous surprendre comme je l'ai été très agréablement. Bien à vous.
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Je ne sais pas pourquoi, j'ai lu ce roman : la couverture ou le sujet ? Une histoire d'initiation au renoncement, une histoire de foi en soi, en une instance supérieure ...
Lucie est une jeune fille des années 2000, elle a perdu son père et elle veut devenir religieuse. Lucie a une amie qui est comme une soeur pour elle qui ne comprend pas sa démarche. Lucie porte bien son nom : elle est illuminée par sa conviction, sa soumission désirée à Dieu, sa volonté de s'effacer pour n'exister que dans son amour à ce dernier. Pas simple de se retirer du monde en espérant trouver la paix et qu'on est confronté à un univers aussi agressif car fermé sur lui même, que l'extérieur.
J'ai eu du mal à rentrer dans ce texte, mais je n'ai pas regretté ma persévérance. Foi, amour, oubli de soi pour devenir plus grande que ses pensées, Maëlle Guillaud a écrit un fort beau livre.
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J'ai passé 200 pages dans un couvent. Auprès d'elle. Lucie.

J'ai entendu les silences de ce lieu. J'ai capté sa ferveur, son incrédulité. J'ai deviné ses moments d'incertitude. D'abandon. D'incompréhension, de perdition. J'ai ressenti ses forces comme ses faiblesses.

J'ai appris à la connaître. Je m'y suis attachée. Je ne voulais plus la quitter. Elle en a traversé des instants difficiles, ce qu'une vie à huis-clos peut représenter. Offrir sa vie au Créateur, à Celui qu'on épouse, se sacrifier pour Lui, se priver des jouissances de la vie, pour en vivre une autre, à ses côtés. Entourée de ses soeurs, sous les ordres des mères supérieures successives, le chemin n'est pas aisé. Mais Lucie sait nous charmer, nous apprivoiser.
Cette vocation qu'elle a et pour laquelle elle se bat, s'impose à ses proches, tantôt avec justesse tantôt avec maladresse.

Une chose est sûre, Maëlle Guillaud a bien une vocation : celle de nous raconter une si prenante et envoûtante histoire. Celle de nous faire decouvrir Lucie au fil de son écriture délicate. Elle provoque l'attachement, comme une dépendance, à la vie de Lucie… J'ai eu du mal à lui dire au revoir… mais qui sait, peut être qu'un jour, je recroiserai son chemin au détour de quelques pages d'un joli futur roman…
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A travers ce récit, le lecteur plonge dans un univers clos à savoir celui des congrégations que l'auteure nous dépeint avec beaucoup de justesse. Loin des images d'Épinal, c'est un univers sans concession qui nous est dépeint avec beaucoup de réalisme (dureté de l'enfermement, terreur que fait régner la mère supérieure, etc..).
On ne peut qu'adhérer à ce livre dont l'originalité réside dans l'alternance entre deux narrations, d'une part celle de Lucie qui découvre la foi en Dieu et prend la décision de lui vouer sa vie et d'autre part celle de Juliette qui ne comprend pas le choix de son amie.

Lien : http://lescoupsdecoeurdecmet..
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C'est un petit livre qui se lit très rapidement mais qui personnellement m'a mise en colère. Comment peut-on accepter toutes ces humiliations ? Lucie décide de rentrer dans les ordres et de ce fait rentre dans un prieuré. Mais sa vie et les relations avec les autres soeurs ne vont pas se passer du tout comme elle le souhaitait. Lucie espère, Lucie persévère mais Lucie doute. L'auteure retrace sur plusieurs années la vie de Lucie dans cet environnement qui est tout sauf « Saint ». Au risque de heurter certains, ce monde eucharistique comporte certains parallèles avec une secte où se mélangent l'abus de pouvoir et la réprimande. La fin est tout aussi déroutante que ces 10 années passées dans ce prieuré.
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Du premier roman de Maëlle GUILLAUD, "Lucie ou la vocation" je n'ai fait qu'une bouchée mais je l'ai savouré et m'en suis régalée du début à la fin.

Le titre porte en lui seul l'histoire. C'est celle de Lucie, étudiante en khâgne, amie de Mathilde et Juliette. Elle est dans le doute quant à son avenir, ses études, les luttes et la rivalité lui pèsent. Elle se sent amoureuse, amoureuse non pas d'un homme, mais de Dieu. Lucie a la vocation et entre au couvent. A partir de là, une autre vie commence.

Je le dis d'emblée, ce roman m'a fascinée, captivée, emportée. L'auteur, à coup de jolies phrases courtes, précises, à l'aide de réflexions parfaitement agencées et documentées, nous fait pénétrer dans la vie communautaire d'un couvent. Je me suis trouvée totalement embarquée au coeur de cette institution où, contrairement à ce que l'on pourrait penser, tout n'est pas amour. J'ai souffert au même titre que Lucie, qui entrée là pour se donner totalement à son "grand amour", se trouve confrontée aux bassesses humaines fussent-elles religieuses. Car, elle n'a pas hésité, pour accéder à ce fiancé extraordinaire au sens premier du terme, à faire voeu de chasteté, de silence, de pauvreté, d'obéissance. J'ai partagé toute la sensualité présente dans sa recherche de la foi, les prières, les sacrifices. J'ai douté en même temps qu'elle et j'ai espéré, espéré jusqu'au bout qu'elle quitte ce monde aux espérances bafouées.

Le récit est bouleversant de confiance trahie, d'oubli de soi, du pouvoir de l'église capable des pires stratagèmes pour faire plier ses brebis, les humilier, les retenir. La fin, que naturellement je ne divulguerai pas, prend une force particulière au moment où l'actualité fait souvent état de foi, de religion, de spiritualité.

L'honnêteté me pousse cependant à reconnaître que, sans cette aventure des "68 premières fois", je serais passée à côté de ce fabuleux roman et c'eût été une grossière erreur. Mais ce n'est pas de Dieu dont je suis tombée amoureuse mais bien de l'écrit de Maëlle Guillaud, une magnifique plume.
Un véritable bijou.
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J'ai découvert ce premier roman grâce à un service de presse et j'ai également assisté à une rencontre avec l'auteur. Je suis contente d'avoir eu cette occasion car je ne sais pas si la thématique m'aurait attirée de prime abord. Et pourtant, je suis ravie d'avoir pu faire cette découverte : je suis tout de suite entrée dans l'histoire et je l'ai dévoré dans la soirée !

Le récit alterne le point de vue de Lucie et celui de sa meilleure amie qui ne comprend pas son choix mais continue de lui rendre visite afin de ne pas perdre le lien. L'auteur nous propose donc les deux opinions : Lucie, convaincue de trouver dans cette vocation un épanouissement et un accomplissement, Juliette qui y voit un emprisonnement, un suicide social. Je trouve que l'auteur a traité ce sujet avec beaucoup de pudeur et une réelle volonté de ne pas faire un portrait à charge. Les intrigues de la congrégation ne mettent bien sûr pas à l'honneur l'Eglise mais le roman s'intéresse plutôt à la psychologie des personnages. Les deux amis sont très touchantes, chacune à leur manière, et l'on s'y attache très rapidement. Je n'ai pas pu fermer le roman avant la fin, complètement captivée par cette histoire et ce portrait de femme. La forme est également travaillée : l'écriture est sobre, rythmée et bien ciselée. Ce roman se lit donc avec beaucoup d'aisance. Une belle découverte parmi cette rentrée littéraire !
Lien : https://lecturesdemistinguet..
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Je me suis toujours méfiée des livres parlant de foi et de vocation. Il est vrai que le plus souvent on tombe soit sur le livre d'un fan béat de tel ou tel saint soit sur un auteur dont les fantasmes nous pondent un énième opus des "oiseaux se cachent pour mourir" en plus, le hasard fit que ce livre est écrit par une éditrice or ma dernière critique concernait "le sourire du diable" dans lequel je me posait la question de savoir si un éditeur est capable d'écrire un roman.

Par quoi commencer ?

D'abord j'ai lu le livre en quelques heures seulement, c'est vous dire comme il m'a passionné mais pas uniquement par son écriture.

Le livre de Maelle Guillaud pose de façon élégante et sensible des questions telles que "qu'est-ce que la foi ?", "jusqu'où peut-on aller pour la vivre ?" et surtout "comment rester fidèle à soi-même ?" et y répond avec justesse et émotion.

Pourtant ne croyez pas que vous n'allez que lire un livre sur les questionnements de Lucie par rapport à sa foi. En effet, un mystère (que je ne dévoilerai pas) va bousculer toutes nos certitudes, et celle de l'héroïne, et accélérer le rythme de ce livre au point de nous faire dévorer les pages qui prennent tout à coup un goût de roman policier.

Parlant de rythme d'ailleurs, ce qui m'a le plus frappée dans ce livre c'est qu'il est écrit, comme le serait un morceau de musique classique : chaque personnage, chaque voix a sa propre histoire, sa propre opinion sur le sujet mais ensemble ils forment la plus belle des compositions.

Que ce soit la voix pleine de grâce de Lucie, celle pleine de rancune et d'amour de Juliette son amie ou de douleur de sa mère. Que ce soit celles des nonnes unies ou discordantes ou même celle du Vatican distant mais stoique, toutes sont nécessaires et complémentaires pour comprendre notre héroïne et ce qu'elle traverse. Cependant, alors que la question religieuse est d'actualité et qu'il serait tentant dans un roman sur ce sujet d'y inclure sa propre opinion, l'auteure se garde bien de parler pour elle ou à la place de ses personnages ce qui les rends totalement crédibles. Tout au plus entend on un peu sa voix au travers de celle du père Simon qui dira page 184 "....lorsqu'il parle d'absolu. de cette vaine quête qui ne conduit qu'à l'embrigadement....".

"Lucie ou la vocation" est un vrai joyau pour premier roman. Il traite d'un sujet sensible avec émotion, grâce et élégance. C'est avec un pincement au coeur que je quitte Lucie au moment où sa vie prend un nouveau tournant et je me prends à espérer d'être le témoin des nouvelles questions que le futur amènera sur sa vocation et sur le monde en général.

Je mets 1 étoile pour l'écriture fine et élégante de l'auteure et sa capacité à nous rendre passionnants les moindres questionnements de Lucie

Je mets 1 étoile pour l'histoire qui a su poser les bonnes questions sans tomber dans la mièvrerie ou le fait divers

Je mets 1 étoile pour les personnages, tous plus attachants les uns que les autres.

Pour la couverture (dont la photo de cette silhouette en blanc dans une forêt glacée, illustre à elle seule l'état d'esprit de l'héroïne) il y aurait beaucoup de choses à dire mais elle représente tellement bien l'histoire du livre que ce serait totalement le spoiler aussi c'est avec plaisir que je donne cette étoile et j'espère voir beaucoup de commentaires dessus sur le blog.

Je mets 1 étoile sans hésiter pour la recommandation car c'est pour moi un livre qu'il faut avoir lu.
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" Ce livre nous interroge sur nos limites, sur jusqu'à nous sommes prêts à aller pour vivre notre vie comme nous l entendons ou comme elle est dictée par un engagement. ..
En effet, je trouve que renoncer à sa famille,à ses amis est un choix dur, atroce qui m'arracherait le coeur. Je me pose la question de savoir si je serais vraiment prête à tout sacrifier au nom d'un idéal, d'une personne, un boulot et je ne pense pas. En effet, qui si ce n'est nous même, peut décider de l'orientation à donner à notre vie? le renoncement à nos habitudes , nos repères est une décision difficile à prendre mais Lucie a réussi à surmonter cela... Malgré ses doutes, ses peurs qu'elle a combattu à la force de son caractère, elle a découvert d'autres choses, une vie totalement différente, d'autres facettes d'elle-même,. LE dépassement de soi et de ses limites est souvent positif, encore faut il pouvoir faire céder ses propres barrières. Se lancer des petits défis quotidiens est un bon entrainement selon moi!
"Il fait écho à notre douloureuse actualité bouleversée par certains au nom d'une vocation ou d'une foi les entrainant parfois à franchir les limites légales."
(effectivement mes propos ne sont pas clairs donc je vais reformuler le tout différemment)
Ce texte fait écho à notre quotidien où des centaines de personnes se battent tous les jours, souvent seules de leurs côtés pour combattre une maladie, un fléau climatique, une injustice, qu'elles soient ou imprégnées de foi . D'autres sont prêts à sacrifier leur vies, à se dépasser afin d'aider les autres et ce courage, cette bravoure est à saluer et à faire croitre. Mais la foi ou tout autre idéal ne peut pas non plus tout justifier et tout légaliser: les limites judiciaires doivent être respectées (c'est bien les seules.. après franchir nos limites personnelles est propre à chacun-e)" Ce livre nous interroge sur nos limites, sur jusqu'à nous sommes prêts à aller pour vivre notre vie comme nous l entendons ou comme elle est dictée par un engagement. ..
En effet, je trouve que renoncer à sa famille,à ses amis est un choix dur, atroce qui m'arracherait le coeur. Je me pose la question de savoir si je serais vraiment prête à tout sacrifier au nom d'un idéal, d'une personne, un boulot et je ne pense pas. En effet, qui si ce n'est nous même, peut décider de l'orientation à donner à notre vie? le renoncement à nos habitudes , nos repères est une décision difficile à prendre mais Lucie a réussi à surmonter cela... Malgré ses doutes, ses peurs qu'elle a combattu à la force de son caractère, elle a découvert d'autres choses, une vie totalement différente, d'autres facettes d'elle-même,. LE dépassement de soi et de ses limites est souvent positif, encore faut il pouvoir faire céder ses propres barrières. Se lancer des petits défis quotidiens est un bon entrainement selon moi!
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(effectivement mes propos ne sont pas clairs donc je vais reformuler le tout différemment)
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En effet, je trouve que renoncer à sa famille,à ses amis est un choix dur, atroce qui m'arracherait le coeur. Je me pose la question de savoir si je serais vraiment prête à tout sacrifier au nom d'un idéal, d'une personne, un boulot et je ne pense pas. En effet, qui si ce n'est nous même, peut décider de l'orientation à donner à notre vie? le renoncement à nos habitudes , nos repères est une décision difficile à prendre mais Lucie a réussi à surmonter cela... Malgré ses doutes, ses peurs qu'elle a combattu à la force de son caractère, elle a découvert d'autres choses, une vie totalement différente, d'autres facettes d'elle-même,. LE dépassement de soi et de ses limites est souvent positif, encore faut il pouvoir faire céder ses propres barrières. Se lancer des petits défis quotidiens est un bon entrainement selon moi!
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" Ce livre nous interroge sur nos limites, sur jusqu'à nous sommes prêts à aller pour vivre notre vie comme nous l entendons ou comme elle est dictée par un engagement. ..
En effet, je trouve que renoncer à sa famille,à ses amis est un choix dur, atroce qui m'arracherait le coeur. Je me pose la question de savoir si je serais vraiment prête à tout sacrifier au nom d'un idéal, d'une personne, un boulot et je ne pense pas. En effet, qui si ce n'est nous même, peut décider de l'orientation à donner à notre vie? le renoncement à nos habitudes , nos repères est une décision difficile à prendre mais Lucie a réussi à surmonter cela... Malgré ses doutes, ses peurs qu'elle a combattu à la force de son caractère, elle a découvert d'autres choses, une vie totalement différente, d'autres facettes d'elle-même,. LE dépassement de soi et de ses limites est souvent positif, encore faut il pouvoir faire céder ses propres barrières. Se lancer des petits défis quotidiens est un bon entrainement selon moi!
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(effectivement mes propos ne sont pas clairs donc je vais reformuler le tout différemment)
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LUCIE OU LA VOCATION DE L'AUTEUR MAELLE GUILLAUD 200 PAGES EDITIONS HELOISE D'ORMESSON SORTIE LE 18 AOUT 2016

Un premier roman, un livre excellent, coup de coeur
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