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sur 1361 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
correspondance entre Helene Hanf et son libraire de Londres, auquel elle s'adresse à partir de 1949. Petit à petit une amitié s'ébauche entre les deux, au fil de lettres pleines d'humour et d'amitié. Ce dialogue de deux passionnés de livres est intéressant et se lit agréablement.
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C'est en me baladant sur les blogs de lectrices aguerries que je suis tombée sur cette petite pépite. Ni une ni deux, je me suis empressée de le commander et merci les filles parce que je ne le regrette pas. C'est d'ailleurs souvent le cas, quand je récupère des idées de lectures.

Hélène une jeune américaine férue de livres anciens prend contact avec une librairie spécialisée de Londres. Peu à peu les lettres vont se faire plus familières et une véritable complicité va se nouer entre Hélène et le personnel de la librairie sans que jamais en vingt ans ils ne puissent se rencontrer.

Les lettres pleines d'humour donnent également à voir le quotidien des anglais à la fin de la seconde guerre mondiale mais également les difficultés pour Hélène, écrivain, de se faire connaître. C'est d'ailleurs en publiant ce recueil de nouvelles qu'elle connaitra enfin le succès.

Un très bel ouvrage sur l'amour des livres, de la littérature et sur l'amitié.
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Une Américaine, écrivaine, sans fortune, passe commande le 5 octobre 1949, auprès d'un libraire de Londres, spécialisé dans les livres épuisés: "J"aime les livres anciens et tous ceux que je voudrais avoir sont introuvab les ici en Amérique, sfaut dans des éditions rares et très chères, ou bien chez Barnes & Noble, qui vend à des prix abusifs des exemplaires très défraîchis et ayant appartenu à des écoliers".

C'est un échange de plus de vingt ans qui va s'établir là, entre Helene, l'Américaine et Frank, le libraire. Au-delà de lettres charmantes, c'est au choc de deux civilisations qu' à affaire le lecteur. En effet, en 1949, les Etats-Unis sont complètement sortis de la guerre, dans le sens où l'on trouve de tout, que ce soit pour manger ou se cultiver (à condition d'avoir de l'argent dans ce dernier cas). Au contraire, dans l'Angleterre soumise aux restrictions alimentaires, on crève la dalle ! Mais on trouve assez facilement, de beaux spécimens de livres pour trois fois rien. Helene, au fil des lettres, va joindre à ses courriers des colis de viande et d'oeufs, en échange... de nourriture de l'esprit. Cet aspect m'a sauté aux yeux dès le début. Et c'est par cette générosité, au-delà de sa passion pour les livres, qu'elle va établir un réel lien d'amitié avec tous les employés de la librairie, même si Frank est son principal interlocuteur.

On se régale de son humour, parfois sarcastique (mais jamais méchant) qui cherche à percer le flegme tout britannique. Franchement, il met un certain temps à se détendre le Frankie... Et encore, il sera toujours beaucoup plus réservé dans ses propos que notre excentrique américaine amoureuses des livres dans des éditions épuisées. On se régale des descripitions qu'elle en fait. Et à l'heure du livre électronique, ça fait vraiment réfléchir.... En tout cas, moi, ça me fait réfléchir. Un objet electronique ne donnera sans doute jamais autant de plaisir que les éditions papier que maniuple Helene. " le Stevenson est tellement beau qu'il fait honte à mes étagères bricolées avec des caisses à oranges, j'ai presque peur de manipuler ces pages en vélin crème, lisse et épais. (...) Je ne savais pas que toucher un livre pouvait donner tant de joie". Je suis tout à fait de son avis, je m'y retrouve parfaitement...
Un petit bémol sur la 4e de couverture (encore !) : je n'ai pas trouvé d'amour dans cette histoire, seulement une indéfectible et grande amitié.

De ce qui est devenu un livre à succès depuis les années 70 outre Manche et outre Atlantique, il a été tiré un film (et une pièce de théâtre). Un ouvrage propice à créer du lien.
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Quand l'arrogance rencontre le flegme britannique...et aime ça!
Un petit bonbon à savourer.
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Hélène Hanff tient une correspondance avec la librairie Spencer and Co pendant une vingtaine d'années. A travers ce petit bouquin, c'est l'amour des livres et des librairies que mets en lumière l'auteur. Cette jeune femme scénariste va connaitre un incroyable succès qui perdure encore de nos jours avec ce 84 Charing cross road. Petit livre mais grand plaisir de lecture car chacun reconnaitra son envie de découvrir auteurs ou livres. Une correspondance bien agréable à lire qui touchera les amoureux des livres, donc nous tous.
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Roman épistolaire émouvant qui amène une américaine écrivain passionnée de lecture à correspondre avec tous les vendeurs d'une librairie anglaise à la fin de la guerre et même à les choyer . avec plein d'expressions british correct…
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Ce roman épistolaire est une vraie pépite. Je dois dire que j'ai ADORE découvrir ces échanges entre l'Américaine Helen Hanff et le très Britannique Franck Doel. Tout commence par un courrier daté du 5 octobre 1949 dans lequel Helen Hanff demande à la librairie anglaise de lui envoyer plusieurs livres. Cette lettre va être la première d'une longue série. Helen sollicite Franck au gré de ses envies littéraires. Ce dernier, en grand professionnel, fait tout pour la satisfaire. Mais il n'est pas toujours facile de trouver la bonne édition et surtout le livre au prix le plus bas car, malgré sa grande générosité, Helen est très souvent fauchée. Lorsqu'elle n'a pas ce qu'elle veut ou qu'elle attend trop longtemps un titre, Helen s'emporte! Au delà de cette relation qui va unir Helen et Franck, le contexte historique ressort largement de ces échanges. le rationnement a encore cours en Angleterre et certains produits sont quasiment impossible à trouver. Si bien qu'Helen va prendre l'habitude d'envoyer des colis dont profiteront tous les employés de la librairie. Cette générosité va occasionner des échanges de lettres entre les autres ces derniers et Helen. Une grande familiarité va vite se développer dans ces courriers, on peut même aller jusqu'à appeler cela de l'amitié! Tout le monde attend avec impatience qu'Helen soit en mesure de se payer un voyage à Londres. Mais il faudra attendre de nombreuses années avant que cela ne se concrétise.

J'ai trouvé ces échanges à la fois drôles, intimes et émouvants. J'ai vraiment eu l'impression d'entrer dans la vie de ces différentes personnes. Une très jolie découverte que ce livre qui se lit en à peine 2 heures! Un conseil : ne goûtez pas votre plaisir!
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J'ai beaucoup aimé ce roman paru en 1971 et reprenant une correspondance réelle.
Bien sûr, on peut arguer du fait qu'il ne se passe pas grand chose, que l'action est plate... Mais c'est oublier l'époque d'écriture des lettres et les conditions de vie des correspondants.
J'ai trouvé un charme surrané mais indéniable à ce court roman et apprécié l'histoire d'amitié née entre les protagonatistes.
Je le recommande.
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Un roman épistolaire frais, édifiant et agréable à lire. Une belle histoire d'amitié sur fond de rencontre littéraire.
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J'ai relu le livre. J'ai revu le film. Et l'un comme l'autre possèdent toujours ce charme de la première fois.

Cet échange épistolaire qui dure pendant 20 ans entre une écrivaine new-yorkaise fauchée amoureuse de belles éditions et curieuse de tout apprendre de la littérature classique, et un libraire londonien spécialiste des beaux livres, me plaira toujours, peu importe le nombre de fois où je le lirai. En fait, je me demande si ce n'est pas le plus réussi de tous les livres portant sur la passion des livres.

Chaque lettre de ce recueil, alors que se tisse autre chose qu'un lien vendeur-cliente, est un bonheur. Qui me rappelle des échanges que nous avions en vrai Denis et moi, qui a d'abord été mon client du temps de ma vie de libraire avant de devenir un ami puis un fidèle commentateur de mes pages. S'il n'a pas lu 84, Charing Cross Road, je crois que je devrais le lui prêter.

Et si cette anthologie de lettres est un bijou, pour une fois, le film - qui met en vedette Ann Bancroft et Anthony Hopkins - n'a rien gâché au récit, ne le lui a rien enlevé non plus. Chose infiniment rare. Si bien qu'on se dit en regardant les deux acteurs que Frank Doel ne pouvait être interprété que par Anthony Hopkins et qu'Helen Hanff ne pouvait être mieux servie que par Ann Bancroft.

Le livre et le film laissent des images inoubliables. À peine a-ton vu la dernière scène ou lu la dernière page qu'on se dit qu'un jour ou l'autre on y reviendra. Sans savoir quand. Mais qu'on y reviendra.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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