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3,98

sur 1354 notes
Je suis encore toute étonnée.
Ce livre est arrivée dans mes mains hier soir, après une nuit réduite. Je l'ai donc ouvert en me disant que je lirais quelques pages avant de me jeter sous la couette.
Finalement, je ne l'ai refermé qu'une fois tournée la dernière page.
Ces quelques lettres sont une fenêtre ouverte sur la vie dans les années 50 et 60 des deux côtés de l'Atlantique : je n'avais pas imaginé que le rationnement avait été en place si longtemps après la guerre en Grande Bretagne.
C'est aussi une mine de référence littéraires : certains noms me disent quelque chose, alors que d'autre (la plupart) me sont totalement inconnus... Mais j'ai été heureuse de voir qu'il y a un livre (uniquement un) dans tout ceux cités que j'ai lu....
C'est donc un petit livre très rapide à lire et à relire.
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Je crois que c'est la première fois que je lis un ouvrage épistolaire de personnes ayant vraiment existé, et celui-là est particulièrement émouvant, et intéressant aussi du point de vue historique.

En bref, il s'agit de la correspondance d'Hélène Hanff, habitant à New-York, avec un libraire de livres d'occasions, à Londres. Correspondance qui durera environ 20 ans.

Ce qui touche en premier le lecteur est sans doute cet amour des livres, cette curiosité et envie insatiable que démontre Hélène dans sa recherche permanente de livres et d'auteurs. Elle dévoile au détour de quelques phrases ses plaisirs de lectrice face aux livres.
La relation entre les deux correspondants se renforce, devient plus familière avec les années. D'autres correspondant(e)s s'intercalent. J'ai aimé ces différentes interventions. On découvre alors peu à peu quel pouvait être le quotidien à Londres dans les années 50 avec le rationnement qui durait. Hélène est bouleversante de générosité malgré ses faibles moyens.
Enfin on touche du doigt le quotidien d'Hélène Hanff elle-même, les difficultés de percer dans le milieu du théâtre, puis ses débuts de script pour le TV ou encore son talent d'écrivain enfin reconnu.
Et surtout, on passe en revue tout un pan de littérature qu'Hélène nous donne bien envie de lire à notre tour si ce n'est déjà fait!

Bien qu'il date d'une période révolue, cet ouvrage reste frais, moderne et ô combien agréable à parcourir!

Challenge multi-défis 2016
Petit-Bac 2016-17
Challenge en Choeur
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Un roman épistolaire reprenant la correspondance entre une auteure américaine et un libraire anglais. Suite a une demande de livres une grande amitié se crée entre les protagonistes. La générosité de l'américaine face au restriction anglaise de l'après guerre façonne cette amitié.
j'aime beaucoup les romans épistolaires car ma curiosité me pousse a savoir ou va mener cet échange de courrier. L'humour est aussi présent dans ces lettres (j'ai souris quelques fois), mais surtout montre bien la différence de culture entre les States et l'angleterre (un peu rigide parfois.)
Pour conclure, un livre que j'ai bien aimé mais qui ne vaut quand meme pas (pour moi) le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates
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Une Américaine, écrivaine, sans fortune, passe commande le 5 octobre 1949, auprès d'un libraire de Londres, spécialisé dans les livres épuisés: "J"aime les livres anciens et tous ceux que je voudrais avoir sont introuvab les ici en Amérique, sfaut dans des éditions rares et très chères, ou bien chez Barnes & Noble, qui vend à des prix abusifs des exemplaires très défraîchis et ayant appartenu à des écoliers".

C'est un échange de plus de vingt ans qui va s'établir là, entre Helene, l'Américaine et Frank, le libraire. Au-delà de lettres charmantes, c'est au choc de deux civilisations qu' à affaire le lecteur. En effet, en 1949, les Etats-Unis sont complètement sortis de la guerre, dans le sens où l'on trouve de tout, que ce soit pour manger ou se cultiver (à condition d'avoir de l'argent dans ce dernier cas). Au contraire, dans l'Angleterre soumise aux restrictions alimentaires, on crève la dalle ! Mais on trouve assez facilement, de beaux spécimens de livres pour trois fois rien. Helene, au fil des lettres, va joindre à ses courriers des colis de viande et d'oeufs, en échange... de nourriture de l'esprit. Cet aspect m'a sauté aux yeux dès le début. Et c'est par cette générosité, au-delà de sa passion pour les livres, qu'elle va établir un réel lien d'amitié avec tous les employés de la librairie, même si Frank est son principal interlocuteur.

On se régale de son humour, parfois sarcastique (mais jamais méchant) qui cherche à percer le flegme tout britannique. Franchement, il met un certain temps à se détendre le Frankie... Et encore, il sera toujours beaucoup plus réservé dans ses propos que notre excentrique américaine amoureuses des livres dans des éditions épuisées. On se régale des descripitions qu'elle en fait. Et à l'heure du livre électronique, ça fait vraiment réfléchir.... En tout cas, moi, ça me fait réfléchir. Un objet electronique ne donnera sans doute jamais autant de plaisir que les éditions papier que maniuple Helene. " le Stevenson est tellement beau qu'il fait honte à mes étagères bricolées avec des caisses à oranges, j'ai presque peur de manipuler ces pages en vélin crème, lisse et épais. (...) Je ne savais pas que toucher un livre pouvait donner tant de joie". Je suis tout à fait de son avis, je m'y retrouve parfaitement...
Un petit bémol sur la 4e de couverture (encore !) : je n'ai pas trouvé d'amour dans cette histoire, seulement une indéfectible et grande amitié.

De ce qui est devenu un livre à succès depuis les années 70 outre Manche et outre Atlantique, il a été tiré un film (et une pièce de théâtre). Un ouvrage propice à créer du lien.
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Mais quelle merveille de petit livre de rien du tout tellement beau !

Aucune emphase, prétention ou effet de style ! Rien de tout ça, juste une simple correspondance entre une New-yorkaise amoureuse des beaux livres un peu fantasque et un libraire londonien.

Il parait qu'il y a un film… je ne sais pas si ça me fait envie. C'était trop tendrement joli.
Lien : https://www.noid.ch/84-chari..
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Yahou !

Quel ras-de-marée émotionnel !

Je referme ce livre, les joues baignées de larmes. De toute ma vie de lectrice, je crois n'avoir jamais autant souri ni pleuré à la lecture d'un ouvrage, quel qu'il soit. Et pourtant, j'en ai croisé des livres qui m'ont procuré de belles et intenses émotions ! Mais celui-ci... yahou. Scotchant, bouleversant, touchant. Tellement humain, tendre, passionné (un tel amour des livres chez un auteur, quel bonheur à lire et ressentir !).

Peut-être est-ce parce qu'il s'agit d'une véritable correspondance, entre personnes ayant réellement existé ; ou peut-être est-ce grâce à la personnalité des différents correspondants ; mais toujours est-il que ce petit livre m'a incroyablement touchée et remuée.

Il entre instantanément dans mon top 5 des livres préférés, de ceux qui me marqueront à vie ! Je me lance maintenant à la recherche d'une jolie édition d'occasion (pour rester dans la même démarche que cette inénarrable (à part par elle-même) Helene Hanff) de "La Duchesse de Bloomsbury Street" pour connaître la "suite". Je sais d'avance que je me régalerai : )

Sans conteste, 84, Charing Cross Road est un livre à dévorer et déguster pour tous les amoureux des livres... et à offrir à tous ses proches partageant la même passion !
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Dès les premiers échanges épistolaires l'on perçoit la différence de tonalité entre les deux cultures.
D'un côté l'américaine amoureuse de beaux livres et spontanée, et de l'autre et le libraire anglais à la politesse excessive et à la retenue « so british"

Cette correspondance bilatérale évoluera au fil des années laissant place à un merveilleux échange humain. Il sera pointillé de petites attentions, intégrant les autres membres de la librairie et leurs proches.

On évoque l'amour et la fascination qu'une femme de lettres accorde aux livres et aux vies qu'ils ont déjà « vécu » auprès d'autres personnes, leur histoire, leurs secrets.

Gracieux et léger, plein de douceur ! Une agréable distraction !


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Que voilà un petit bijou !
Je ne sais pas ce que j'ai préféré dans ce roman épistolaire.
La personnalité et l'humour de Helene Hanff, dont les lettres sont de moins en moins formelles ?
L'amour de la littérature et des livres qui transparaît tout au long du roman ?
Ou bien le fait que cette relation épistolaire soit réelle ?

Quoiqu'il en soit, le tout fonctionne parfaitement.
Si j'ai éclaté de rire plusieurs fois au cours des premières dizaines de pages, la fin m'a bouleversée par sa brutalité (la cruauté d'une histoire vécue et non inventée...).

J'ai beaucoup aimé les références à la littéraire anglaise, avec les notes de bas de page qui éclairent le lecteur juste assez pour lui donner envie d'en avoir plus sur Donne, Chaucer, Catulle...

Un roman que je suis ravie d'avoir découvert et que je conseille à tous !
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Hélène Hanff tient une correspondance avec la librairie Spencer and Co pendant une vingtaine d'années. A travers ce petit bouquin, c'est l'amour des livres et des librairies que mets en lumière l'auteur. Cette jeune femme scénariste va connaitre un incroyable succès qui perdure encore de nos jours avec ce 84 Charing cross road. Petit livre mais grand plaisir de lecture car chacun reconnaitra son envie de découvrir auteurs ou livres. Une correspondance bien agréable à lire qui touchera les amoureux des livres, donc nous tous.
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Je dois le confesser, je ne connaissais pas ce recueil avant que les éditions Autrement ait la merveilleuse idée de le rééditer.
Et pour cela, je leur adresse mes sincères remerciements.
Car dés les premières pages, j'ai su que je tenais entre mes mains un livre rare. Un bijou, un incontournable.
Celui que je choierai, relirai sans doute régulièrement et aurai plaisir à offrir autour de moi, aux autres amoureux des livres et des libraires.
Helene est une boulimique de beaux livres, une cliente impatiente, extrêmement cultivée et à la verve piquante. Mais aussi d'une grande générosité, envoyant régulièrement des colis de nourriture à Franck et ses collègues de la librairie, dans un pays encore soumis au rationnement.
Quand l'impétueuse Amérique rencontre la flegmatique Angleterre avec, en leur centre, un véritable amour pour les livres et leurs auteurs, cela donne un roman attachant, un roman qui survivra aux années qui passent, un roman qui survivra à tous ceux qui l'ont précédé et lui succéderont.
Chère Helene, Cher Franck, vous n'êtes plus de ce monde mais je vous prie de croire en ma reconnaissance éternelle.
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