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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Qu'en dire ?
Un peu perplexe, parce que je n'éprouve pas le même enthousiasme...
Plaisant à lire. Impossible de le lâcher tellement sa lecture est passionnante.

Nadia Hashimi est d'origine afghane. Ses parents ont quitté leur patrie en 1970 et elle a construit sa vie aux USA. Dans cet ouvrage, c'est l'histoire des quelques années fondatrices de la personnalité de Rahima, qu'elle nous raconte pour mieux faire toucher au lectorat occidental toute la cruauté du destin des femmes en Afghanistan;
Depuis ses quelques 9 ans jusqu'à...Rahima vit aimé avec ses soeurs dans une famille pauvre du fin fond de l'Afghanistan. Même quand le texte apporte quelques repères de l'actualité que nous avons vécue en ce début de 21ème siècle, on perd souvent pied, tellement leur façon de vivre est moyenâgeuse.
Leur chance,à ces gamines, c'est leur tante : physiquement tordue et donc "laissée pour compte" côté mariage, mais qui va toujours accompagner, soutenir et sa soeur, mère épuisée de cette "fratrie", et ses nièces adorées. C'est elle qui motive sa soeur , leur mère,à instruire ses filles quel qu'en soit le coût, les coups reçus tant physiquement que moralement.
Et surtout, elle leur raconte la vie de leur arrière-arrière grand-mère qui elle aussi a connu la laisse des femmes afghanes
.
De mon point de vue, ce n'est pas le récit du sort de ces femmes qui fait l'originalité de ce livre : qu'elles soient afghanes ou indiennes ou...le bétail est plus respecté qu'elles aux yeux des hommes.

Mais, Nadia Hashimi met bien en lumière ce cycle pervers, celui du matriarcat de l'ombre. La jeune femme qui aura donné un fils ou plusieurs à son mari, devient la reine, comme les reines de harem. Et à l'âge de la vieillesse, quand leurs maris ont disparu, elles deviennent de véritables tyrans adulés de leur parenté, écrasant leurs belle-filles de mépris, de coups, les obligeant aux plus dures besognes. La violence ne vient pas que des hommes. Elle se transmet aussi par les femmes.

Nadia Hashimi met bien en lumière, aussi, le rôle de ce que j'appellerai les légendes familiales. C'est la tante qui transmet l'histoire de Shekiba. Shékiba qui a été défigurée très jeune par un accident, Shékiba qui s'est retrouvé seule quand toute sa famille a péri du choléra et a survécu comme une bête, Shekiba récupérée par sa grand mère et vendue à un notable du village, Shekiba qui se verra battue pour avoir osé demander que son héritage soit reconnu et qui sera châtiée pour tant de vergogne, mais Shekiba qui résiste, enfante et transmet cette noblesse de vivre droite quel que soit le prix à payer. Shekiba dont l'histoire permettra à son arrière petite-fille de commencer à s'émanciper en ce 21ème siècle.

Et surtout, presque en sous-main, Nadia Hashimi démontre que seule l'éducation des filles permettra qu'elles détachent les laisses , celles qui les attachent à un filin invisible, qui ne leur permet pas de franchir le seuil de leur prison, comme celui que l'on attachait aux cols des chiens de ferme.

Ouvrage idéal pour cet été, pendant les vacances, afin de s'ouvrir à d'autres réalités de notre temps. Et à condition de mettre une alarme pour penser à remettre de la crème anti-solaire parce que sinon, pris par la lecture, gare au coup de soleil.

Franchement, sans la Masse Critique, je crois bien que je n'aurais pas ouvert ce livre et j'aurais bien eu tort. Merci de cette intéressante découverte.
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Liberté ? Egalité ? Fraternité ?
Dans un village reculé d'Afghanistan, Rahima, 13 ans, troisième fille d'un couple de paysans pauvres, s'apprête à devenir la 4e épouse d'un « seigneur de guerre », en même temps que ses 2 soeurs ainées qui sont données en mariage aux 2 frères de celui-ci…. Nous ne sommes pas au 19e siècle, mais en 2007… !
Jusqu'à son mariage, Rahima perpétuait une étrange tradition bien ancrée dans certaines régions d'Afghanistan, où des familles qui n'ont pas eu de fils font le choix d'élever leur fille comme un garçon.
Rahima était une « Bacha posh » et se retrouve du jour au lendemain femme, voilée et esclave d'un mari, d'une belle-mère et des trois premières épouses…
Seul rayon de soleil dans sa vie, les visites de sa tante qui lui raconte la vie de son ancêtre Chekhiba, qui a connu une vie aventureuse et un sort misérable.
Le récit oscille donc entre deux femmes et deux époques, également marquées par l'oppression des hommes sur les femmes et l'absolue négation des femmes en temps qu'être humain. Et bien que ce ne soit pas vraiment une surprise, on est au pays des talibans ! il est cependant navrant de constater qu'en un siècle, la condition féminine n'a absolument pas évolué dans ce pays aux moeurs moyenâgeuses et qu'au lendemain du 14 juillet qui célèbre la liberté, l'égalité et la fraternité, ces trois notions ne veulent absolument rien dire pour une femme afghane !
Un roman poignant donc, dont j'ai cependant préféré le fond à la forme : le parallèle entre les deux histoires n'a d'intérêt que parce qu'il met en évidence le peu d'évolution au cours du siècle écoulé mais il est par contre source de lourdeurs stylistiques et rallonge considérablement le propos.
A lire, ne serait-ce que pour se souvenir de la chance que nous avons d'être femmes en occident !
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En préambule, je remercie Babelio et les Editions Milady pour m'avoir fait découvrir en avant-première le roman de Nadia Hashimi qui nous conte l'histoire d'une lignée de femmes afghanes. Dans la veine de Khaled Hosseini, on découvre un Afghanistan théâtre de violences : violence des conflits qui se succèdent ; violence faite aux femmes, quelles que soient les époques ; violence faite aux mutilés ou personnes porteuses de handicaps ; violence des codes et lois qui s'imposent à tous et qui ne laisse pas vraiment présager que la démocratie finisse par l'emporter. Peu d'espoirs hors la fuite, là encore.
Rahima, fillette dont la fratrie ne compte que des filles, vit dans un petit village dans l'Afghanistan contemporain. Son père combat auprès d'un seigneur de guerre dont on comprend que les activités sont plus ou moins légales. Peu enclin à scolariser ses filles, il se saisit du moindre événement pour leur interdire l'accès de l'école. Sans fils pour surveiller les femmes de la famille, il risque sans cesse le déshonneur. Raisa, son épouse, et Shala Kaima la soeur de cette dernière décident alors, selon la tradition, que Rahima devienne une bacha posh, c'est-à-dire le fils de son père. La fillette endosse alors les habits d'un garçon et en assume les tâches : elle peut ainsi aller et venir à sa guise, faire les courses, accompagner ses soeurs à l'école. On comprend bien que (on n'avait pas vraiment de doute à la fois !), dans cette société, il fait bon être un homme si on aime être libre de ses mouvements…
Cette transformation donne l'opportunité à Shala Kaima, tante célibataire et progressiste, de raconter à ses nièces l'histoire de Shekiba, leur arrière-arrière-grand-mère, elle aussi une fille-garçon. le roman développe un point de vue qui nous amène finalement à penser que la féminité est un danger, qu'elle nous expose à la brutalité des hommes et que mieux vaut faire oublier que l'on est une femme. C'est ce que vont expérimenter, dans des contextes différents, Shekiba et sa descendante Rahima qui tireront profit de leur transformation.
C'est l'occasion pour l'auteur d'alterner les deux récits : bien que plusieurs décennies séparent les deux destins, l'histoire semble se répéter. Les deux jeunes femmes sont mariées de force, elles subissent le rejet et la violence des hommes – mais pas seulement : les femmes entre elles sont tout autant féroces – et n'ont que très peu de prise sur leur vie. Malgré tout, une force de caractère incroyable, qui s'apparente beaucoup à l'instinct de survie, leur permet de surmonter de nombreuses épreuves. La part belle est faite aux personnages féminins ici : la tante Shala Kaima qui n'a pas sa langue dans la poche, Benafsha qui choisit l'amour et met sa vie en danger, Jamila qui soutient Rahima et la protège de la violence de leur époux et de la méchanceté de leur belle-mère Bibi Gulalai et ou encore Zamarud, parlementaire qui porte une parole intègre et dénonce la corruption des politiques.
Léger reproche ici : aucun personnage masculin pour rattraper l'autre, cela teinte le roman de manichéisme même si, je l'ai déjà dit, toutes les femmes ici ne sont pas vraiment sympathiques ni tendres à l'égard de leurs congénères. Chacune exerce sans états d'âme l'infime parcelle de pouvoir qui lui est accordée : qu'elles soient belle-mère ou première épouse, elles s'emploient sans relâche à faire vivre à l'autre ce qu'elles ont eu, sans doute, elles-mêmes à subir. Il n'y a pas beaucoup de solidarité mais plutôt répétition incessante des mêmes brimades. Pour revenir aux hommes, l'absence de personnage vraiment bienveillant, ou un peu éclairé, m'a gênée parce que cela neutralise en quelque sorte la complexité des relations entre les individus.
On découvre aussi le monde qui sépare Kaboul des villages éloignés de la capitale. le progrès, si c'est comme cela qu'il faut nommer l'occidentalisation, y semble davantage en marche. le fait que des femmes soient parlementaires tend à laisser penser que les institutions évoluent, même si les passages qui se déroulent au parlement témoignent surtout d'une parodie de démocratie. Toutefois, le processus semble long, douloureux et soumis à de nombreuses forces contradictoires. On sort souvent des romans ayant pour contexte l'Afghanistan un peu sonné, déboussolé tant le poids de la tradition semble toujours peser sur le naseeb (destin) du pays.
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Un bon roman. Les personnages principaux sont attachants et le jeu des chapitres croisés est bien fait. L'auteur fait le récit de deux destins de femmes dans un pays ou elles n'ont aucuns droits, mis à part celui d'enfanter des garçons, et ce climat est particulièrement oppressant. La lecture en devient d'ailleurs peu agréable parfois. J'en suis même venu à me demander si la réalité était aussi horrible que cela! Malheureusement, il suffit de s'informer un peu pour se rendre à l'évidence. Nous ne pouvons que regretter qu'il y ait encore des hommes qui commettent de tels actes sur les femmes.
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Ce roman, reçu dans le cadre d'une masse critique, me laisse sur une impression étrange et assez mitigée à cause d'une discordance entre le fond et la forme.
Le sujet tout d'abord est fort, le destin de deux jeunes filles, Shekiba et Rahima, incapables de trouver leur place dans la société afghane. Shekiba, jeune fille défigurée, au début du XXe siècle, est éprise d'indépendance et face à une famille incapable de voir ses capacités. Elle endossera le costume masculin pour devenir garde d'un harem et finalement l'habit de l'épouse. Shekiba ne sera jamais réellement à sa place dans une société qui n'accepte pas les différentes facettes d'une personnalité. Rahima, petite fille brave et courageuse, deviendra une Bacha Posh pour pallier le manque de garçon mais aussi les manquements d'un père perdu par l'opium. Elle deviendra ensuite la quatrième épouse d'un chef de guerre et l'esclave de sa terrible belle-mère rongée par les traditions. C'est en allant à Kaboul comme assistante de la première épouse qu'elle pourra retrouver le vent de liberté de sa petite enfance. Les deux femmes sont reliées par la tante "grande gueule" de Rahima. Bref, ce roman raconte l'histoire (trop méconnue) de l'Afghanistan mais aussi le combat des femmes dans des sociétés patriarcales et la difficulté de trouver sa place dans le monde (et aussi face aux autres femmes, car la solidarité féminine a ses limites). Les idées sont belles et le message est un beau plaidoyer sur l'éducation, la famille et la liberté.
Par contre, sur la forme je ne suis franchement pas enthousiaste. Passons les nombreuses étrangetés de ponctuation (à la limite des erreurs) et revenons sur d'évidents problèmes de traduction: des constructions sont hasardeuses et l'utilisation des pronoms et déterminants malaisé (on peut néanmoins espérer que les épreuves seront encore corrigées). La structure et ses parallèles forcés ne sont pas toujours subtils et empêchent la fluidité du récit. De plus, le côté "Père Castor" endossé par la tante est poussif et ne fonctionne qu'à moitié: trop de répétitions dans les formulations et un procédé peu crédible sur la longueur (surtout après le mariage de Rahima). D'autant plus que le récit écrit au passé livre les impressions d'une Rahima adulte trop éloignée de celle adolescente.
J'aurai pu noter "La perle et la coquille" 2,5 mais vu que ce n'est pas possible et que j'ai, mine de rien été, au bout du récit, je me devais d'arrondir à 3. Au final, le roman me semble trop travaillé et montre les limites de l'auteure qui à cause d'un vernis trop épais "pour faire vrai" laisse le lecteur extérieur à ces destinées pourtant très fortes.
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la Perle et la coquille sera-il- le best seller de l'été à emporter sur les plages?

C'est en tout cas une lecture fort agréable, les deux histoires de deux femmes s'entrelacent, on veut savoir ce qui va leur arriver, comment elles vont s'en sortir, et on tourne les pages. J'ai ouvert ce livre de près de pages jeudi matin, en allant surveiller le brevet et je l'ai posé le vendredi soir. Impossible de le quitter.

C'est aussi un témoignage (?) très instructif, sur la condition des femmes en Afghanistan. Shekiba au début du 20ème siècle, Rahima cent ans plus tard. Même problématique, si peu a changé pour les deux héroïnes. Même malédiction de naître fille dans une maison où il n'y a pas de garçon, mêmes mariages forcé d'adolescentes tout juste nubiles, même impuissance à prendre en main son destin.
Encore que, Shekiba et Rahima (ainsi que la tante Khala Shaima, on une forte personnalité et une volonté de forcer le destin. Elles ont aussi un atout que peu de filles ont : elles savent lire et écrire.
Shaima et Rahima ont aussi goûté au privilège d'être un garçon, Shaima en femme-homme, garde du harem travestie, Rahima en basha posh, fille-garçon, avant d'atteindre l'adolescence. Dans une tradition où le monde des femmes et celui des hommes est cloisonné, ces travestissements sont étonnants, comme le traitement des transgenre en Iran comme je l'ai vu dans le film "Une femme iranienne".
Autre rôle très ambigu, celui de la Belle-Mère, celle qui a donné un fils, et qui règne sur les femmes de celui-ci, despote brutal.
L'auteur nous plonge dans le monde des femmes, intérieur d'une famille pauvre paysanne ou au contraire dans la tribu d'un seigneur de la guerre et même dans le harem royal. Nous allons de dépaysement en découvertes.
Toutefois, on reste sur sa faim quant au contexte historique et politique pays. On aimerait en savoir plus sur les enjeux politiques, aussi bien au début du siècle dans le Grand Jeu, que dans cette guerre menée par la coalition occidentale. On se doute bien que les femmes n'ont guère accès à l'actualité. Mais quand même! On interdit aux jeunes femmes du parlement de regarder la télévision dans leur chambre d'hôtel, mais elle doivent quand même avoir une certaine idée de l'actualité. le climat de violence si bien rendu dans Singué Sabour ou dans les Cerf volants de Kaboul semble complètement occulté.
Lien : http://miriampanigel.blog.le..
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Très joli livre mettant en parallèle le destin de Rahim(a) et de Shekiba, l'arrière-arrière-grand-mère de la première. Deux destins de femme, deux destins tragiques avec, pour ligne de trame, la société afghane dirigée par les hommes.

Le livre est très bien construit, prenant et intelligent.

L'auteur, d'origine afghane - dont les parents ont fui le pays avant l'invasion soviétique -, nous transporte véritablement dans les villages afghans, dans Kaboul, dans le quotidien de ses habitants et habitantes, que ce soit au sein des habitations familiales ou au coeur du harem du roi.

Un joli conte qui se termine par un véritable signe d'espoir, d'émancipation et d'un meilleur avenir.

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Tout d'abord, merci à Babelio et aux éditions Milady qui m'ont envoyé ce livre dans le cadre d'une masse critique.

J'avoue avoir eu un premier regard circonspect car les éditions milady sont surtout connues pour des publications fantasy bit-lit et romance qui ne sont pas mes lectures. le roman de Nadia Hashimi n'entre pas dans cette catégorie.

Il retrace l'histoire de deux femmes afghanes d'une même famille, l'une née en début du XXe et souffrant d'un visage déformé par une brûlure, Shekiba, l'autre fin du XXe, Rahima, qui connaît un destin de Pacha Bosch (femme-homme) pour aider sa famille qui n'a pas eu de fils.

Le roman se lit rapidement, on est entrainé dans la spirale infernale de la vie pitoyable de ces deux femmes. Oui pitoyable, car les femmes afghanes ne sont que des machines à faire des garçons et la cuisine. L'auteur a choisi de faire de ses héroïnes des femmes battues et humiliées, même si elles finissent par se relever et s'éloigner de cette condition. La vie plus paisible n'est évoquée que par le biais de personnages secondaires (l'une des soeurs de Rahima).

Bien que la lecture de cette histoire soit agréable, qu'on aie envie d'avancer, il y manque quelque chose, un peu de nuances peut-être, et un style littéraire plus affirmé. le texte est parfois un peu trop simple et les personnages un peu niais.
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L'histoire de deux femmes afghanes : une au 20ème siècle et une au 21ème siècle. La condition féminie en Afghanistan a-t-elle évolué ?
Eh bien non, pas du tout. Quelle civilisation horrible !
Le livre : bien écrit , style fluide. Mais l'aller-retour entre les deux périodes est pénible. D'accord cela fait du suspense mais là c'est très exagéré. A mon avis, il manque une fin aux deux histoires, même si on la devine.
J'ai appris la tradition des Boscha Posh. Mouais. En fait, je déteste cette civilisation, trop dure et je m'en sens très éloignée. Les femmes de ces pays ne s'en sortiront jamais. A faire lire à celles qui veulent porter les signes religieux en France sous prétexte de liberté.
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Si souvent je roumègue, râle et peste qu'au 21ème siècle, en France, la Femme reste asservit "ménagèrement" parlant et ce même quand elle travaille, dorénavant je penserai plus souvent à Rahima & Shekiba.
La condition de vie de ces 2 femmes afghanes - n'a rien d'enviable, aucune lueur d'espoir, leur vie est une aventure triste, sans liberté aucune et sans perspective; elles sont maintenues sous le joug dominant et brutal des hommes, et ne sont que des objets ( domestiques, sexuelles, politiques). QUELLE DÉSOLATION, quelle rage m'anime quand je lis ces lignes, quand je sens à quelle point une femme peut être opprimée. Quelle honte aussi pour tous ces hommes qui sans nul doute se comporte ainsi par peur, ignorance et manque d'éducation.
Ce livre est un hymne au courage de toutes ces femmes qui en Afghanistan et ailleurs dans le monde tentent de se libérer.
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