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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Donald Harstad fut, pendant plus de vingt ans, policier puis shérif dans l'Iowa.

Voilà plus de vingt ans que Carl Houseman est le shérif adjoint d'un bled de l'Iowa, comté un peu perdu de Nation, à deux encablures du Wisconsin.

Les deux shérifs ne font donc qu'un, et le héros littéraire est forcément grandement inspiré par l'expérience de l'auteur. Ce dernier se consacrant maintenant exclusivement à l'écriture, « 5 octobre, 23h33 » (en V.O., « Code 61 ») est son quatrième roman et l'occasion de découvrir le quotidien d'un shérif dans un bled paumé du fin fond de l'Amérique plus que profonde.

Pour moi, ce fut mon premier interrogatoire avec Carl, pas besoin de lire ses précédentes aventures pour comprendre le fil de l'histoire. Et quelle histoire ! Une sombre affaire de sang, de pieu et de dents longues… Y aurait-il un vampire perdu dans l'Iowa ? Qu'est-ce que je faisais d'ailleurs dans ce trou perdu de l'Iowa. Bon OK, quand j'étais jeune, j'admirais secrètement Buffy. Bon OK, mon père s'appelait Bela Lugusi et mon beau-frère Christopher Lee. Mais juré-craché, croix-de-bois, croix-de-fer, si je mens j'irai en enfer, je plaide non coupable, Shérif Adjoint Carl.

L'Iowa est bien éloigné de la Californie sauce hollywoodienne. Et cela se ressent immédiatement dans cette histoire de meurtre sur fond de croyance vampiriste. Car ici, pas d'effusion de sang à outrance, pas de flic super-héros prêt à dégainer sur tout ce qui bouge, pas d'experts scientifiques aux conclusions immédiates et indélébiles venus apporter comme par enchantement les preuves nécessaires à l'inculpation d'un suspect. Dans l'Iowa, il y a juste un vieux shérif, qui a du métier autant que de la bouteille, qui réfléchit, analyse, interroge et voyage à ses frais, pour tenter d'élucider une affaire bien troublante. Son seul défaut, il ne boit pas…

Et là, je m'insurge : comment avoir confiance en un shérif qui ne boit pas. Dans tous mes héros littéraires, qu'ils soient shérifs, adjoints, privés, ou pauv' types, ils doivent avoir un fort penchant pour la boisson. Peu importe, je ne suis pas sectaire, bourbon, gin ou bières du moment que l'alcool est là pour mettre du piment et de la saveur à un récit poussiéreux (car mes héros vivent souvent dans une voiture déglinguée, un bar crasseux, un appartement miteux). Toujours- est-il que lorsque l'on lit du Donald Harstad, c'est avant tout pour son ultra-réalisme du quotidien de la vie d'un shérif adjoint dans un bled paumé du fin fond de l'Amérique profonde. Toujours est-il que lorsque l'on lit du Donald Harstad, c'est avant tout pour suivre heure par heure, minute par minute, l'enquête minutieuse du shérif adjoint Carl Houseman avec ses rebondissement et son suspens mais sans profusion de tirs et de sang comme cela peut l'être souvent dans les polars contemporains.
Lien : http://leranchsansnom.free.f..
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Carl Houseman a passé plus de 25 ans dans la police. Il a écrit plusieurs romans policiers inspirés d'enquêtes qu'il a menées au cours de sa longue carrière. La particularité de ses romans est de comporter énormément de codes, qui servent à informer les collègues de tout ce qu'un policier fait sans être compris par des oreilles indélicates. Ces codes peuvent sembler complexes mais ils sont répertoriés à la fin de l'ouvrage et très vite, ils nous deviennent familiers. Les dialogues sont très nombreux, ce qui nous donne l'impression d'être au coeur de l'enquête.
Dans ce quatrième opus, Carl et ses collègues sont confrontés à une affaire délicate, puisque la victime est la nièce du chef de la police. Cette jeune femme est en effet retrouvée morte, vidée de son sang. Très vite, les soupçons se portent sur un groupe de personnes qui semblent se prendre pour des vampires.
Entre réalité et légendes, les policiers auront forts à faire pour démêler le vrai du faux.
Une enquête haletante où l'on se sent vraiment immergé dans l'univers policier.

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Où l'on retrouve notre shérif Carl Houseman, cette fois-ci sur les traces d'un vampire qui fascine une riche propriétaire du coin et les quelques jeunes gens qu'elle héberge dans son immense maison.
Tout part d'un appel passé à la police par une jeune femme paniquée qui s'est réfugiée sur le toit de son immeuble après avoir aperçu un homme aux allures cauchemardesques par sa fenêtre. S'ensuivra des meurtres plus ou moins bien déguisés en suicides et rapidement mis sur le compte d'un buveur de sang qui terrorise son entourage, pris dans un engrenage de jeux pour le moins particuliers...
Un procedural construit sur le même modèle que les autres volumes de la série, dans lequel on suit sur quelques jours, presque heure par heure les avancées de l'enquête. Avec en annexe, un topo ainsi qu'une liste sur les codes radio utilisés par la police (ce qui permet de ne pas couper le texte de notes).
Une enquête intéressante même si l'ensemble n'est pas d'une grande originalité (le côté fantastique de cette histoire au parfum gothique est un point assez original toutefois). le rythme et la construction du roman permettent peu me semble-t-il d'approfondir les portraits des personnages (ce qui est dommage car la figure du flic en fin de carrière en la personne de Carl Houseman est plaisante à suivre).
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J'avais gardé un bon souvenir de Onze jours et Code 10, lus il y a 15 ou 20 ans. En trouvant ce livre dans une boite à livres, je me suis dit que c'était une bonne occasion de me replonger dans l'univers de cet auteur.
J'étais toutefois un peu méfiant dès la couverture. Un titre peu intéressant et sans rapport avec le titre original, une couverture de paysage couvert de neige alors qu'il n'y a pas la moindre neige dans le roman. Cela sentait la sortie bâclée (il y a 20 ans).
Le rythme est soutenu. On suit le narrateur, shérif adjoint, dans une enquête dans laquelle il se passe toujours quelque chose. Il n'a pas le temps de souffler. L'écriture passe beaucoup par les dialogues, sans aucun effet. le rythme permet plus ou moins de masquer les incohérences, voire les erreurs des policiers, qui passent à côté d'indices, ne s'intéressent pas à certains pans de l'enquête. Cela va vite, c'est sympathique, mais il ne faut surtout pas réfléchir.
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Le personnage principal est un shérif intelligent qui vit dans un trou perdu au fin fond des USA. Jusque là on se dit, encore un qui n'est pas tombé au bon endroit et qui va tout résoudre en deux temps, trois mouvements face aux pécores médusés... Et bah non!! On a quand même le temps de chercher un peu la solution. Une histoire de vampire un peu originale et bien construite.
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