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Citations sur N'oublie pas de vivre : Goethe et la tradition antiqu.. (14)

Cette idée de l'illusion de la liberté se retrouvera chez Schopenhauer...
L'homme ne fait jamais que ce qu'il veut, affirme Schopenhauer, et pourtant il agit toujours nécessairement. La raison en est qu'il est déjà ce qu'il veut, car de ce qu'il est découle naturellement tout ce qu'il fait, et il ne peut pas être autrement.
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Je n’ai pas la prétention d’affirmer que le consentement à l’être proposé par Goethe et hérité en partie des stoïciens et de Spinoza, soit la réponse la plus parfaite au problème tragique de l’existence humaine. Je me contente de proposer un modèle qui peut convenir ou non à tel ou tel lecteur. Pour ma part, je suis séduit par cette attitude d’émerveillement. Toutefois, j’ai depuis longtemps des scrupules que j’ai exprimés plusieurs fois déjà. D’une part, cette attitude intérieure n’est-elle réservée qu’à des privilégiés ? Et, d’autre part, peut-on se résigner à acquiescer à l’immense souffrance dans laquelle est plongée la plus grande partie de l’humanité, broyée par les appétits de pouvoir et de richesse, ou par le fanatisme aveugle d’un petit nombre d’hommes sans scrupules ?
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Ce qui compte aux yeux de Goethe, ce n'est pas de parler, mais de penser et d'agir.
Penser et agir, agir et penser, c'est la somme de toute sagesse (...). L'un et l'autre doivent éternellement alterner leur effet dans la vie comme l'aspiration et l'expiration. Il faut soumettre l'action à l'épreuve de la pensée et la pensée à l'épreuve de l'action.
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Tiré et traduit de Amyntas de Goethe
Qui se livre à l'amour tient-il compte de sa vie ?
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Persuade-toi que chaque jour nouveau qui se lève sera le dernier. C'est alors avec gratitude que tu recevras chaque heure inespérée.
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Ma formule pour ce qu'il y a de grand dans l'homme est amor fati: ne rien vouloir d'autres que ce qui est, ni dans le futur,ni dans le passé, ni dans toute éternité. Ne pas se contenter de supporter l'inéluctable, et encore moins de le dissimuler - car tout idéalisme est une attitude de mensonge à l'égard de l'inéluctable - mais l'aimer.
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Mais jouir de la vie, c’était aussi, pour lui, trouver sa joie dans l’existence elle-même, dans ce qu’il y a de merveilleux dans l’activité du corps et de l’esprit. C’était enfin communier à la joie que trouve dans son activité cet « agir éternel et vivant » dans lequel « nous avons la vie, le mouvement et l’être. »
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C’est le propre de l’homme antique de se réjouir spontanément, inconsciemment de sa propre existence, sans passer, comme le font les Modernes, par le détour de la réflexion et du langage. Telle est, précisément, aux yeux de Goethe, la santé antique. Il aurait certainement volontiers accepté de considérer, comme Plotin, que c’est la santé qui est inconsciente, parce qu’elle est conforme à la nature, et que la conscience correspond à un état de trouble, à un état de maladie : plus une activité est pure et intense, moins elle est consciente.
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Il faut, au contraire, reconnaître que chaque instant présent n’est pas trivial, qu’il est nécessaire d’en découvrir la richesse et la valeur, de déceler en lui la présence de l’idéal, soit parce qu’effectivement il est riche et prégnant par l’intensité de l’expérience qu’il fait vivre, soit parce que l’on peut lui donner une valeur morale, en répondant aux exigences du devoir, soit parce que la poésie ou l’art parviennent à l’idéaliser. C’est seulement grâce à cette prise de conscience de la valeur du présent que la vie peut retrouver sa dignité et sa noblesse.
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Pour Goethe, nous l’avons dit, les Anciens savaient vivre dans le présent, dans la « santé du moment », au lieu de se perdre, comme les Modernes, dans la nostalgie du passé et du futur.
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