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De temps en temps, j'aime bien me plonger dans la découverte d'un nouveau manga et pourquoi pas d'un shojo. J'aime bien passer d'un genre de BD à un autre afin de découvrir et d'apprécier toute la diversité d'un tel support.

On va s'intéresser à Léa, qui est fille de pasteur, mais qui rêve de devenir une écrivaine de roman. Cependant, elle se heurte à un monde d'hommes qui considèrent que la littérature n'est que réservée à cette gente. Pour mener à bien son projet, elle est obligée de se déguiser en homme afin de rencontrer un éditeur qui peut lui ouvrir les portes d'une carrière d'auteur. Qu'est-ce que les femmes ne sont pas obligés de faire pour s'affirmer ! C'est l'inégalité des sexes qui est en oeuvre.

Je n'ai guère aimé ce côté où l'on doit cacher son identité de femme. J'aurais aimé une autre audace. Mais bon, l'héroïne se base, à juste titre, sur le fait que le sexe de l'écrivain va prédéterminer le jugement du public. Cependant, quand la société aura approuvé le livre, elle dévoilera sa véritable identité. Voilà le plan !

Le thème reste semblable à celui d'une série comme « Arte » mais transposé à l'époque victorienne et remplaçant la peinture par la littérature. le combat reste le même à savoir qu'une femme peut très bien réaliser de très belles oeuvres artistiques ou littéraires. Il faut le prouver dans une société machiste où les femmes sont jugées inférieures et moins intelligentes.

Il manque un peu de subtilité et de profondeur. Par ailleurs, le trait reste assez naïf. Mais bon, on est quand même embarqué pour suivre Léa qui se prend pour Alan. Il va faire la rencontre d'un homme qui se prend d'amitié pour lui. Que se passera t-il lorsqu'il découvrira sa véritable identité ? Bref, il y a des ressorts qui nous tiennent en haleine d'autant que la fin de ce premier tome termine sur un véritable cliffhanger.

A noter que le titre de ce manga n'est pas représentatif de celui-ci. On ne comprend pas encore la signification. Cela viendra peut-être dans les prochains tomes.

En tous les cas, cela donne véritablement envie de continuer à suivre cette série qui débute fort bien.
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Léa Void, 19 ans, est fille de pasteur et vit dans une petite bourgade en Angleterre au début du 19e siècle. Passionnée de littérature, la jeune fille écrit en secret, consciente que sa condition de femme ne lui permet pas d'être reconnue comme un écrivain. Mais Léa est bien décidée à faire publier son livre. Pour cela, elle n'hésite pas à prendre un nom de plume masculin, Alan Wedgewood. Lorsqu'elle envoie son manuscrit chez un éditeur à Londres et que ce dernier se montre intéressé par son ouvrage, Léa n'a plus d'autre choix que de se rendre dans la capitale pour débuter sa carrière d'auteur.

"L'oiseau d'or de Kainis" est un shojo historique tout ce qu'il y a de plus sympathique. Il met en scène Léa, une jeune fille bien déterminée à à accomplir son rêve malgré les règles sexistes de l'époque où l'on considérait que la littérature était "inaccessible pour son cerveau féminin" et que les femmes étaient juste "bonnes à marier".
Intéressant et drôle, ce personnage nous permet donc à la fois de découvrir comment les femmes à l'époque étaient cloisonnées dans un cadre bien précis, tout en mettant en avant un caractère déterminé. Ainsi, la jeune fille n'hésite pas à mentir à sa famille et à partir seule à Londres en se déguisant en homme. L'histoire de Léa est aussi l'occasion d'élargir la vision de la condition féminine de l'époque à d'autres personnages comme les prostituées ou encore Katie, l'amie de Léa qui est un peu son antithèse.
Mais n'oublions pas qu'il s'agit ici d'un shojo et que la légèreté est également de mise. Ainsi, le fait de se faire passer pour un homme et de découvrir le monde masculin sous des artifices nous réserve des moments cocasses.
A travers un dessin très agréable et des personnages sympathiques , "L'oiseau d'or de Kainis" nous parle de l'émancipation féminine au 19e siècle avec brio mais aussi du travail d'écrivain, de la crainte de la page blanche... Ce qui est sûr, c'est que ce premier volume très réussi nous donne envie de suivre les aventures de Léa.

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Très ravie de cette découverte.

M'immergeant petit à petit dans l'univers des manga, je me suis inscrite à un challenge organisé mensuellement par la box littéraire Once Upon a Book. L'occasion pour moi de découvrir ce genre avec les nouveautés.

Ce court manga remplit ses promesses. N'étant pas encore une grande lectrice, j'avoue avoir toujours du mal à parler graphisme. Tout ce que je puis dire, et je vais en rester là, c'est que j'apprécie les esquisses.

Quant à l'histoire, on suit Léa, jeune fille vivant dans la campagne anglaise du XIXe s, fille de pasteur, qui ne rêve que d'une chose : être romancière. Sauf que romancier, pour l'époque, ça sonne mieux que romancière... Léa choisit donc de se travestir en Alan pour vivre une vie londonienne palpitante où elle rencontre écrivains et de manière générale la vie masculine, très différente du carcan féminin. On retrouve donc les lieux classiques tels que les vêtements, les activités intellectuelles, le mariage, etc. le tout dans un univers qui n'est pas sans nous rappeler Jane Austen, les soeurs Brontë et Dickens.

Le scénario nous laisse sur un bon coup de théâtre. de quoi attiser notre curiosité pour le tome 2 qui sort dans quelques mois...
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J'ai eu ce manga via la box "challenge manga" d'Once upon a book pour le mois de Mars. Ce premier tome raconte le parcours de future autrice de Léa, jeune anglaise du XIX°s, cherchant par tous les moyens à se faire publier. Pour y parvenir, elle élabore un stratagème: se déguiser et prendre l'identité d'Allan, son cousin. Arrivée à la capitale, elle réussit, avec l'aide de Myles, également écrivain, à trouver un logement pour quelques temps et se concentrer sur ses écrits. Je n'en dis pas plus sur la fin du premier tome.
L'histoire est divertissante même si je n'ai pas ressenti un grand coup de coeur.
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« L'oiseau d'or de Kainis » nous présente une jeune femme, Léa, attachante, qui a envie de réussir par ses propres moyens, et dans son art de créer des histoires.
Seulement, voilà, à l'est de Gloucestershire, début XIXème siècle, son plus grand obstacle est celui d'être née femme.
La couverture est très belle, nous y voyons Léa déterminée, tenant son roman qu'elle écrit, sans doute entre les mains, avec des feuilles qui volent. Un titre qui a une certaine poésie, un oiseau de représenté, ça fait un peu penser au fait de prendre son envol.
La série sera en 4 tomes par la mangaka HATA Kazuki qui nous emmène à une autre époque, dans un autre pays : l'Angleterre. Evidemment, ce n'est sans doute pas la première fois si vous commencez à avoir de l'expérience, que vous croisez ce genre d'histoire et de problématiques, mais Léa est très attachante, le graphisme est agréable, le propos touche, sans arriver encore, du moins de mon côté à le faire à un niveau plus fort, mais cela reste un fort bon moment de lecture.
Léa est dans son élément à Gloucestershire, elle est d'une famille qui lui assure un certain confort et niveau de vie. Elle a cette femme Patty qu'elle connaît depuis toujours, qui travaille pour eux, à qui elle peut se confier. Elle a son amie, Katie, qui l'adore, mais contrairement à Léa semble accepter les règles de la société.
Alors que Léa lit, écrit et rêve en grand. Nous voyons plusieurs moments empreint de sexisme, de condescendance sous couvert d'autres choses, des petites remarques très déplaisantes : qu'elle ne pourra pas lire ce livre là, qu'elle ne pourra pas écrire, etc.
Tout cela dû à autre chose que ce qu'elle croit au départ.
C'est un plaisir de la suivre dans ce lieu où elle a grandi, de la voir vivre, écrire à l'extérieur, etc.
Léa a décidé de faire vivre son ami imaginaire : Alan Wedgwood, pour s'assurer d'être traité avec équité, que les gens ne détourneront pas sans sommation le regard.
Un jour, elle va avancer dans son rêve, son but et cette fois-ci elle se doit de rencontrer son éditeur, à Londres. C'est ainsi qu'elle va entamer un voyage en prenant l'identité de quelqu'un d'autre, après tout c'est seulement quelques jours. Pourtant, là bas, elle va faire des connaissances intéressantes, mais aussi être prise au dépourvue. Comme nous pouvons nous en douter, ce ne sera pas si facile. Peu de temps après, elle devra également prendre une décision qui changera sa vie à jamais, mais pourrait lui permettre de déployer ses ailes.
En rencontrant et échangeant avec pas mal d'écrivains, même si elle semble surtout avoir un bon feeling avec l'un d'eux, c'est très intéressant de voir ce qu'ils partagent, et ce qui est différent, dans leurs processus de création.

Ce n'est déjà pas évident de tout quitter pour recommencer ailleurs, mais alors quand en plus il faut cacher le fait d'être femme, c'est encore plus compliqué. La fin donne envie de très vite découvrir la suite. Comment Léa va-t-elle s'en sortir ? Surtout qu'elle n'a plus aucun de ces repères maintenant.
Lien : https://lesvoyagesdely.wordp..
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Un très bon premier tome qui donne envie de lire la suite !

L'histoire se passe au XIXe siècle, en Angleterre. Léa est une jeune femme passionnée de littérature et d'écriture. Elle souhaite devenir écrivaine, malheureusement ce milieu reste réservé aux hommes. le peu de fois où elle a montré ses écrits à son entourage, elle a eu le droit en retour à des moqueries. Elle décide donc d'envoyer son manuscrit à une maison d'éditions sous un nom de plume masculin. La voilà donc à devoir endosser une fausse identité quand son roman est publié. Elle débarque à Londres, découvre d'autres auteurs, débat avec eux sur la littérature, et parcourt la ville.

Avec son alias, elle découvre un autre monde, éloigné des sphères et activités réservés à son sexe.

Hâte au tome 2 !
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L'oiseau d'or de Kainis est la nouveauté shojo des éditions Glénat dans leur collection Shojo +. On avait pu découvrir cette collection l'année dernière déjà avec l'entrée de 3 nouveaux titres dans leur catalogue, et cette saga vient les rejoindre. Ces mangas ont la volonté de proposer des sujets plus matures, plus intéressants, plus percutants et moins clichés
Kazuki Hata est aux commandes pour ce nouveau shojo, on va pouvoir découvrir cette mangaka grâce à ce titre. Elle nous livre aussi une courte saga, puisqu'elle est terminée en 4 tomes, ce qui en fait un petit budget, et qui plaira très certainement à une partie de public. Mais je dois avouer que son dessin est très épuré, et a presque un effet croquis, c'est sympathique mais ce n'est pas le style que je préfère.

Un petit point sur l'édition parce que je trouve intéressant d'en parler, mais j'aime beaucoup la jaquette avec ses motifs et ses couleurs qui rappellent bien les éléments de décor du 19ème siècle. La période qui est mise en avant dans ce manga. Les couvertures du manga sont dans cette même veine et cela donne un petit effet ancien, vieux livre que j'aime beaucoup.

Pour en venir à notre petite histoire ! Elle aura quelques aspects féministes intéressants avec des idées modernes, mais très saugrenues pour les moeurs de l'époque. On fait la rencontre de Léa une jeune femme de 19 ans qui se passionne pour la littérature, et plus particulièrement pour l'écriture. Mais à son époque elle fait face à certains obstacles dont le plus difficile pour elle, son genre, en tant que femme il est inimaginable et impossible d'écrire un roman. Alors lui vient l'idée d'envoyer son roman à une maison d'édition sous le nom d'Alan, un jeune homme de 19 ans. Avec cette fausse identité son manuscrit fait mouche, et voilà que son rêve de publication devient réalité, mais elle ne peut pas se présenter comme Léa pour son roman, donc nous voilà à embarquer avec la nouvelle identité de Léa pour écrire et faire publier des romans !
Sur ce petit synopsis, j'ai retrouvé des idées comme dans le manga Goodbye my rose garden aux éditions Komikku, mais c'est aussi arrivé dans notre histoire de découvrir des femmes avec des noms de plume d'hommes comme George Sand, sans doute la plus connue.

Ce nouveau titre est sympathique à lire et découvrir, et nous offre de belles idées de développement comme les plus importants : les préjugés et la place de la femme dans la société. Mais si les thématiques abordées sont percutantes, le récit présente tout de même de nombreuses facilités dans le traitement des obstacles de Léa. Tout lui réussi facilement en tant qu'homme mais aussi en tant que femme, ce qui manque un petit peu de crédibilité, mais qui en fait une lecture tout à fait abordable par un large public, mais pas les plus petits, on a quelques scènes et dialogues matures et adultes. C'est assez paradoxal sur cette idée puisqu'on a une Léa qui est un peu naïve et simplette, mais qui se retrouve rapidement dans un monde plus adulte et éloigné de ce qu'elle vivait.

Léa est un personnage bien entouré par des personnes qui l'aiment et l'apprécient comme elle est, mais qui acceptent aussi son goût pour la littérature et l'écriture. Mis à part, quelques personnes de son passé toxiques et étroits d'esprit, mais raccord à l'époque malheureusement… Patty est celle qui s'est occupée de Léa et qui est sûrement la plus ouverte. On rencontre aussi très rapidement son papa pasteur mais qui est pour moi trop absent et trop nonchalant, et qui ne semble pas porter beaucoup d'attention aux déplacements de sa fille… Cela me semble moins coller à l'ambiance de l'époque, une jeune fille non mariée ne pouvait pas vraiment se balader comme elle le fait, et cela dénonce moins la place de la femme.
A l'inverse de son amie Katie, qui est une jeune fille proche de Léa, et qui est vraiment le personnage d'époque par excellence. C'est une fille tout aussi naïve et simplette, mais qui est toujours bien coiffée, bien habillée pour respecter la tradition. Mais surtout, elle est dans cette idée que le but de la femme c'est de se marier et de faire des enfants, cela peut très bien être l'idée de certaines femmes, mais ne doit pas être imposée. Malheureusement à l'époque ça l'était, et cette Katie représente ce formatage, mais Léa préfère vivre sa vie comme elle l'entend et ne pas se conforter à cette société trop stricte pour elle envers les femmes, et je suis d'accord avec cette dénonciation, cette mise en avant.

Si on découvre la petite vie à la campagne, très rapidement, on va rencontrer les londoniens et leur rythme de vie, puisque notre Léa se rend à la rencontre de son éditeur sous l'identité d'Alan. le cadre de vie est le complet opposé de son quotidien, mais elle va pouvoir faire quelques rencontres masculines intéressantes et avec lesquelles, elle va pouvoir échanger sur ses lectures.
Ce sont des personnages intéressants comme Myles, qui lui fait vraiment découvrir Londres, qui la réconforte dans son manque d'idée, lui parle de sa façon d'écrire, et il est un bon soutien pour notre personnage. En effet, le manga traite de la place de la femme, et de ce qui devrait être mis en avant et de ses libertés, mais il n'en oublie pas ses idées premières d'écriture de romans, et Léa doit trouver son inspiration.

L'oiseau d'or de Kainis n'est pas le titre le plus féministe qui soit, mais nous propose une histoire intéressante avec une jeune fille qui ne veut pas se conformer aux idées de la société. Mais notre Léa ne rencontre pas vraiment de difficulté à se travestir en homme, à voyager à Londres toute seule, ou bien même dans cette capitale où tout semble lui sourire, aucune rencontre fortuite, de bons conseils, du soutien. Je dirai qu'il n'y a que l'imagination qui lui fait un peu défaut, mais simplement parce qu'elle est prise par toutes ces nouveautés et cette nouvelle vie. Je lirai tout de même la suite, parce que la fin me rend curieuse !
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Ce premier tome de L'Oiseau d'or de Kainis se lit très vite et donne envie de poursuivre cette (courte) saga de 4 tomes.

L'auteur aborde la condition des femmes, dans l'Angleterre du début du XIXème siècle, mais aussi la condition d'écrivain. Il est intéressant de voir notre héroïne, Léa, évoluer dans ce monde pour vivre de "sa plume" et être autonome.
Le manga en lui-même est beau: la jaquette est superbe, pleine de poésie et bien ancrée dans l'époque où se situe l'histoire. Les graphismes sont simples, mais efficaces et laissent une impression de douceur et de poésie eux aussi.

La fin de ce premier tome laisse Léa /Wedgewood, en bien mauvaise posture...
À suivre!!!
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Début 19ème siècle, à une époque où les femmes sont priées de se marier et de ne surtout pas aspirer à plus, Kainis veut absolument écrire. Malgré toutes les réflexions sur le fait qu'une femme ne peut rien produire de valable, elle décide d'envoyer un manuscrit sous un pseudonyme masculin. Elle est douée et le roman va être accepter sauf que forcément l'éditeur veut rencontrer l'auteur.
Elle ne se dégonfle pas, trouve une solution pour un voyage à Londres et va se travestir pour faire illusion. Pendant ce voyage, elle découvre Londres et d'autres écrivains. A travers ses yeux de personne camouflée, on va observer la vie un petit peu Bohême qui est le quotidien des écrivains souvent sans le sou. le début d'une belle amitié se met en place mais une amitié qui part sur un mensonge, comment ça va bien pouvoir évoluer ? Pour une fois, l'équilibre ville, campagne est crédible. Tout n'est pas négatif ou positif dans l'un ou l'autre des modes de vie. le contraste entre les deux est présent mais il y a assez de finesse pour admettre que les deux ne sont pas incompatibles. C'est vraiment sympa. Quand elle est « en homme », le niveau comportement et l'aspect du travestissement sont très justes, il n'y a pas de caricature, ça reste crédible.
Niveau dessins on est sur quelque chose de très épuré qui colle bien à l'histoire. Ce tome 1 est très agréable à lire, j'ai hâte de découvrir la suite.
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Léa a une passion : l'écriture. Mais étant fille de pasteur, fille d'une certaines noblesse et malheureusement UNE FILLE, ces chances de devenir écrivaine et de publier un livre sont très faibles, voire de zéro, surtout durant une époque où la femme avait peu de droit. ( je dirais fin XIXe siècle, début XXe en contexte historique). Qu'à cela ne tienne, puisqu'une femme ne peut publier, alors elle deviendra un homme.

Le concept de travestissement pour obtenir ce qu'elle veut est le point fort de cette histoire. Elle va jusqu'au bout, même après son premier succès : elle ne montre pas à son éditeur qu'elle est une femme.
Là où on penserait qu'une fois son premier livre sortit, elle montrerait la vérité, espérant qu'on l'aide par la suite, elle préfère s'enfoncer dans ce mensonge. Nous avons donc une jeune fille travesti qui découvre le milieu des hommes, à ses risques et périls.
Fin frustrante je conseille d'avoir les deux 1er tomes pour ne pas attendre comme moi la suite.
Le dessin donne l'impression de n'être pas travaillé, d'avoir dans les mains un manga ancien. Au fur et à mesure de la lecture, on se rend compte que le dessin se mêle parfaitement avec le type de l'époque. C'est un choix de l'auteur plutôt osé, en sachant que ce n'est pas forcément ce qu'attend les jeunes lecteurs de manga aujourd'hui.
Par contre, je n'ai aucune idée de pourquoi ce titre. Cela reste encore un mystère
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