Comment ne pas se gâcher la vie

Les premiers défauts auxquels vous êtes sensible,lorsque vous êtes victime d'un schéma d'abandon-carence affective,sont la froideur,la distance,l'inaffectivité,l’égoïsme ou l'absence de générosité.

L’indifférence arbitraire. C'est ce que l'on fait lorsque l'on tire des conclusions sans preuve.

La généralisation.
Cette distorsion fréquente résulte du fait de tirer une loi d'un événement aléatoire. Elle est souvent associée à des expressions du type:"toujours","jamais","personne,"tout le monde","aucun".

L'abstraction sélective consiste à ne retenir qu'un détail d'une situation au lieu de la prendre dans sa globalité.

Ce qui vous intéresse préférentiellement,ce sont les gens,les sentiments et l'amour.Vous aimez les films sentimentaux,les activités où il y a de réels échanges entre les gens.Vous recevez beaucoup d'amis.

Vous ne vous attachez qu'à des personnes égoïstes,peu démonstratives.

Pour plus de résultats thérapeutiques,
il est préférable d'avoir des motivations propres
plutôt qu'être poussé par l'entourage.

Faites le point sur les trois piliers de votre existence :
- Loisirs - amitiés
- Profession ou scolarité
- Vie amoureuse et familiale
Sont-ils équilibrés ?

Sinon, lequel est le plus développé et pourquoi ?
Avez-vous par exemple l'impression d'avoir favorisé votre vie professionnelle car il s'agit d'un domaine "sûr" où l'on risque moins de déceptions ?
Ou Est-ce votre vie amoureuse avec votre partenaire dont vous vous sentez dépendre exclusivement au point que si elle ou il disparaissait, votre existence perdrait tout son sens ?

Planifier ses priorités, c'est reprendre du contrôle sur sa vie.
Cela permet de ne pas se retrouver esclave d'un "pilier" au détriment d'un autre. Idéalement, il faudrait accorder autant d'importance à sa vie amoureuse et familiale, à son travail et à ses amis et ses loisirs. C'est un trépied.
En cas de déficience ou de perte d'un de ces secteurs, l'existence des deux autres permet de rester en équilibre.

Comment agit l'environnement ?
La constitution d'un schéma dépend aussi largement de facteurs liés à l'environnement.

- Le milieu scolaire, les relations avec les autres enfants,
une disgrâce physique,
une origine sociale différente de celle de vos camarades (...)

- Le rang dans la fratrie : les attentes parentales sont différentes en fonction du rang de naissance ; plus pressantes pour les aînés, elles conditionneraient, par exemple, les grandes lignes de nos orientations professionnelles et notre plus ou moins grande soumission à l'autorité.
On peut donc imaginer que les aînés héritent souvent plus directement du poids des schémas familiaux, qu'ils auront tendance à reproduire.
Quant aux derniers-nés, leur statut de "petit" les placera plus volontiers dans des difficultés de reconnaissance et d'estime d'eux-mêmes.

- L'enfant qui vit dans un pays en guerre ou sous un régime totalitaire, qui côtoie la violence, la mort, l'arbitraire, sera beaucoup plus gravement marqué par le contexte général que par le contexte particulier de sa propre famille. (...)

Les traitements des conséquences de traumatismes psychologiques dus à l'environnement sont spécifiques, et nécessitent une prise en charge particulière.

Etre conscient de son ou ses schémas et, pour ce faire, revenir sur le passé est donc capital pour sortir de la répétition.
La répétition, en effet, est inhérente à l'existence d'un schéma.

Elle est pourtant rarement consciente et quand elle l'est, nous en sommes esclaves. Nous répétons :

- en MAINTENANT un schéma : nous faisons des choix relationnels et professionnels qui recréent les circonstances douloureuses de notre enfance.

- en EVITANT ou en COMPENSANT notre schéma,
pour éluder la souffrance affective.
Notre schéma devient alors plus difficile à modifier puisque nous nous le dissimulons inconsciemment. Nous faisons, par contre, subir à nos enfants et à nos proches les conséquences de ce schéma que nous fuyons, et il est fort à craindre qu'il se perpétue de génération en génération.