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Citations sur La première femme (8)

L'écrasement des petits par les grands, le mépris du puissant pour le faible, du natif d'Istanbul pour le provincial formaient les piliers du système.
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C'est moi qui ai lu Pierre Loti. Bien plus tard, à Paris, j'ai imaginé son Istanbul qui ne ressemblait en rien à l'Istanbul d'un adolescent turc de seize ans.
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L'Istanbul musulman est si loin ! Pourtant il suffirait de franchir le pont d'Ounkapani pour se retrouver là-bas avant la nuit noire, déambulant entre les maisons de bois à un étage du quartier de Suleymaniyé. Istanbul y serait pareil à n'importe quelle bourgade anatolienne, avec ses rues poussiéreuses où des enfants joueraient à cache-cache, ses terrains vagues, ses épiceries aux murs couverts de toiles d'araignée, ses chiffonniers, ses porteurs d'eau, ses marchands de yogourt.
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Il suffisait de tendre la main et de prendre un livre pour oublier. Pour oublier et se souvenir.
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Mais Istanbul, qui, depuis sa fondation à la jonction de trois mers, s'étend, s'agrandit et pourrit au gré de sa croissance, ne comporte pas que des ruelles ! De larges avenues furent tracées, les jardins des vieux palais en bois devinrent des places. Plus tard, on bétonna les rives, de hauts buildings s'élevèrent au-dessus des dômes en plomb et des minarets graciles. Oui, tant qu'Istanbul fut la capitale de deux empires, elle resta un village grandiose.
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Un livre pouvait receler tout un monde. [...] Il suffisait de tendre la main et de prendre un livre pour oublier. Pour oublier et se souvenir.
[...]
Lire, ce n'était pas faire main basse sur l'univers, mais s'abandonner au flot d'une voix connue. S'éloigner des objets, du monde, se fondre dans la chaleur d'un corps familier et s'y anéantir.
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[...] car mourir c'est ne pas pouvoir parler, nommer le monde, les joies, les bonheurs, les plaisirs, bref, les beautés, [...].
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[...] il contemple Istanbul étalé à ses pieds. Istanbul est un adolescent à la peau blanche qui transpire au hammam. Son corps sans tache recèle humidité et transparence. De pied en cap, il est rose et cristal. Il a une taille de cyprès, des lèvres de rubis, des dents de perle. Ses yeux sont éternellement lourds du sommeil qui suit l'ivresse. Istanbul, le bourreau des cœurs. Chair tendre à l'exquise fragrance, aux couleurs délicates.
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