Quand l'avidité et la fierté prennent le dessus par rapport à nos besoins de survie, il en résulte toujours de la violence et des destructions inutiles.
Il y a des gens qui disent qu'au paradis, il n'y a pas de souffrance. Mais sans souffrance, comment peut-il y avoir du bonheur ? Nous avons besoin de compost pour faire pousser les fleurs, de boue pour faire pousser les lotus. Nous avons besoin des difficultés pour faire émerger des visions profondes ; l'éveil est toujours un éveil à quelque chose.
Le royaume de Dieu est sur Terre. Je n'ai pas besoin de mourir pour entrer dans le royaume de Dieu. Au contraire, j'ai besoin d'être vraiment vivant.
Quand vous êtes en contact avec votre corps, vous êtes en contact avec la vie, avec le cosmos, et avec la planète Terre.
Beaucoup croient que le paradis est ailleurs, et veulent s'y rendre à leur mort. Pourtant, ils n'ont aucune preuve qu'un tel lieu existe. Nus ne devrions pas nous laisser séduire par l'idée d'un paradis lointain. La Terre est réelle. La Terre est là. C'est un phénomène merveilleux, qui est présent ici et maintenant. En fait, le Terre est le plus bel endroit du ciel.
Notre perte de connexion avec le rythme naturel de la Terre est la cause de nombreuses maladies modernes.
Quand nous comprenons nos souffrances, elles se transforment.
Souvent, nous faisons tout notre possible pour éviter de revenir en nous-mêmes, parce que nous avons peur d'être submergés par la souffrance qui est en nous.
Le changement véritable n'aura lieu que quand nous tomberons amoureux de notre planète. Seul l'amour peut nous montrer comment vivre en harmonie avec la nature et les uns avec les autres, et nous sauver des effets dévastateurs de la destruction environnementale comme du changement climatique. Quand nous reconnaissons les vertus et les talents de la Terre, nous nous sentons reliés à elle, et l'amour naît dans notre cœur. Nous voulons être reliés. C'est cela, le sens de l'amour : être unis.
Quand une société est dévorée par l'avidité et la fierté, il y a de la violence, et des ravages inutiles. Quand nous perpétrons des violences contre notre espèce ou contre les autres, c'est aussi à nous que nous infligeons ces violences.