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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
L'histoire de deux femmes afghanes : une au 20ème siècle et une au 21ème siècle. La condition féminie en Afghanistan a-t-elle évolué ?
Eh bien non, pas du tout. Quelle civilisation horrible !
Le livre : bien écrit , style fluide. Mais l'aller-retour entre les deux périodes est pénible. D'accord cela fait du suspense mais là c'est très exagéré. A mon avis, il manque une fin aux deux histoires, même si on la devine.
J'ai appris la tradition des Boscha Posh. Mouais. En fait, je déteste cette civilisation, trop dure et je m'en sens très éloignée. Les femmes de ces pays ne s'en sortiront jamais. A faire lire à celles qui veulent porter les signes religieux en France sous prétexte de liberté.
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Un bon roman. Les personnages principaux sont attachants et le jeu des chapitres croisés est bien fait. L'auteur fait le récit de deux destins de femmes dans un pays ou elles n'ont aucuns droits, mis à part celui d'enfanter des garçons, et ce climat est particulièrement oppressant. La lecture en devient d'ailleurs peu agréable parfois. J'en suis même venu à me demander si la réalité était aussi horrible que cela! Malheureusement, il suffit de s'informer un peu pour se rendre à l'évidence. Nous ne pouvons que regretter qu'il y ait encore des hommes qui commettent de tels actes sur les femmes.
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Sentiment mitigé pour ce roman, je retrouve tout à fait ce qu'à écrit liligalipette dans sa critique : le style d'écriture est un peu maladroit (répétitions, problèmes de constructions de l'énigme...)
De plus même si il est louable de raconter ce qu'ont subit et subissent encore certaines femmes dans ce pays, on ne peut s'empêcher de se demander si l'auteur (qui n' a jamais vécu à Kaboul) en ajoutant sans cesse à l'horreur n'empêche pas le lecteur d'entrer vraiment dans l'histoire, et tout simplement d'y croire ... Sans être totalement déplaisant, ce roman a bien des défauts qui m'ont empêchée d'être "captivée".
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D'une manière générale je n'aime pas les livres sur les «thématiques» qui ont le vent en poupe style les Talibans, Daesh,la condition féminine etc...
J 'avoue avoir eu du mal à rentrer dedans, mais je crois avoir beaucoup appris sur les femmes afghanes en lisant ce livre romancé certes décrivant malheureusement une situation des femmes catastrophique
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Très joli livre mettant en parallèle le destin de Rahim(a) et de Shekiba, l'arrière-arrière-grand-mère de la première. Deux destins de femme, deux destins tragiques avec, pour ligne de trame, la société afghane dirigée par les hommes.

Le livre est très bien construit, prenant et intelligent.

L'auteur, d'origine afghane - dont les parents ont fui le pays avant l'invasion soviétique -, nous transporte véritablement dans les villages afghans, dans Kaboul, dans le quotidien de ses habitants et habitantes, que ce soit au sein des habitations familiales ou au coeur du harem du roi.

Un joli conte qui se termine par un véritable signe d'espoir, d'émancipation et d'un meilleur avenir.

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Deux femmes attachantes. Deux générations ont passé et rien ne change vraiment pour les afghanes. Dommage que la description des relations des femmes entre elles restent superficielles !
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Si souvent je roumègue, râle et peste qu'au 21ème siècle, en France, la Femme reste asservit "ménagèrement" parlant et ce même quand elle travaille, dorénavant je penserai plus souvent à Rahima & Shekiba.
La condition de vie de ces 2 femmes afghanes - n'a rien d'enviable, aucune lueur d'espoir, leur vie est une aventure triste, sans liberté aucune et sans perspective; elles sont maintenues sous le joug dominant et brutal des hommes, et ne sont que des objets ( domestiques, sexuelles, politiques). QUELLE DÉSOLATION, quelle rage m'anime quand je lis ces lignes, quand je sens à quelle point une femme peut être opprimée. Quelle honte aussi pour tous ces hommes qui sans nul doute se comporte ainsi par peur, ignorance et manque d'éducation.
Ce livre est un hymne au courage de toutes ces femmes qui en Afghanistan et ailleurs dans le monde tentent de se libérer.
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Une lecture émouvante qui nous fait prendre conscience de la chance que nous avons, nous femmes indépendantes.
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Liberté ? Egalité ? Fraternité ?
Dans un village reculé d'Afghanistan, Rahima, 13 ans, troisième fille d'un couple de paysans pauvres, s'apprête à devenir la 4e épouse d'un « seigneur de guerre », en même temps que ses 2 soeurs ainées qui sont données en mariage aux 2 frères de celui-ci…. Nous ne sommes pas au 19e siècle, mais en 2007… !
Jusqu'à son mariage, Rahima perpétuait une étrange tradition bien ancrée dans certaines régions d'Afghanistan, où des familles qui n'ont pas eu de fils font le choix d'élever leur fille comme un garçon.
Rahima était une « Bacha posh » et se retrouve du jour au lendemain femme, voilée et esclave d'un mari, d'une belle-mère et des trois premières épouses…
Seul rayon de soleil dans sa vie, les visites de sa tante qui lui raconte la vie de son ancêtre Chekhiba, qui a connu une vie aventureuse et un sort misérable.
Le récit oscille donc entre deux femmes et deux époques, également marquées par l'oppression des hommes sur les femmes et l'absolue négation des femmes en temps qu'être humain. Et bien que ce ne soit pas vraiment une surprise, on est au pays des talibans ! il est cependant navrant de constater qu'en un siècle, la condition féminine n'a absolument pas évolué dans ce pays aux moeurs moyenâgeuses et qu'au lendemain du 14 juillet qui célèbre la liberté, l'égalité et la fraternité, ces trois notions ne veulent absolument rien dire pour une femme afghane !
Un roman poignant donc, dont j'ai cependant préféré le fond à la forme : le parallèle entre les deux histoires n'a d'intérêt que parce qu'il met en évidence le peu d'évolution au cours du siècle écoulé mais il est par contre source de lourdeurs stylistiques et rallonge considérablement le propos.
A lire, ne serait-ce que pour se souvenir de la chance que nous avons d'être femmes en occident !
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Ce roman, reçu dans le cadre d'une masse critique, me laisse sur une impression étrange et assez mitigée à cause d'une discordance entre le fond et la forme.
Le sujet tout d'abord est fort, le destin de deux jeunes filles, Shekiba et Rahima, incapables de trouver leur place dans la société afghane. Shekiba, jeune fille défigurée, au début du XXe siècle, est éprise d'indépendance et face à une famille incapable de voir ses capacités. Elle endossera le costume masculin pour devenir garde d'un harem et finalement l'habit de l'épouse. Shekiba ne sera jamais réellement à sa place dans une société qui n'accepte pas les différentes facettes d'une personnalité. Rahima, petite fille brave et courageuse, deviendra une Bacha Posh pour pallier le manque de garçon mais aussi les manquements d'un père perdu par l'opium. Elle deviendra ensuite la quatrième épouse d'un chef de guerre et l'esclave de sa terrible belle-mère rongée par les traditions. C'est en allant à Kaboul comme assistante de la première épouse qu'elle pourra retrouver le vent de liberté de sa petite enfance. Les deux femmes sont reliées par la tante "grande gueule" de Rahima. Bref, ce roman raconte l'histoire (trop méconnue) de l'Afghanistan mais aussi le combat des femmes dans des sociétés patriarcales et la difficulté de trouver sa place dans le monde (et aussi face aux autres femmes, car la solidarité féminine a ses limites). Les idées sont belles et le message est un beau plaidoyer sur l'éducation, la famille et la liberté.
Par contre, sur la forme je ne suis franchement pas enthousiaste. Passons les nombreuses étrangetés de ponctuation (à la limite des erreurs) et revenons sur d'évidents problèmes de traduction: des constructions sont hasardeuses et l'utilisation des pronoms et déterminants malaisé (on peut néanmoins espérer que les épreuves seront encore corrigées). La structure et ses parallèles forcés ne sont pas toujours subtils et empêchent la fluidité du récit. De plus, le côté "Père Castor" endossé par la tante est poussif et ne fonctionne qu'à moitié: trop de répétitions dans les formulations et un procédé peu crédible sur la longueur (surtout après le mariage de Rahima). D'autant plus que le récit écrit au passé livre les impressions d'une Rahima adulte trop éloignée de celle adolescente.
J'aurai pu noter "La perle et la coquille" 2,5 mais vu que ce n'est pas possible et que j'ai, mine de rien été, au bout du récit, je me devais d'arrondir à 3. Au final, le roman me semble trop travaillé et montre les limites de l'auteure qui à cause d'un vernis trop épais "pour faire vrai" laisse le lecteur extérieur à ces destinées pourtant très fortes.
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