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L'histoire est originale : deux couples-amis qui ont traversé les années ensemble, qui se sont construits ensemble. Alors, quand l'un des quatre décède, c'est tout l'équilibre qui est rompu, comme une table sur trois pieds. Chacun tentant de se tenir droit autrement. L'écriture est agréable et parfois quelques réflexions sont très (très) originales, inattendues même... Mais, au final, il me manque quand même ce "je-ne-sais-quoi" qui sortirait le roman d'une légère platitude, même si ce n'est pas désagréable non plus !
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A l'université, Lydia était attirée par Alex. Mais Alex était attiré par Christine. Lydia se marie avec Zachary.
Les quatre amis ont continué à se fréquenter pendant des années malgré les incompréhensions et les non dits .

C'est la disparition de Zachary à 50 ans qui va les bouleverser, profondément et apporter des palettes de couleurs et de nuances à ces relations entre eux ...

La romancière anglaise réussit à étudier avec une précision clinique l'entrelacs des relations qui unit ces quatre amis.et comment l'histoire de deux couples, qui évoluent ensemble et en parallèle toute leur vie durant, dont l'harmonie est soudainement brisée par la mort soudaine de l'un d'entre eux.

Plus les 4 protagonistes de l'histoire gagnent en épaisseur, , et plus leurs rapports gagnent en densité et en ambiguité .

La romancière anglaise, en pleine forme, nous offre un roman tout en profondeur, délicatesse et en questionnements sur les faux semblants de l'amitié.


Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Alex et Christine, Zachary et Lydia. Deux couples, quatre amis de longue date. Ils forment un groupe uni mais qui va voler en éclats lorsque Zachary décède. Dès lors, le groupe va devoir réapprendre à vivre ensemble et chacun va voir affectée sa relation avec les autres.

C'est un récit d'une grande profondeur, mais également d'une grande exigence que j'ai découvert. Je dois bien avouer avoir eu énormément de mal à rentrer dans l'histoire au début, tant la densité proposée m'empêchait d'avancer avec une certaine fluidité dans ma lecture, et pourtant, une fois que j'ai réussi, je me suis laissée intriguer par ce roman.

Beaucoup de densité dans ce récit. L'auteure va décortiquer les sentiments et les états d'âme des quatre personnages principaux, à l'aide de retours en arrière et d'explications sur la manière dont les liens se sont tissés peu à peu. Tessa a réussit à instaurer beaucoup de relief dans son intrigue.

Malgré tout, il ne faudra surtout pas vous attendre à de l'action sous peine de vous retrouver très déçus. Ici, tout passe par la psychologie des personnages, par l'évolution de leurs relations les uns avec les autres, de cette amitié qui se crée, des ces amours qui prennent forme peu à peu.

La plume de l'auteure est élégante et sobre. le style est loin d'être fluide et ce n'est pas une lecture que l'on pourrait qualifier d'aisée. Les chapitres sont très longs. Beaucoup de digressions parsèment les pages. Malgré tout, il faut s'accrocher. Une fois passés les premiers passages et à partir du moment où je me suis habituée à la manière d'écrire de Tessa, cela est devenu très intéressant à suivre.

Un roman dense, empli de beaucoup de profondeur, dans lequel l'auteure va analyser les sentiments et l'évolution d'un groupe d'amis. le manque d'action se fait parfois ressentir, mais cela n'en reste pas moins une lecture intéressante.
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J'ai eu un formidable coup de coeur pour cette plume anglaise que je ne connaissais pas.

Deux couples londoniens, Christine et Alex, Lydia et Zachary, qui se connaissent depuis toujours ou presque, entretiennent des relations fusionnelles. le roman s'ouvre sur l'annonce du décès brutal de Zachary… et tout s'effondre. « Sans Zachary, notre vie est livrée au désordre. de tous, il est bien celui que nous ne pouvions nous permettre de perdre ». L'équilibre entre eux quatre semblait immuable, mais cette disparition redistribue toutes les cartes.

Occasions tardives est un presque huis-clos au souffle puissant, qui couvre différentes époques. Tessa Hadley déroule lentement l'écheveau de personnalités complexes et de relations qui évoluent, voire se métamorphosent. On découvre Christine, Lydia, Alex et Zachary dans la cinquantaine, puis trente ans plus tôt… tellement différents mais déjà eux-mêmes, ou l'inverse. Les êtres s'étoffent à mesure du roman et l'auteure dévoile à merveille profondeur et élans, tout en pointant avec subtilité les ambiguïtés et les silences. Les contours des êtres et de leurs relations sont redéfinis à mesure, perpétuelle mouvance d'un puzzle où les ombres succèdent à des fulgurances. Il y a des révélations et des coups de théâtre, j'ai trouvé cette histoire vraiment passionnante à suivre, et merveilleusement écrite.

La prose de Tessa Hadley est élégante, pleine d'espace et de chaleur, d'acuité et de style. Occasions tardives parle de couples, mais ce n'est pas une romance. C'est une histoire de vie, d'amitié et d'amour, de choix et de résilience, qui questionne avec subtilité et ironie le couple et notre rapport à l'autre… et à nous-même.

J'ai complètement craqué pour ce roman, son précédent, le passé, a déjà rejoint ma pile à lire !

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Le passé, premier contact avec Tessa Harley m'avait conquis. J'ai donc sauté sur la deuxième traduction de cette auteure si habile à sonder les êtres en tenant à distance des émotions et des sentiments habituellement manifestes. Cette étude relationnelle revisite le passé à l'occasion d'un décès qui défait une quatuor apparemment indéfectible. La mort révèle les fissures d'une amitié sinon forcée, à tout le moins orientée. Quatre tempéraments, une diva, une timorée, une bonne âme et un roc. Nous sommes incontestablement en Grande-Bretagne. le phrasé ambivalent, l'autodérision et les états d'âme en trompe l'œil signent les origines de l'écrivain, d'une habileté remarquable à serpenter dans les circonvolutions prévisibles et imprévisibles de la psyché outre-Manche. Sous un ton badin, se cache une grande finesse d'analyse relationnelle. Un régal après avoir vu Downton Abbey au cinéma. Quel dommage ce Brexit !
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Qu'il est plaisant de se faire surprendre par un livre que l'on n'attendait pas forcément ! de Tessa Hadley je ne connaissais même pas le nom, encore moins son premier roman. J'ai ouvert le livre en m'imaginant une histoire un peu convenue, un roman anglais comme on en fait plein. C'est en réalité un roman comme on en fait peu. Impossible à lâcher !

Tout commence par une mort. Celle de Zach, l'ami sur qui on pouvait compter, le mari aimant, celui qui ne faisait jamais de vague, aussi calme que discret. La cinquantaine, Zach les a laissés, aussi désemparés les uns que les autres. Il était celui qu'ils ne pouvaient perdre. Sa perte marquera la leur également. Alexandr, Christine, Lydia et enfin Zachary formaient un quatuor inséparable, où chacun avait trouvé sa place, un quatuor qui était leur équilibre. Alors quand vient la mort de l'un des quatre, plus que de vaciller, cet équilibre implose. C'est tout un travail de morcellement et de modelage qu'entreprend Tessa Hadley. Partant de ce deuil au présent, elle remonte le passé et nous place au moment de leur rencontre. Christine et Lydia sont toutes les deux jeunes étudiantes. Alors qu'elles suivent toutes les deux le même cours de français, Lydia tombe amoureuse de leur prof, de son accent un peu guttural et de ses yeux noisette. Il s'appelle Alexandr, est déjà marié. L'histoire est lancée et les deux filles feront tout pour que l'amourette entre Lydia et Alex ait lieu. Quand Lydia comprend que son mariage part à la dérive, elle prend les choses en main et commence à le courtiser assidûment. Et pour ne pas laisser tomber son amie, Lydia se met en tête de lui présenter le meilleur ami d'Alex : Zach. Les prémisses du quatuor sont nées.

Le délitement des amitiés

Mais pourtant, le roman commence avec deux couples : Christine et Alex, Zach et Lydia. Alors que s'est-il passé ? Pourquoi ce revirement ? C'est bien là le véritable sujet du roman de Tessa Hadley : essayer de mettre à nu l'entrelacs des relations qui unit ces quatre amis. Car plus les personnages gagnent en épaisseur, prennent de la place dans l'intrigue, et plus leurs relations deviennent confuses, ambigües. Il y a des affinités électivesde Goethe dans ce roman ! Alors que je pensais lire un simple roman sur la jeunesse et les amitiés qu'elle crée, je me suis très vite rendu compte que ce quatuor contenait quelque chose de bien plus mystérieux, qu'il n'était lisse que d'apparence et que le ciel bleu qu'ils s'efforçaient tous d'afficher taisait d'énormes orages. Rien d'angoissant ou d'inquiétant, mais on sent tout le poids des silences et des non-dits. Cet équilibre précaire tient, chacun s'accommodant regards absents des autres, leur répondant par sa propre brume. Mais la mort de Zach brisera définitivement ce semblant d'équilibre. Tous à présent au bord de leur propre rupture, ils devront tenter de faire le deuil d'un être proche, en voyant leur amitié se déliter. Et leur vie avec. Dès lors, aucun secret ne va réapparaître, non ; ils ont toujours vécu avec, ils ont pu vivre avec, les fondant dans les ombres du quatuor. Mais les secrets que l'on feint connaître sont les plus dévastateurs. La perte de Zach a ouvert une brèche et les vents de l'amertume passée et des rancoeurs éternelles s'engouffrent à présent, déferlant sur les trois amis comme une tempête au souffle irascible. Faisant voler leurs névroses et ouvrant des fêlures désormais incolmatables. Peut-on alors vraiment affirmer que tout ce qui s'est déroulé appartient au passé ?
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Retour en Angleterre avec un roman tout en délicatesse et finesse, en langueur, en sentiments. en questionnements, Occasions tardives est un doux récit sur un quatuor, l'histoire de deux couples, qui évoluent ensemble et en parallèle toute leur vie durant, dont l'harmonie est soudainement brisée par la mort soudaine de l'un d'entre eux. Roman de l'intimiste, ou quand un apparent et fragile équilibre se brise, les liens restants se dissolvent et se renouent différemment. J'aime les ouvrages ou les auteurs piochent dans le quotidien, dans l'ordinaire, des vies, des personnes et qui savent les explorer, les analyser subtilement et les sublimer par leur écriture. C'est le talent de Tessa Hadley, qui ne se départ pas de son habitude de décrire les femmes et les relations familiales en général.

Deux couples amis, quatre intimes. Alex et Christine face à Zachary et Lydia. Zach meurt, le monde de ces trois qui lui survivent tombe en lambeaux. Il y a évidemment la stupeur, le temps du choc. Puis vient le temps l'introversion, l'introspection celui des souvenirs, des regrets, des occasions ratées, puis vient le temps des occasions tardives. Chacun gère à sa façon, le couple encore vivant prend en charge et gère la veuve, qui a depuis son mariage totalement désappris à vivre seule. L'intimité à quatre est une chose, l'entente à trois est instable, l'équilibre est compliqué à atteindre et à garder, la place du quatrième est désormais vacante. D'autant que Christine et Lydia, les deux femmes, sont de caractère opposé et que l'exubérance et l'égo de la seconde finit par l'emporter sur la discrétion de la première.

Les quatre amis ont été si proches les uns des autres, que cette proximité se ressent jusqu' liens qui unissent les filles de chacun des couples, dévouées l'une à l'autre. Et si Grâce a perdu son père, c'est Alex qui prend le relais de la figure paternelle, et si le mari a disparu, Alex prend peu à peu sa place en tant qu'époux. Drôle de roman sur l'intimité fusionnelle qui tourne à une étrange confusion des rôles. Si Lydia sait s'oublier derrière son époux, et c'est finalement ce qui plait à Alex en elle, Christine, l'artiste peintre, a su trouver plus tôt dans la compagnie de Zachary, propriétaire d'une galerie, une oreille bienveillante, et plus que tout, complémentaire. C'est une sorte de chassé-croisé, plus que de vaudeville en réalité, qui ouvre la voie à l'émancipation de l'une car ce récit n'a rien de vulgaire, même lorsque le mari adultère faute chez l'amie de sa femme.

c'est un rééquilibrage des forces, qu'esquisse là, tout en maitrise, l'auteure anglaise, ou Lydia retrouve une vie de couple tandis que Christine commence véritablement la sienne. Sous de faux airs de tranquillité, d'une apparente placidité, qui relève de ce flegme anglais, se dévoile un récit à clefs qui contient de plus profonds enjeux qu'il n'en laisse paraître au prime abord et l'intériorité d'une Christine qui fourmille de questions. Il y a beaucoup d'Henry James chez Tessa Hadley. Dans le souffle de ses personnages, celui de son phrasé, de son style, on se laisse emporté par cette apparente impassibilité qui contient en réalité une vie intérieure riche, qui ne demande qu'à s'exprimer. A travers le retour à cette jeunesse ou les deux femmes se sont liées d'amitié, et à travers l'histoire d'amitié de ces deux couples, qui révèle des épisodes pour le moins inattendus, c'est une Christine plus complexe et profonde qu'il n'y paraît au prime abord. Si elle paraît peut-être un peu mièvre, sa personnalité prend du relief, la couche de vernis s'effrite et laisse entrevoir une femme passionnée, alors trop bridée par un mari un peu trop conservateur et narcissique.

Avec le recul, ce livre se laisse redécouvrir avec plaisir, grâce à cette réflexion sur ce jeu de couples, qui était à un moment donné reparti de façon différente. Réfléchir au fait de savoir jusqu'à quel point l'amour est suffisant pour établir un couple fonctionnel pendant des décennies. C'est un ballet que Tessa nous présente là à travers les différentes étapes des deux couples qui se côtoient, se mélangent, se séparent, des amants qui se frôlent, se tournent autour, s'agrippent l'un à l'autre dans des étreintes avides. Tout finit par prendre sens, à la fin d'un ultime cheminement, qui est celui de Christine, Lydia et Alex s'étant complétés, le même que nous accomplissons avec elle.

C'est un roman que j'ai finalement apprécié à sa juste valeur, de façon mesurée et tempérée, ce n'est pas le genre de roman, à mon sens, pour lequel on s'enthousiasme de façon irrationnelle Il demande un peu de patience, un peu de persévérance, les états d'âme des uns, des autres, ont la fâcheuse tendance de traîner en longueur, à s'éterniser en moult détails moins pertinents, mais qui, après tout, font partie de ce jeu de lenteur, de constance, mais aussi d'indolence apparente qu'est celui de l'écriture, et du récit, de Tessa Hadley.


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Lydia aime Alex.

Christine, la meilleure amie de Lydia, sort avec Zach, le meilleur ami d'Alex.

Mais Zach est amoureux de Lydia et finit par l'épouser. Alors, naturellement, Alex et Christine se marient eux aussi.

Trente ans et deux enfants plus tard, Zach meurt subitement, déséquilibrant l'harmonie des deux familles.

C'est peu dire que je me suis ennuyée au cours de cette lecture. Artistes incompris, pauvre petite fille riche et conflits de générations sans saveur.

A lire au lit, un verre de gin à la main.

Lien : https://lucioleetfeufollet.c..
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Quatre personnages amis depuis l'université voient leur vie bouleversé après la mort de l'un d'entre eux. Mais finalement, ce renversement n'était-il pas latent ? Entre les faiblesses de chacun et les liens profonds mais fragiles, on plonge dans l'univers petit mais qui se voudrait grandiose de personnages qui n'en finissent pas de se débattre avec leur névrose. le livre est dense de ce point de vue mais l'écriture très précise de l'autrice permet de mettre à distance ce malaise profond, assez banal sans quoi le lecteur serait embarqué malgré lui. Il y a une grande finesse dans l'analyse des personnages : on pourrait résumer l'intrigue en deux lignes mais cela serait trahir ce roman qui explore la construction et déconstruction des liens amoureux et amicaux sur 30 ans.
( + La couverture de chez 10/18 me semble bien plus parlante et attrayante que celle de Christian Bourgois)


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Quatre personnages principaux et quelques personnages satellites auxquels je n'ai pas su m'attacher (ni à travers leur description physique, ni à travers les dialogues), pas plus qu'à l'histoire d'ailleurs... J'ai abandonné la lecture de ce livre à la 225ème page... Trop de longueurs à mon goût, des scènes décousues, beaucoup d'informations qui se veulent contextualisantes, mais qui desservent le rythme de ce roman... C'est vraiment dommage car le décor (artistique et littéraire) était prometteur... vbk
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