Citations sur L'été où je suis devenue jolie, tome 3 : L'été devant nous (45)
- Rien. Mai je vois bien que quelque choe cloche. Je sais qu'elle a pleuré, ses yeux étaient gonflés ce matin. Je serais prête à parier cher qu'elle pleurait à cause de toi. Encore une fois. Bien joué, Conrad.
Nous ignorions ce qui nous attendait alors. Nous n'étions que deux adolescents qui observaient le ciel par une froide nuit de février. Alors non,il ne m'a offert ni fleurs ni chocolats. A la place, il m'a donné la lune et les étoiles. L'infini.
J'ai dévoré cette trilogie et je suis même triste d'avoir à en faire un deuil. Je ne suis plus une adolescente, mais j'ai plongé dans l'univers de Belly avec une facilité étonnante. Une lecture facile, remplie de nostalgie, d'amour, de jeunesse et d'émotions. Un pur bonheur!
Nous ignorions ce qui nous attendait alors. Nous n'étions que deux adolescents qui observaient le ciel par une froide nuit de février. Alors non, il ne m'a offert ni fleurs ni chocolats. À la place, il m'a donné la lune et les étoiles. L'infini.
- Parfois j'ai l'impression que je ne pourrai jamais faire confiance à une autre fille comme je te fais confiance, a-t-il lâché tout à coup.
Il n'y a pas de plus grand pouvoir que celui des au revoir.
Deux enfants , deux âmes innocentes .
Nous ne pourrions jamais revenir en arrière, jamais.
Notre histoire portait une tâche indélébile.
Mon amoureux, mon Jeremiah. Le premier garçon à coté duquel je m'était endormie. Le premier garçon à qui j'avais avoué avoir accidentellement surpris mes parents en train de le faire à huit ans. Le premier à être sorti m'acheter des anti-douleurs lorsque mes règles me vrillaient le ventre, le premier à m'avoir verni les ongles des orteil, à m'avoir tenu les cheveux la fois où j'avais vomi après m’être saoulée devant tous ses ami, à m'avoir laissé un mot d'amour sur le tableau accroché à la porte de la chambre, dans le couloir:
Sans toi, ma vie serait comme un milk-shake sans lait,
Depuis toujours et pour toujours,
Ton J.
-Je t'aime encore, m'a-t-il apostrophée.
Je me suis pétrifié. Puis, lentement, j'ai pivoté sur les talons pour lui faire face.
-Ne dis pas ça.
Il s'est approché d'un pas.
-Je ne suis pas sure d’être capable de te sortir complétement de ma tête. J'ai le sentiment... que tu resteras toujours là. Ici, a-t-il ajouté en posant sa main, doigts recroquevillé, sur son cœur.
Seulement, ce n'est pas parce qu'on enterre quelque chose qu'il cesse d'exister. Mon amour pour lui avait subsisté.