La solitude n'est pas une faute ou un malheur.Au contraire,c'est lorsqu'elle sait vivre seule qu'une femme peut donner au monde ce qui lui manque et que les hommes s'obstinent a refuser en la contraignant a l'unique role d'epouse.Nous devons savoir etre nous-meme
Pourquoi le mal habiterait-il le vase et non la semence?Pourquoi serions-nous plus aptes a la purete que celles qui nous engendrent?Depuis quand a-t-on vu une source plus pure que la grotte qui l'abrite?
Mariamne se laissa couler dans l'eau. Avec une aisance de naïade elle nagea le long de la rive. Son corps ondula avec grâce sur le fond vert du lac. L'impudeur de Mariamne était belle.
Dans un crissement liquide, son visage surgit brusquement à la surface de l'eau. La jeune fille jaillit hors de l'eau et bondit sur la rive. avant que Miryem ne réagisse, elle se jeta sur elle. Criant et riant, elles roulèrent orteils nus sur l'herbe, enlacées, luttant.
De toutes ses forces Mariamne tentait d'entrainer Miryem dans l'eau, son corps trempant la tunique de son amie. A bout de souffle, secouées par le rire, leurs orteils entrecroisés, elles se laissèrent aller sur le dos. Miryem attira la main de Mariamne pour l'embrasser.
Vous aimez les mots,mais vous ne savez pas vous en servir.Vous parlez sans fin.Cependant vos paroles sont aussi stériles que des cailloux.Vous les jetez a la face des autres pour ne rien entendrende ce qui se dit.Rien ne peut vous unir,car chacun ne reconnaît rien de plus sage que lui-meme
La parole de Dieu que tu aimes,c'est celle que tu etudies dans le Livre.Elle te rend savant,mais elle ne sert pas a nous unir
Dieu a voulu que nous nous engendrions a demi part de chair d'homme et de femme.Pourquoi l'Eternel voudrait-Il que nous sortions d'un cloaque?
Socrate et Platon n'enseignaient-ils pas que les guerres conduisaient à plus d'injustice, à plus de souffrances pour les peuples et à la grandeur éphémère des vainqueurs aveuglés par leur force ?
Il arrive toujours un moment où les horreurs commises par les hommes vous laissent sans voix.
Il faisait nuit. Les portes et les volets du village étaient clos, les bruits du jour absorbés par l'obscurité. Sur son tabouret rembourré d'un peu de laine, Joachim le charpentier, le poing serré sur des ronces enveloppées dans un chiffon, polissait des pièces de bois aux nervures délicates qu'il déposait avec précaution, une fois achevées, dans un panier.
La solitude n'est pas une faute ou un malheur,assurait-elle. Au contraire,c'est lorsqu'elle sait vivre seule qu'une femme peut donner au monde ce qui lui manque et que les hommes s'obstinent à refuser en la contraignant à l'unique rôle d'épouse .Nous devons savoir être nous-mêmes.