Notre part de cruauté

Mike-Verity. Verity-Mike. Ils se sont aimés, ils ont joués. Etrange liaison qu'ont ces deux là.
 Se sont séparés, se sont retrouvés au moment ou  Verity va en épouser un autre.  Mike n'y voit que la continuité du  JEU. Fin dramatique pour l'un d'entre eux.
Rapport de force, complicité ? Qui mène la barque ?
L'auteure nous offre une narration interne. Nous sommes dans la tête de Mike. Mike qui est homnibulé  par Verity. Elle est présente dans chacune de ses pensées. Elle dicte chacun de ses actes. On vacille entre folie et obsession. Mike est fou. Cela ne fait aucun doute, n'est-ce pas ? Quelle ambigüité dans ce roman. On peine a être contre Mike. Il est tellement persuadé de SA vérité  qu'il parvient presque à nous en convaincre également.
Verity  subira un procès d'intention. A-t-elle provoqué cette situation sciemment ? Ses jeux pervers seront disséqués, étalés en plein tribunal. le désir féminin au banc des accusés.
On ne peut se détacher de ce roman psychologique. Qui de Mike ou de Verity est le vrai manipulateur ? L'amour absolu est-il une folie ? Cette folie est-elle acceptable ? La folie n'est-elle  pas une pas une façon différente d'appréhender l'autre, le monde afin de le/la/les rendent plus acceptables ?
Ce roman est comme une pieuvre qui vous enserre dans ses tentacules et vous oppresse. On est en suspension. On veut savoir, on veut une vérité autre. Quoi qu'il en soit après la dernière page on s'interroge encore.
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Jusqu'où peut-on s'enfoncer dans un fantasme créé de toute pièce ? Mike est fou amoureux de Verity. Même après la séparation. Verity veut prolonger le jeu auquel ils s'adonnaient pour lui faire payer son adultère, Mike en est certain. Derrière ses “non” se cachent des “oui”, derrière son silence, la certitude qu'elle est encore amoureuse. Et derrière son mariage, rien de plus qu'un jeu créé rien que pour lui. Ce roman est dérangeant. La réalité pourrait faire revenir Mike à la raison, mais il repousse les limites de l'entendement en l'utilisant pour se conforter dans son fantasme. Les deux premiers tiers sont longs parce qu'on a l'impression que le personnage va “se réveiller”, ce n'est que vers la fin que l'on comprend que non et que la peur prend le dessus. L'angoisse vient aussi du parallèle avec notre quotidien. Si quelqu'un nourrit une telle obsession pour une personne, voilà jusqu'où il peut aller. Si je me suis ennuyée pendant la première partie, j'ai finalement gardé cette lecture en tête pendant plusieurs jours.
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Très bon thriller psychologique !! Sur l'obsession, le désir. Quand vous quittez quelqu'un assurez vous qu'il a parfaitement compris que c'est fini sinon... fuyez loin !
(Pas aimé l'explication de l'autrice à la fin... pas nécessaire)

"La morale de cette histoire, c'est que parfois deux personnes ont tellement besoin l'une de l'autre que cela vaut la peine de sacrifier tous ceux qui les entourent pour que ces deux là soient ensemble" Mike, Partie I.

Je pense que cette citation résume bien ce thriller psychologique.
Amour, mensonges, passion, trahison, désir et jalousie pourraient être les mots clés de ce roman. le type de narration à la première personne nous plonge directement dans la tête de Mike, personnage mystérieux mais à la fois entier, et nous comprenons petit à petit la relation qui l'unie à Verity.

Nous apprenons dès les premières pages que l'irréparable à été commis-- nous revenons en arrière pour apprendre comment cela a pu se produire et sentons la tension monter crescendo entre les deux personnes.

Dans la tête de Mike, le petit "Jeu" auquel le couplé s'adonnait n'est pas terminé et cette idée hante toujours Mike près d'un an après leur séparation . On en vient alors à se poser des questions sur ce qui est réel et ce qui ne l'est pas. Sans apporter ni jugement ni fioritures, l'auteure nous laisse seuls avec ce personnage pour tenter de démêler le faux du vrai.

Pour conclure sans trop spoiler, je trouve ce thriller psychologique très bien écrit, et malgré quelques longueurs par moments j'ai dévoré le bouquin en quelques jours.

Le côté psychologique a été très bien conduit par l'auteure et nous sentons qu'elle a passé du temps à construire ces personnages, dont celui de Mike, à le peaufiner et à l'humaniser, en créant par exemple le contexte familial adapté (mère absente, fragilisée et les séjours en familles d'accueil) ajoutés à l'emprise d'une femme manipulatrice qu'est V.

Ce mélange explosif donne ce thriller, que je recommande à toutes personne fan de thrillers psychologiques.

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Très bon thriller psychologique. Jusqu'à la fin du roman le doute subsiste. de Mike ou de Verity, quel est le plus manipulateur ? Et jusqu'à quel point sommes-nous conditionnés, influencés, par notre enfance ???

Ils ont vécu une passion dévorante. Ils avaient un Jeu qui les excitait et tenait leur couple en haleine permanente. Mais ils se sont séparés et elle va se marier avec un autre. Et si c'était encore leur Jeu?
Point de vue masculin sur ce roman qui se lit d'une traite. Un suspense incroyable pour décortiquer les codes de ce couple. Est-ce le Jeu ou est-ce l'esprit tordu du héros? On se pose la question jusqu'à la fin. 440 pages tendues, une nervosité permanente, un amour impossible, les codes du thriller sont renversés, Notre part de cruauté s'achève dans un procès totalement fou dans lequel on s'interroge en permanence. Jeu ou pas Jeu. Une postface non lue, sans vouloir essayer de décortiquer l'envie de l'auteure. le roman se suffit à lui-même et malgré sa plume très facile d'accès, ce roman arrive à tenir son lecteur sur un fil tendu à l'extrême. Réussi.

Si vous avez aimé les apparences de Gillian Flynn alors vous ne serez pas déçu en lisant notre part de cruauté.
Thriller psychologique, Notre part de cruauté est l'autopsie d'un couple, celui de Mike et V. Il dissèque le sentiment amoureux. Jusqu'où somme nous capable par amour ?
Il nous plonge dans leur intimité, assez atypique où il est question d'un jeu. Les cartes sont distribués et des règles sont définies. Lors de leurs sorties, V doit rester au bar et attendre qu'un homme l'aborde. Dès que l'homme surgit, Mike intervient et lui saute dessus. Un drôle de jeu me diriez-vous où chacun y trouve son compte... Les cartes sont à chaque fois redistribuées jusqu'au jour où Mike quitte la partie. Opportunité professionnelle, il doit quitter Londres pour rejoindre les États-Unis. La distance les sépare. Mike passe son tour et joue le temps d'une soirée avec une autre partenaire. Pas de carte jo ker, V tourne la page et se marie avec Angus, au grand détriment de Mike.
Mike fera tout pour reprendre la partie, aucune limite. Il est prêt à tout pour reconquérir sa dame de coeur.
Notre part de cruauté met en exergue l'obsession d'un homme pour une femme qui le fascine. Araminta Hall façonne avec brio l'ambiguïté qui relie ses deux êtres. Entre réalité et fantasme, on se demande sans cesse qui manipule qui.
Une résonance avec Fragments d'un discours amoureux de Roland Barthes où « le langage est une peau : je frotte mon langage contre l'autre »
Selon Barthes, les représentations que nous nous faisons de nous mêmes et de l'autre en amour sont pour la plupart construites par des appréhensions émanant de notre imaginaire, mises en scène par le langage.
Notre part de cruauté révèle ce que nous sommes quand nous aimons.
Une lecture qui se lit facilement, impossible à lâcher. Je vous le conseille chaudement.
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Voilà un livre dont la quatrième de couverture m'avait clairement attirée et dont j'espérais très fort que mes collègues de jury pour le Grand Prix des Lectrices choisiraient. Heureusement pour moi, cela a été chose faite.

On y suit Mike Hayes qui voue un amour plus que dévorant pour Verity, une jeune femme londonienne issue de la classe bourgeoise, bien sous tout rapport. Mike a connu un début de vie difficile, après son abandon par son père et une vie auprès d'une mère alcoolique. Après avoir été recueilli par une famille d'accueil saine, il a entamé de brillantes études et obtenu un job de cadre à la City. Côté vie privée, il est entièrement dévoué à Verity rencontrée à l'université. Pourtant, Verity doit prochainement se marier à Angus mais, pour Mike, cela fait partie du jeu que Verity et lui jouent depuis quelques années. Or, tout cela va mener à un drame. Mais qui dit finalement la vérité?

Honnêtement, j'ai été bluffée par les capacités de l'auteure, Araminta Hall à me faire détester Mike. J'ai trouvé ce personnage irritable et détestable au possible. Il est difficile pour moi de dire d'où me viennent ces sentiments, sans risquer de vous dévoiler le principal de l'intrigue. Cela serait très dommage car, pour une fois, j'ai trouvé que la quatrième de couverture était très bien rédigée, laissant les lecteurs dans un certain mystère.

Faux-semblants, manipulations, mensonges sont les maîtres-mots qui émaillent cette histoire. On ne peut s'empêcher de tourner les pages afin de savoir où le délire psychotique va mener Mike et Verity. Même s'il n'y a pas forcément beaucoup d'actions au fil des pages, j'ai quand même été absorbée par l'histoire et j'avais hâte de poursuivre ma lecture.

Un des thèmes principaux de ce livre est en fin de compte de se demander si ayant vécu une enfance traumatisante, un individu peut se construire sainement et avoir une vie que d'autres qualifieraient de « normale »?

Malgré une lecture qui m'a tenue en haleine durant les trois quarts du bouquin, notamment par l'écriture incisive de l'auteure, j'ai été un peu déçue par la fin qui m'a semblée un brin trop simpliste. J'aurais aimé que l'auteure me surprenne par un twist final, plus percutant. Toutefois, il y a une petite surprise au terme du récit qui n'est abordé que du côté de Mike lui-même, auquel je ne m'attendais pas.

Finalement, cela reste malgré tout une très bonne lecture pour moi et pour tous les amateurs de thrillers psychologiques. Ce livre remplira amplement sa mission de divertir, tout en manipulant les lecteurs par des personnages assez bien ficelés.

Lu dans le cadre du Grand Prix des Lectrices Elle.
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Impossible de lâcher le livre. On veut absolument savoir la suite ... il m'a beaucoup fait pensée au livre de Gillian Flynnles apparences . Très bon livre .

Un grand merci à Net Galley et aux Editions Préludes de m'avoir permis de lire ce roman.

Amarinta Hall nous conduit dans un thriller psychologique époustouflant. Elle nous plonge dans le délire psychotique de Mike, le narrateur.

Cet trentenaire a connu une enfance traumatisante. Il a grandi sans père, sans l'amour de sa mère alcoolique qui ramenait chez eux des hommes de passage, violents et insultants. Mike a évolué dans un lieu sale, sordide, sans sécurité ni matérielle, ni affective.

Malgré ces carences, il s'est construit normalement en apparence. Il a réussi de brillantes études. Il est reconnu dans le milieu professionnel pour ses compétences grâce auxquelles il a gagné beaucoup d'argent.

A l'université, il a rencontré Verity, une jeune fille dont il est tombé éperdument amoureux. Ils ont vécu une histoire d'amour pendant plusieurs années. Cependant, Verity a mis fin à leur histoire.

Mike nous montre alors sa véritable personnalité. Bien qu'en apparence cet homme semble tout à fait normal et équilibré, il voit la vie sous un angle différent et interprète des signes qui n'en sont pas. Son enfance a laissé des traces invisibles sur sa personnalité.

Ce roman soulève une question importante : peut-on se construire normalement lorsque l'on a vécu des traumatismes dans l'enfance ou est-on condamné à développer des troubles névrotiques ?

J'ai beaucoup apprécié la postface rédigée par l'auteure dans laquelle elle nous explique les motivations de son roman et l'image qu'elle souhaitait en donner. Elle justifie certains de ses choix. Il est intéressant de faire le parallèle entre, d'un côté, notre ressenti personnel et, d'un autre côté, où l'écrivaine souhaitait nous conduire.