A qui demanderai-je un souvenir de celle qui est partie ? Ce qu'a murmuré la brise, avec la brise s'est enfui.
La flamme de la séparation cruelle me consume tout entier. Ô vent du soir, rafraîchis-moi de ton haleine, mais que cette haleine soit embaumée de son parfum.
Prends la vie comme tu prends cette coupe, le sourire aux lèvres, même si ton coeur saigne. Ne gémis pas comme un luth et cache tes blessures !
A l'heure de l'adieu, en partant loin de toi, mes yeux se sont vidés tout d'un coup de lumière et je suis resté aveugle à force de pleurer.
En pleine angoisse, ne perds jamais l'espoir, car la moelle la plus exquise est dans l'os le plus dur.