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Dans ce roman, nous allons suivre Ange, une jeune femme sure d'elle qui va profiter de sa plastique de rêve pour dépouiller ses victimes, mais attention, Ange à des principes et c'est lors de sa rencontre avec Thierry Tomasson, un célèbre animateur, que tout va voler en éclat.
Elton, son colocataire, va l'accompagner dans sa folle idée et nos deux protagonistes vont se retrouver entrainés dans une suite d'évènements qui va bouleverser leur vie.

Le roman est court, percutant.
Nous n'avons pas un moment de répit. Chaque chapitre apporte son lot de rebondissements et il m'a été très difficile de refermer le livre avant d'arriver au dénouement.

C'est un livre qui se lit facilement, le début d'un chapitre commence toujours par le titre d'une chanson, ce qui nous permet de nous mettre dans l'ambiance des pages qui vont suivre.
On alterne entre les différents personnages, les "gentils" et les "méchants", même si ici, personne n'a vraiment de morale et/ou de limites. J'ai beaucoup aimé notre duo de héros, Ange et Elton sont attachants.

Pour finir, un grand merci aux éditions Jigal ainsi qu'à l'équipe de Babelio pour m'avoir permis de passer un très bon moment en compagnie d'Ange et d'avoir découvert Philippe Hauret, un écrivain de qualité.
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Tout d'abord, merci à Babelio pour son opération Masse critique et à l'auteur Philippe Hauret pour l'envoi de ce livre.
Nous faisons la connaissance d'Ange, jeune femme sublime qui a tout ce qu'il faut où il faut.
D'ailleurs, c'est son gagne-pain pour piéger ses pigeons comme elle dit. Lors d'un vernissage,
elle est accostée par une grande vedette de la télé Thierry Tomasson.
Elle se voit plus ou moins promettre par cet homme une place à la télé en tant que chroniqueuse !
Son rêve ! Seulement, une fois qu'Ange se donne, la vedette la jette poliment.
Blessée dans son orgueil, elle demande à son ami de toujours, et colocataire,
Elton, de l'aider à se venger de cet homme en le kidnappant.
Mais voilà rien ne se passe comme prévu et tout dérape.
J'ai vraiment été happée par cette histoire.
Le fait d'alterner tous les personnages fait qu'on s'attache à eux !
On connaît plus ou moins leur passé et leurs états d'âme.
Un roman à 100 à l'heure qui vous empêchera de refermer ce livre et avec une fin que je n'ai pas du tout vue arriver.
En résumé, un très bon moment livresque. Encore merci à l'auteur et à Babelio.
Lien : https://clairechronique.blog..
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Lorsqu'on lit beaucoup, on sait à peu près dès les premières lignes si le roman qu'on débute sera bien ou non. Certes, on peut avoir de mauvaises ou de bonnes surprises dans les pages suivantes et c'est tant mieux, mais globalement, on sait. Et là, j'ai su dès le début. Un premier chapitre intitulé "La nuit, je mens", bon, Bashung, déjà, ça part bien (tous les chapitres ont des titres de chansons) : "J'adore regarder mes mains. Je les trouves fines, élégantes, racées, sensuelles. Les mecs, eux, ne les remarquent jamais, préférant plutôt s'attacher à mater mes jambes, mes seins ou mes fesses. Pauvres petites queues en pilotage automatique qui ne connaissent rien à rien. Je ne vais pas me plaindre, la nature m'a bien gâtée. Mon corps c'est mon outil de travail, mon gagne-pain, mon passe-partout. Grâce à lui, je suis libre, j'avance, je taille ma route." (p. 9) Et la suite confirme ma première impression.

Le roman de Philippe Hauret avance vite. de coups qui paraissent faciles à complications et événements fâcheux. de vengeance pour ne pas perdre la face à course contre la mort. Ange qui contrôlait sa vie et les hommes qu'elle fréquente et arnaque ne maîtrise plus rien. On sent la descente inéluctable, on aimerait lui dire de stopper mais on ne peut qu'espérer une fin point trop tragique.

Philippe Hauret, avec des phrases courtes et une langue sèche et très oralisée est diablement efficace. Ses personnages qui ne veulent que vivre sont les victimes d'une société qui vend du rêve, de l'argent facile : réussir à la télé en flattant les plus bas instincts, en n'ayant rien à dire ou plutôt en ayant une opinion sur tout ni étayée ni construite comme les chroniqueurs d'émissions bas de gamme. Thierry Tomasson ressemble beaucoup à un quasi homonyme de la télé, cauteleux à souhait, de même Michel Diquaire ou Cyril Hanana plus brièvement évoqués. le gros avantage du roman c'est qu'il ne reste pas dans le monde télévisuel, il part très vite sur d'autres routes puisque Ange enchaîne les tuiles. Là où l'on aurait pu craindre une critique un peu vaine et facile, Philippe Hauret, après avoir méchamment tapé sur la télé trash emmène ses héros dans d'autres aventures.

Ce roman noir est très ancré dans une époque difficile : chômage, boulots mal payés, employés exploités, un toujours plus grand écart entre les plus pauvres et les plus riches... Ça se lit vite et ça laissera des traces. Dans la pure lignée des grands auteurs de romans noirs dans lesquels la frontière entre le bien et le mal n'existe plus, dans lesquels tous les moyens sont bons pour se sortir de la panade.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Il est des personnages qui ont une personnalité si forte qu'ils tiennent à eux seuls le devant de la scène et c'est le cas avec Ange. Une jeune femme au physique avantageux qui n'hésite pas à s'en servir pour arriver à ses fins. Son colocataire et ami d'enfance Elton ne sait pas lui résister et lorsqu'elle l'entraîne sur un coup sordide, ils ne se doutent pas des terribles conséquences à venir. Mais lorsque la vedette de télé Thierry Tomasson ne tient pas sa promesse d'intercéder en sa faveur et que son rêve de chroniqueuse lui échappe, rien ne va plus. Je me suis régalée à la lecture de ce roman noir, corrosif mais aussi plein d'humour. Ne serait-ce que dans le choix des noms donnés à ses personnages, on ne peut s'empêcher de les relier avec des personnes réelles. le titre des chapitres vient aussi apporter une note de musique puisqu'il reprend à bon escient les titres de chansons connues. D'entrée le ton est donné, on ne se prend pas au sérieux, l'écriture est vive et tranchante, les chapitres courts donnent le rythme et passent d'un personnage à l'autre sans nous laisser le temps de nous ennuyer. le personnage d'Elton est mon préféré, un brin désabusé, paumé et malgré tout capable de nous étonner, c'est ce que j'aime dans la galerie éclectique des personnages de ce roman. Un roman noir qui éclaire le mal être d'une société. Ange et Elton comme des Bonnie and Clyde écorchés et pas très doués des temps modernes. Un livre court qui se dévore d'une traite pour une immersion totale entre paillettes et désespérance. C'est mordant et acéré autant que la niaque d'Ange et pourtant la fin est tout en tendresse. Bonne lecture.
Lien : http://latelierdelitote.cana..
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Les P'tits Papiers de So pour Collectif Polar
De prime abord, tout pourrait sembler caricatural, y compris les personnages ; mais ces traits volontairement grossis ne font que mettre en exergue ce que nous voyons sans chercher à en savoir davantage.
La particularité de Philippe Hauret est de dresser des personnages lambda forts de caractères, avec une identité propre dont il est difficile de se détacher. On ne peut que tomber en amour pour eux.
Ils nous ressemblent, pourraient être communs, mais leur personnalité, leurs couleurs dans cet univers noir les rends singuliers.
Ange. Jeune femme sublime au corps de déesse, la nature l'a gâtée, mais peut-on en dire autant de la vie ? Elle use de ses charmes, de son corps pour vivre, et va se perdre.
Il y a Ange donc, puis Elton son coloc glandouilleur au coeur de chamallow, Tomasson qui n'est pas sans rappeler une célébrité que l'auteur se fait un malin plaisir de rendre détestable, Melvil vieux flic alcolo. Malo, parfaite illustration du caïd de banlieue.
Le roman porte le nom de son héroïne. Il raconte son histoire. Mais il raconte avant tout celle d'une jeunesse en perdition, en soif de vie, de sensations, de reconnaissance, en quête d'identité et se rêvant star du petit écran.
L'auteur dresse le portrait d'une société qui ne semble exister qu'au travers des médias tapageurs et des émissions de télé. Mais sont-ils le reflet de la société, de la vie, celle de ces femmes et de ces hommes ordinaires ?
Un roman caustique, égratignant au passage quelques célébrités (qu'il est amusant de deviner), avec pour seul but de remettre au centre l'humain.
La place de la femme, la fracture sociale, la morale sont sur le devant de la scène.
On pourrait considérer que ce bouquin est bourré de clichés, facile donc, mais il n'en est rien. Sous une plume acerbe et drôle, l'auteur humanise et rend beaux les invisibles.
Des personnages abimés par la vie, torturés et tortueux mais qui rayonnent.
Ce roman se lit comme on s'enfile une série, avec une BO (top !) en début de chapitre. Et comme toute bonne série, à la fin de la saison on se dit « vite ! la suite ! »
Lien : https://collectifpolar.wordp..
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Je viens de refermer une véritable pépite : Ange, de Philippe Hauret.
Plus qu'une pépite bien noire, un diamant brut.
Ange nous entraîne dans une aventure sans égale. C'est efficace, c'est bien écrit, parfois ponctué de touches d'humour (noir et très fin). Chaque chapitre porte le titre d'une chanson (chapitre 1 : La nuit je mens, chapitre : Mon vieux, etc...)
Un livre original et passionnant, mon dernier coup de coeur de l'année… Ou pas ? il me reste quelques jours de vacances ;)
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La première fois que j'ai découvert Philippe Hauret, c'était avec « Je vis je meurs » (Jigal, 2016). Bienveillant et sceptique à la fois je fus, vis à vis de ce nouveau venu qui essayait de devenir écrivain. Cinq bouquins plus tard, je mesure l'immense chemin parcouru par Philippe Hauret au point de devenir en cinq titres, un des piliers les plus solides de la maison d'édition Jigal.

Une fois de plus il nous livre un pur roman noir avec des personnages profonds bringuebalés par le tourbillon d'une vie qu'ils finissent par ne jamais maîtriser. Avec talent et une jolie touche humoristique, un seul chapitre suffit pour nous présenter son « Ange » et décrypter maux et travers de la société repérés par un oeil de plus en plus acéré.

L'auteur est en pleine forme et met son intrigue en place rapidement tout en donnant ici et là quelques coups de canifs bien sentis. La place de la femme en 2020 et la dictature de la plastique parfaite, les nouveaux riches, les parvenus, et le monde vicelard des talks show de la télé dont le seul Dieu se nomme Audimat.

L'appât du gain rapide, briller à travers la petite lucarne peut quelquefois faire et défaire des destins, décider d'une vie ou l'enterrer en précipitant sa chute. Stars de pacotille fabriquées de toutes pièces par des animateurs à l'ego surdimensionné, c'est un monde veule et abject, bien loin des paillettes que va découvrir Ange.

Abrutir le téléspectateur est un job sérieux, et ce n'est pas donné à tout le monde de le faire sans aucun état d'âme. Utiliser puis jeter c'est un métier !

Cela est fait avec beaucoup d'humour puisque vous croiserez Michel Dequaine, Thierry Tomasson, Dany Moon, Laurent Lutier, Thierry L'hermitte, Eve Angelo et Ciryl Hanana. Ces « légères » déformations m'ont bien fait rire !

Ange et Elton, son pote d'enfance avec qui elle partage un petit appartement, vont apprendre à leur dépend que lorsque l'on commence un truc foireux, on finit toujours par payer une addition qui peut s'avérer lourde.

J'ai adoré cette histoire dont les héros sont des naufragés permanents, cherchant à atteindre le Graal d'une vie meilleure et sans soucis. Ces écorchés vifs qui ne mesurent pas tout à fait les conséquences de leurs actes sont en quelques sortes la marque de fabrique d'un Philippe Hauret. Il met en scène comme jamais des gens ordinaires écrasés par le poids d'une existence bien souvent misérable.

Avec beaucoup d'empathie et de sincérité, il brosse un tableau peu reluisant de notre belle société(Lidl, nouvelle chaîne esclavagiste), et nos protagonistes, aux vies parsemées de solitudes et de galères, restent combatifs et attachants grâce à une infime lueur qui s'appelle l'espoir.

Ah que ce roman est bon. Son seul défaut est de se lire très vite, trop vite, mais je trouve qu'avec ses deux derniers romans, Philippe Hauret, l'Ecrivain change de dimension et de statut, le genre qui laissera une empreinte et dont on parlera encore longtemps après.


Philippe Hauret sur WHOOZONE.COM
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Ca n'engage que moi : GROS GROS COUP DE COEUR ...
Mais quel plaisir j'ai à lire cet auteur. Je sais que je ne serais jamais déçue. Et ce sentiment s'est confirmé sur son dernier livre.
Toujours écrit sur un ton plus que mordant, ironique, satirique, flingage en tous genres... mais que c'est bon !!
Ne comptez pas sur moi pour spolier l'histoire mais je peux vous dire que vous n'allez pas vous ennuyer. Un rythme effréné, des personnages arrogants, douteux, attendrissants bref complètement atypiques, cette histoire est très rock'n'roll.... bon c'est sûr que quand je regarde la playlist musicale proposée par l'auteur, j'ai des doutes sur sa lucidité !!!! ah ah ah...
Ca va être long d'attendre le prochain, en attendant je vous conseille vivement ce roman.
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C'est noir, c'est brut, c'est cash, ça déménage, ça fait mal et ça n'épargne pas le lecteur qui prend ces vies fracassées, brutalisées, désespérées en pleine face.

Ange et Elton partagent un appartement. Elle profite de son corps de rêve pour arnaquer les hommes, il ne fait pas grand-chose de ses journées, collé face au petit écran qui le fait rêver…. Lorsque la première rencontre Thierry Tomasson, un homme de télévision, elle imagine faire carrière, sortir de son quotidien, aller vers un autre destin. Mais c'est un milieu superficiel, un jour on plaît, le lendemain on vous jette. Déçue par la star télévisuelle, Ange décide de se venger et d'obtenir un pactole pour se mettre à l'abri avec son colocataire.

Quand on monte une anarque, il faut bien réfléchir, tout envisager, y compris ce qui ne se produira probablement pas. Personne n'est à l'abri de mauvaises surprises ou d'un retour de bâton à l'issue duquel on se retrouve en fâcheuse posture.

Ange est enthousiaste, impulsive. Elle a eu une idée et n'a qu'un souhait : la mettre en oeuvre au plus vite, obtenir ce qu'elle a décidé et vivre mieux, ailleurs, loin, très loin….Sauf que rien ne se passe comme prévu et la voilà, avec son pote à qui elle a demandé de l'aide, embarquée sur des chemins de traverse bien nauséabonds et risqués. Pourront-ils s'en sortir ? À quel prix ?

Philippe Hauret utilise une écriture sèche, incisive, dépourvue de toute fioriture pour ancrer ses romans dans notre société qui va mal : chômage, galère et budgets étriqués pour les uns, strass, paillettes, et fortune pour les autres. le fossé devient de plus en plus important, se creuse encore et encore. A travers ses personnages aux noms bien choisis : Michel Diquaire ou Cyril Hanana (toute ressemblance etc….) et les aventures d'Ange et Elton, il égratigne les bons penseurs, les gens lisses qui donnent des leçons (c'est facile quand on ne sait pas ce que c'est d'avoir des difficultés). Ses phrases courtes font mouche et percutent. Il y a des pointes d'humour, presque désespéré comme si la dérision permettait de prendre de la distance avec la virulence des faits.

Chaque chapitre est introduit par le titre d'une chanson en lien avec le contenu de ce qui va suivre. C'est bien pensé et les airs résonnent en nous. J'ai particulièrement apprécié que le ton ne soit pas au jugement. L'auteur montre bien que, quelques fois, la frontière entre le bien et le mal est infime, qu'un simple grain de sable peut tout faire basculer et que personne ne maîtrise jamais tous les événements. Ange est une cabossée de la vie, elle se bat avec les armes qu'elle possède pour essayer d'améliorer son quotidien. Oui, ce qu'elle fait n'est pas légal, pas bien, mais que peut-elle espérer ? Lorsque l'engrenage se met en route, quels moyens a-t-elle pour arrêter ? À part surenchérir ?

Ce roman m'a secouée, interpelée. En peu de pages, j'ai ramassé la noirceur et la désespérance de ceux que la société a blessés. Heureusement, les dernières pages m'ont arraché un sourire …..

Lien : https://blogs.mediapart.fr/e..
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C'est la deuxième fois que je lis cet auteur, après la découverte d'En moi ce venin, qui fut une très bonne découverte et dont vous pouvez lire ma chronique sur le blog, ici.

Avec Ange, Philippe Hauret nous offre un roman noir où Ange apparaît comme une femme fatale moderne, miroir d'une jeunesse en soif de reconnaissance, notamment via la télévision où l'auteur s'amusera à pasticher quelques présentateurs célèbres.

Pour se venger de Thierry Tomasson, présentateur célèbre, qui lui avait fait miroiter un post de chroniqueuse dans son émission, Ange va demander de l'aide à son ami et coloc, Elton. Tous deux vont alors s'embarquer dans une histoire bien trop grosse pour eux et perdre le contrôle de leur vie.

Philippe Hauret nous offre une jolie galerie de personnages d'écorchés vifs, de vils personnages et de criminels. Chaque chapitre est court, bien rythmé, au ton et à l'humour corrosif. Chaque chapitre a pour titre un titre de chanson qui met déjà dans l'ambiance de ce qui va suivre...

Ange va vous secouer car chaque chapitre recèle de nombreux rebondissements. le livre étant très court, il se lit très rapidement, quasi d'une traite. L'auteur a une plume fluide, addictive, cynique ce qui rend le livre très vivant. Ses personnages, malgré une morale plus que discutable, nous font ressentir une empathie particulière qui nous fait espérer une fin heureuse pour Ange et Elton ou du moins une fin pas trop catastrophique...

J'ai beaucoup apprécié ma lecture et vais me pencher sérieusement sur les livres précédents de l'auteur.
Lien : http://aufildesevasionslivre..
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