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Citations sur L'étoile de Pandore, tome 1 : Pandore abusée (20)

Le croissant bouffi et roux sale de cette planète qui n'était pas vraiment un monde dominait Ulysse de toute sa masse : Mars. Petite, glaciale, aride, dépourvue d'air, c'était une version froide de l'enfer.
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La révolution ne profite jamais à ceux qui la font.
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Merde , nous sommes encore capables d'accomplir des merveilles . pensera fièrement Wilson , tandis que le conglomèrat luisant s'évanouissait dans la nuit éternelle .
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«Je suis fatigué, Bradley. Vraiment fatigué. Ma vie durant, j'ai vu mes idéaux foulés au pied par les ploutocrates. Je m'accroche à une cause perdue parce que je n'ai rien d'autre. Vous et moi savons à quel point cela est pathétique. Pour vous dire la vérité, je n'ai plus du tout envie de sauver le Commonwealth. J'ai essayé pendant les cinquante dernières années, et cela n'a rien donné. Je n'en peux plus. Mon combat est vain. Le capitalisme, l'arpenteur... C'est du pareil au même. Cette société est mourante, et je me fiche de savoir qui va l'achever. J'ai fais tout mon possible.»
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Confortablement installé, Dudley observait les habitants de la capitale, cette foule d’hommes d’affaires et d’employés de bureau pressés. Ces parents accompagnés de leurs enfants sages ou turbulents. Ces adolescents attroupés dans les cafés ou devant les centres commerciaux, à la fois désespérément gauches et plus sûrs d’eux que les plus craints de tous les gangs de l’histoire de l’humanité. Tous avaient l’air heureux, normaux. C’est la raison pour laquelle Dudley avait choisi de s’installer ici, dans la seconde moitié de sa deuxième vie. Les planètes nouvellement colonisées débordaient d’espoir et d’occasions. Elles étaient le terreau idéal pour cultiver les rêves les plus fous. Lui avait accompli si peu depuis son rajeunissement. Il en était parfaitement conscient et était venu ici pour cette raison.
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Wilson entendit un bruit furtif derrière lui, comme si un fantôme s’était caché entre les ceps. Des feuilles froufroutèrent. Il fronça les sourcils et se retourna. Ce qu’il vit alors lui envoya une onde de choc le long de la colonne vertébrale. Un trou de ver venait de s’ouvrir à cinq mètres de là. Il mesurait dans les quatre mètres de diamètre et flottait à quelques centimètres du sol. Un homme vêtu d’un costume couleur lavande taillé sur mesure en sortit. Il gratifia Wilson d’un sourire pincé et dit :
— Salut mec, ça roule ?
Wilson se rua sur le visiteur et lui décocha un coup de poing magistral. Ses phalanges heurtèrent la mâchoire de l’homme avec un bruit malsain, tout à fait satisfaisant.
— Putain ! lâcha Nigel Sheldon en titubant et en tombant sur les fesses dans l’herbe sèche.
Deux hommes de la sécurité de CST surgirent avec souplesse du trou de ver en pointant leur arme sur Wilson. Un Nigel Sheldon contrarié leur fit signe de se calmer.
— Tout va bien, dit-il avant de grimacer et de se masser la joue. Merde, ça fait mal.
Wilson lui lança un regard noir.
— C’était le but recherché, espèce de sale merdeux, dit-il.
Les enfants arrivèrent en courant et se figèrent devant cet étrange tableau.
— Wilson ! commença Victor. C’est…
— Je sais, je sais, le coupa sèchement celui-ci.
— Ben, merde alors, grogna Nigel, indigné, en se relevant difficilement. Trois cents ans plus tard, vous êtes toujours en colère contre moi.
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— Jetez une boule de neige du sommet d’une montagne et c’est l’avalanche assurée. Les gens vont de nouveau avoir envie d’explorer l’inconnu. Ils voudront plus d’engins comme celui-ci. Ils voudront savoir ce qu’il y a tout là-bas. Le prochain vaisseau sera assez grand et puissant pour explorer le cœur de la galaxie.
— Vous vous trompez, capitaine. Seuls les gens comme vous, les romantiques impénitents, auront cette idée. Et ils ne sont pas aussi nombreux que vous le croyez. Notre bon vieux Commonwealth est une société conservatrice. Nous avons beaucoup grandi durant les deux derniers siècles. Seuls les gens dont l’espérance de vie est limitée ont envie de se jeter dans l’inconnu armés d’une lampe torche et d’un bâton pour déloger les serpents à sonnette. Nous autres, nous prenons notre temps, nous nous développons à notre rythme. C’est une situation très confortable, car elle nous évite de faire des erreurs. Souvenez-vous du lièvre et de la tortue, capitaine. Le lièvre et la tortue…
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Tandis qu’ils scannaient les astéroïdes tout proches dans l’espoir d’obtenir des images haute résolution, une bataille éclata de l’autre côté du système solaire. Les senseurs EM furent les premiers à détecter des impulsions électromagnétiques à mi-chemin entre les deux géantes gazeuses. Il s’agissait d’explosions atomiques. Des plumets de réacteur scintillèrent dans l’espace, alors que deux escadrons composés chacun d’une trentaine de vaisseaux fonçaient l’un vers l’autre. La bataille commença lorsqu’ils furent séparés d’un petit million de kilomètres. Les engins accéléraient à près de sept G. Entre les deux flottes, l’espace toujours plus réduit n’était qu’un bouillonnement de missiles et de lasers gamma. Des vaisseaux explosèrent, ajoutant au déluge de radiations.
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Pour répondre correctement à une situation, il est d'abord nécessaire de la comprendre.
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Le croissant bouffi et roux sale de cette planète qui n'était pas vraiment un monde dominait Ulysse de toute sa masse : Mars. Petite, glaciale, aride, dépourvue d'air, c'était une version froide de l'enfer. Sa silhouette rougeoyante était intimement liée à l'histoire de l'humanité. D'abord dieu de la guerre adoré par des générations de combattants, Mars avait ensuite inspiré d'innombrables rêveurs. Pour le capitaine-pilote de la NASA Wilson Kime, le rêve était devenu réalité. [...] Aujourd'hui serait son jour de gloire.
Wilson se lança instinctivement dans un exercice de respiration, calmant les battements de son cœur avant que la réalité de ce qui était sur le point de se produire n'affecte son métabolisme. Pas question de laisser aux toubibs de Houston une chance de mettre en doute sa capacité à piloter son engin d'atterrissage. Il avait passé huit ans dans l'USAF et s'était battu deux fois au Japon dans le cadre de l'opération "Restaurer la paix". Puis il avait bossé neuf ans pour la NASA. Toutes ces années de travail et d'attente. Tous ces sacrifices. Son premier mariage, l'enfant qui refusait de le voir. Les innombrables simulations à Houston, les conférences de presse, les visites de sites industriels à n'en plus finir. Il avait supporté tout cela pour pouvoir vivre ce moment, pour poser le pied sur ce sol sacré.
Mars. Enfin !
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