Après avoir tâté le terrain de la BD adulte, "Rue de Sèvres", nouvelle maison d'édition de la galaxie "Ecole des Loisirs", s'attaque à un public qu'elle doit bien connaître : les enfants. Traduit des USA, voici l'album "Zita, la fille de l'espace". La couverture nous présente une héroïne aux allures de super héros, vaguement androgyne. Les poings sur les hanches, elle semble promettre aux lecteurs de sacrés aventures. Entourée de tout un bric à brac d'animaux, robots, monstres galactiques, elle est prête à défier l'univers intersidéral et ses drôles d'habitants.
J'ai donc embarqué à sa suite, à la recherche de son ami Joseph aspiré par une espèce de grande lumière qui l'a emporté sur la planète Sciptorius. Elle n'aura que trois jours pour le retrouver et le sauver des griffes de méchants très méchants. Il faudra qu'elle allie ruse et vitesse car un astéroïde veut détruire cette planète et ses habitants multiformes.
Je ne sais pas si c'est l'âge ou non inintérêt pour le genre, mais cette histoire m'a paru bien banale et peu palpitante. Même si ça ressemble à Alice (celle de
Lewis Carroll) au pays de "la guerre des étoiles", on est très très loin de l'imaginaire des ces grands classiques. Propulser des personnages dans un univers extra terrestre est une idée somme pas vraiment originale et inventer des personnages attachants, un monde cohérent et surprenant n'est pas donné à tout le monde. Hélas, on ne trouve rien de bien exceptionnel sur la planète Sciptorius, du déjà vu et revu, aux allures de série télé bas de gamme, auxquels s'ajoutent des couleurs tristouilles et un manque flagrant d'humour.
J'ai lu tout cela sans grande passion. Mais suis-je la cible idéale ?
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