Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigoureux

Globalement ce fut une lecture agréable, et sur une sujet qui me tient à coeur. L'écriture est fluide, la construction autour des trois personnages féminins donnent du rythme et de l'intensité aux personnages.
Ces trois femmes traversent la seconde guerre mondiale de manières différentes et parallèles à la fois. Trois visions de l'horreur de cette époque : l'américaine charitable et engagée, la polonaise révoltée et insoumise, et pour finir l'allemande loyale à son pays quitte à devenir un monstre.
Certains passages trop longs ont, à mon sens, desservi l'intrigue et la promesse de départ. Depuis plus d'un an dans ma PAL peut-être que j'en attendais trop, ou est-ce le confinement qui a joué sur mes perceptions ? ...

Il est difficile de parler d'une lecture concernant la Shoah sans dire que l'on a été conquis ou sous l'effet d'un énorme coup de coeur. Et pourtant c'est le cas.
Je ne peux pas dire non plus que je n'ai pas aimé car ce roman a cependant beaucoup de qualités.
Mais je n'ai pas réussi à m'attacher plus que ça aux personnages, malgré les atrocités vécues par les femmes à Ravensbruck.
Cependant il était intéressant, pour ne pas dire ahurissant, de voir en simultané les horreurs vécues dans les camps de concentration entre autres et la vie futile qui continuait pour les américains.
Jusqu'à l'émergence d'une certaine prise de conscience.
Ce roman est écrit sous forme de saga à mon sens.
Tatiana de Rosnay en a fait l'éloge à sa sortie et il est comparé à son "Elle s'appelait Sarah".
Et pourtant, pour avoir lu les 2, je n'ai pas ressenti l'émotion que procure celui de Mme de Rosnay.
Il faut quand même reconnaître que pour un 1er roman, Mme Hall Kelly s'en sort quand même très bien et fait très appréciable : elle s'est énormément documenté.
J'ai aussi beaucoup apprécié que l'histoire ne s'arrête pas à la fin de la 2de guerre mais relate l'après-guerre et le lourd travail de reconstruction quasi impossible, ainsi que la mention du procès de Nuremberg.
Au niveau de l'écriture, on a la succession de chapitres racontés à la 1ère personne par les 3 femmes de ce roman. Et ça par contre, ça a vraiment donné du relief au roman et du dynamisme.
C'était très agréable de lire la succession des événements avec les sentiments de chacune. J'ai d'ailleurs été frustrée que l'autrice n'ai pas accordé de nouveaux chapitres du point de vue de Herta, médecin allemande, plus de 10 ans après sur les dernières pages du roman.
Un bon roman donc dans l'ensemble mais qui par manque d'émotions et certaines longueurs (notamment la partie de Caroline aux États-Unis) n'aura pas été un coup de coeur ou coup de poing pour moi.

Il y avait a priori un bon sujet : les expériences bien sûr différentes de 3 femmes, une polonaise,une allemande et une américaine durant la seconde guerre mondiale, ça promettait un roman intéressant.
Une fois de plus, je me suis laissée influencer par les bonnes critiques, je dois vraiment être plus attentive car ce n'est pas la première fois que je dois m'appuyer un roman plus que moyen.
Les 3 personnages sont simplistes, leurs réactions sont incohérentes et bébêtes, on a l'impression par moment d'être dans la collection Harlequin.
L'américaine est particulièrement niaise.
Ce roman ne mérite vraiment sa note.

Ce roman permet de voir la seconde guerre mondiale sous divers angles grâce à trois personnages qui chacune à sa manière va vivre la guerre différemment.

Caroline, bénévole au consulat de France qui elle, va vivre la guerre d'un point de vue extérieur ( elle n'est pas touchée personnellement ). Mais cela ne l'empêchera pas de se battre pour obtenir gain de cause pour les Lapins du camp de Ravensbrük ( des femmes en bonne santé sur qui auront lieu des expériences horribles ).

Kasia, la polonaise qui entre dans la résistance aussi naturellement qu'elle respire. Elle sera déportée au camp de Ravensbrük avec sa mère, sa soeur et des amies. Kasia est dans ce roman, celle qui va vivre le plus d'horreurs. Elle deviendra même un Lapin. Elle s'en sortira mais à quel prix ? Redevient-on un jour sereine après avoir vécu tout cela ?

Herta, qui a des ambitions. Peut-être trop. Elle est médecin et souhaite plus que tout exercer la chirurgie. Mais en Allemagne où les femmes ne se voient confier que des tâches insignifiantes telles que la dermatologie, Herta se sent lésée. Aussi quand elle a l'occasion de travailler en tant que médecin à Ravensbrük, même si les débuts lui paraîtront difficiles, elle deviendra un monstre. C'est elle qui va opérer les Lapins.

Bilan de cette lecture, j'ai appris des choses et j'ai bien aimé mais il y a malheureusement trop de longueurs à mon goût. On passe beaucoup de temps avec Caroline et ses soirées caritatives ou autres cocktails et cela n'apporte rien à l'histoire selon moi. le démarrage du livre est difficile et traîne en longueur également. Je me suis ennuyée jusqu'à la page 150 à peu près. C'est dommage car sans ces longueurs l'histoire aurait pu s'en trouver meilleure.

Vraiment navrée de ne pas avoir réussi à m'attacher aux différents personnages.
Sur les 3 femmes : Caroline, Herta et Kasia, seuls les chapitres sur Kasia m'ont transporté.
Certes, une partie de l'Histoire toujours bouleversante dans les faits mais non je n'ai pas versée de petite larme comme annoncé.
J'ai trouvé les chapitres concernant Caroline plutôt longs et on retrouve le lien entre les deux autres personnages seulement à la fin ce qui fait que pendant une bonne partie de l'histoire on ne comprend pas pourquoi on raconte son histoire.
Peut-être à avoir entendu beaucoup d'avis positifs, j'avais placé trop d'attentes sur ce livre.

Ce roman croise trois destins de femmes prises par la seconde guerre mondiale: Caroline, une Américaine qui travaille au consulat de France à New York, Kasia, une polonaise qui se fait arrêter et emprisonner à Ravensbrück et Herta, médecin qui travaillera à Ravensbrück.
La première partie du livre est assez difficile, car cela se passe essentiellement dans les camps. Les conditions de vies et les violences infligées sont tout simplement inhumaines.
Mais ce roman a le mérite de ne pas s'arrêter là et d'aborder aussi le retour à la vie de certaines femmes qui ont survécu. La difficulté de reprendre contact avec ses proches, d'avancer malgré les traumatismes physiques et psychologiques, la culpabilité d'avoir survécu.
L'auteure s'est inspirée de faits et de personnages réels et elle explique tout son travail de recherche à la fin du livre.
Il est difficile de sortir enthousiaste d'un tel livre, vu ce qui y est raconté.

Roman historique, découpé par 3 femmes qui affrontent la Seconde Guerre mondiale.

J'ai bien aimé suivre le destin de ces trois femmes, qui vivent toutes dans des pays différents, mais qui vont se retrouver liées.
L'autrice s'est inspirée de personnes réelles, tout en incluant des dialogues et des personnages pour écrire son roman.
Ainsi, quand on a fini le roman, c'est avec curiosité que l'on fait des recherches sur ces personnes et leurs vies. Et c'est là que le roman perd un peu de son sens.

J'ai aimé ma lecture, je l'ai trouvé bien écrite et j'ai appris énormément de chose sur le camp Ravensbrück et les Lapins (dont j'ignorais l'existence).
Mais, pour moi, Carole et Herta sont terriblement fades. Elles ne m'ont véhiculé aucune émotion vive ou de coup de coeur. Évidemment le parcours de Kasia est beaucoup plus émouvant, mais les deux autres en comparaison font un peu tâche.

Caroline, qui en réalité à été d'une grande aide à la France et aux Lapins, est dans le roman une jeune femme de petite nature qui aime les bals et les bains. Elle est active bénévolement, je ne dirais pas le contraire, mais elle fait tellement éloignée de ce qu'il se passe. Son histoire d'amour, tirée de l'esprit de l'autrice, n'a pas lieu d'être. Caroline s'est battue pour la France, pour les rescapés. Elle n'a pas besoin d'un homme pour trouver une raison d'aller en France une fois la guerre terminée.

Herta, quant à elle, est bien sûr détestable. Cependant, on ne lui donne pas tellement la parole. Au début, elle a une opinion et une vraie envie de pratiquer la médecine. Et puis du chapitre au suivant elle est complètement lobotomisée par les Nazis et n'a plus aucune estime de la vie humaine (là encore, elle fait des études de médecine, c'est un gros décalage.). Et à la fin elle n'a même plus voix au chapitre.

Les deux m'ont paru, à plusieurs reprises, complètement en dehors de la situation réelle dans le monde à cette époque = un contexte de guerre et d'horreurs quotidiennes !

Une lecture qui informe et qui permet de découvrir d'autres horreurs de la guerre, mais qui est un peu trop fleur bleue pour moi.

En lisant le résumé, je pensais avoir un coup de coeur pour ce livre mais finalement la lecture ne m'a pas convaincue.

Nous suivons ici 3 femmes que tout opposent mais qui vont se retrouver liée malgré elle. Caroline travaille au consulat français à New-York. Kasia en Pologne rentre dans la résistance et Herta médecin allemand accepte une proposition ui va lui permettre de montrer ses vraies capacités.

Sur le principe, je dois avouer que j'étais très emballé par l'histoire qui me semblait très prometteuse; mais finalement, je dois avouer que j'ai été déçu par ma lecture et que je reste clairement sur ma faim après fini ce livre.

Nous suivons 3 femmes en même temps, mais parfois, le livre ne revient pas sur l'une d'elle pendant plusieurs chapitres, voir même années, certains personnages apparaissent et disparaissent comme ça. L'horreur est présente notamment lorsque Kasia et Herta se retrouvent au camp de Ravensbück mais j'i trouvé que cette partie de l'histoire était soit trop détaillé soit pas assez; il n'y avait aucun juste milieu.

J'ai aussi trouvé que certain moment était trop tiré par les cheveux, comment Caroline fait-elle pour travailler bénévolement alors qu'à plusieurs reprises ont nous dit qu'elle doit se sérer la ceinture, vendre une maison de campagne ... Et son histoire avec Paul que je trouve trop "arriviste"; cette romance arrive comme un cheveux sur la soupe.

Et que penser de la fin, qui pour moi ne me satisfait pas qu'arrive-t-il à Herta une fois que Kasia la reconnaît et le confirme à Caroline ? Celle-ci est-elle rattrapée par son passé ?
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"Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigoureux" de Martha Hall Kelly est un roman historique audacieux, mêlant drame, fiction et réalité. Nous faisons la connaissance de trois femmes nous proposant trois points de vue différents. Caroline, l'Américaine détachée, Kasia, la Polonaise résistante et Herta, l'Allemande soumise au régime nazi. Malheureusement, Caroline entache considérablement l'ensemble en n'apportant rien qui ne soit nécessaire. le roman est évidemment riche en émotions, traumatisant plus d'un lecteur en raison des maltraitances dans le tristement célèbre camp de concentration pour femmes de Ravensbrück. Il faudra donc s'attendre à subir une lecture pénible, mais enrichissante. La fin, qui se veut joyeuse, permet de ne pas perdre espoir, bien que ce dernier arrive sans doute trop tard, après plus de 650 pages à se demander comment l'humain a-t-il pu être aussi monstrueux et comment les femmes peuvent-elles être aussi courageuses ?

Ce roman historique, inspiré de faits réels et de personnes ayant réellement existé, est bouleversant. Il est horrifiant de se rappeler ce qu'ont connu ces Polonaises à Ravensbrück : des mutilations sur des femmes bien portantes, réalisées par des médecins sans scrupules. L'histoire (en grande partie vraie) de Caroline Ferriday est celle qui m'a le moins touchée dans un premier temps, car elle est relativement préservée par les atrocités de la guerre. Mais j'ai été touchée par son engagement vis-à-vis des femmes de Ravensbrück après-guerre. le roman est émaillé d'informations sur cette période, que je ne connaissais pas. Assez instructif. C'est néanmoins un récit pas toujours facile, assez long, mais qui contribue au devoir de mémoire.