Yankov

Lu en 2021. Ce roman jeunesse (publié en 2014) a remporté le Prix des Incorruptibles (3e-Snde) en 2016. Un récit percutant et bouleversant, à hauteur d'enfant, écrit avec les tripes.
Yankov, 11 ans, fait partie des enfants rescapés du camp de Buchenwald. Détruit psychologiquement, il va apprendre à se réapproprier son corps, puis son identité, et à apprivoiser cette nouvelle liberté... Après le traumatisme, la lente reconstruction, un chemin de résilience compliqué à entreprendre lorsque l'enfance est partie en lambeaux.

Yankov, Rachel Hausfater, 2014

Yankov est l'histoire d'un jeune homme juif qui a été dans un camp de concentration et qui a perdu le goût de la vie. Yankov sera libéré et aidé par des Américains. Avec ses amis, il décidera de quitter l'Allemagne pour la France où il aura une meilleure vie. Une fois arrivé là-bas, malheureusement, ils subiront des jugements (mauvais regards, toisements...). Il seront accueillis dans un château où ils auront la vie difficile : ils doivent obéir à des règles strictes et on a un directeur pas très commode... Mais plus tard, une nouvelle directrice sympathique fera son entrée, elle fera redécouvrir à Yankov et ses compagnons le goût de la vie, la vie d'un enfant...


Yankov est un très bon livre, l'écrivaine a une jolie écriture. Pendant ma lecture, j'ai beaucoup aimé certains passages qui m'ont fait ressentir divertes émotions :

Les passages qui m'ont beaucoup plus :

«Moi, le vieil enfant, je ne sais plus pleurer.Et je n'ai que onze ans... », «Mais en vrai, j'ai 100 ans.Ou bien je suis mort-vivant.Car j'ai tout oublié, des larmes et des rires, des jeux et de la vie.»,« Pourtant avant, je m'aimais bien... Mais chut, il n'y a pas d'avant. J'ai tout oublié du moi petit enfant.Il n'existe plus, du tout, le joli petit garçon frais de mon ancien temps, qu'adorait sa maman»

Ces passages m'ont beaucoup plus, j'ai été touchée par Yankov et j'ai, à la fois, ressenti de la tristesse mais aussi de la compassion pour lui... Ce garçon ne se considère plus comme une enfant mais comme un vieil homme sans doute à cause de son passé douloureux dans le camp qui lui a laissé des traumatismes... Il essaie d'oublier ses souvenirs, ce qu'il ne devrait pas faire... Les Allemands lui ont tout pris sa joie de vivre, ses émotions etc...

Autres passages appréciés :

«C'est simple ce qu'elle a fait, mais ça a tout changé.Elle nous a réappris à manger, dormir, parler et jouer, et redonné le droit de rêver et de nous souvenir.Mais elle ne s'est pas occupée que de nous tous : elle s'est aussi occupée de chacun, chacun d'entre nous.Elle nous a rendu notre nom, notre visage, notre famille, notre mémoire,et un petit peu d'espoir»

J'ai beaucoup aimé ces passages, j'ai ressenti de la joie et du bonheur pour Yankov, il se retrouve lui-même: son visage, son nom etc...Il redécouvre la vie, les émotions...
J'étais contente quand Yankov redevenait un enfant,s'amusait (je pense à la bataille de yaourt qui était marrante) et rêvait .

Ce qui m'a déplu est les jugements des autres par rapport aux enfants juifs. Ils ne savent pas ce que ces enfants ont subi, leurs ressentis...

Et aussi quand les Allemands ont enlevé une chose importante aux yeux de Yankov, c'est-à-dire son père qui l'aidait dans les moments durs, le protégeait. J'ai ressenti de la colère, un sentiment d'injustice...


Si je dois conseiller le livre, je le conseillerais à des adolescents de 13/14 ans. Selon moi l'âge idéal. Au début de l'histoire Yankov a été dans un camp de concentration. Je pense qu'un public trop jeune ne comprendra pas les événements et les ressentis de l'enfant au début du livre.Yankov a un lien avec les événements passés dans l'histoire : la Shoah. Souvent nous apprenons ces événements adolescent... Mais le livre peut aussi très bien convenir à un adulte.

yankov livre de rachel hausfater publier en 2014
yankov un petit garçon juif âgé de 10 ans s'est échappée d'un camp de constatation ou son père sa mère et sa soeur y on laisser leur vie . il sera par la suite transportée dans un train ou il fit plusieurs arrêt .l'arrêt final est un orphelina pour juif .il y rencontra plusieurs enfants de son Age .ne pouvant plus voir ses amis car la directrice de cet orphelina veut que les garçon et les filles soient classé par Age .dans cette orphelina il reprendra gout a la vie



les différentes émotion que nous avons ressenti son la tristesse quand yankov voit s'éloigner sa mère et sa soeur ver une chambre a gase et rien y faire tout comme quand sont père se fait tabasser a mort ses devant ses yeux la deuxième émotion que nous avons ressentis et la joie quand la nouvelle directrice arrive car il peut revoir ses amis et qu'il reprend gout a la vie egalement de l'angoisse car dans le train qui transporte yankov il ne ses pas ou il va nine ces ce qui se passe



je onseille ce livre car il détail tres bien je génocide des juif et ce qui se passer dans les camps de consantration je conseille se livre pour tout ce qui ne connaisse pas bien le génoside des juif

-Le livre s'intitulent Yankov, écrit par Rachel Hausfater et il a été édité en 2014

-C'est l'histoire 'un petit garçon juif, nommé Yankov qui s'est déporté dans un camps, il raconte son périple, son histoire et ses mésaventures, Yankov qui avait perdu goût à la vie, se retrouve dans un internat en France où il va
apprendre à se reconstruire. le garçon va essayé de reprendre goût à la vie.

-Ce qui nous à déplu c'est son manque de confiance en soi et le fait qu'il se rabaissait constamment, qu'il rejetait les éducateurs et les autres garçons d'autres villes présent à l'internat.
-Ce qui nous a plu, c'est le fait que cela nous a sensibilisées sur les déportés juifs pendant la Seconde Guerre Mondiale, vers la fin où on s'aperçoit que Yankov commence peu à peu à s'aimer et que malgré qu'il aie vécu une enfance atroce, il a tout même réussi à se reconstruire.

-Nous avons ressentis de la peine au moment où il se regardait dans le miroir et qu'il a donné un coup de point au point au miroir car il détestait son reflet.
-Au moment où Yankov raconte que son père lui donnait sa part de nourriture et qu'il prenait ses tâches à sa place, nous avons ressentis un moment de compassion pour Yankov et son père qui avaient des conditions de vie très médiocre.
-Et puis quand Yankov à vu que sa petite soeur était morte dans les bras de sa mère, nous avons ressentis de la tristesse.

-Nous conseillons ce livre à tout le monde car ce livre nous à permis de mieux connaître la souffrance et la vie des déportés juifs et cela permet aussi de sensibilisé les gens. L'histoire est passionnante et transmet beaucoup d'émotions.

Mailyne,Claudia et Lana.

Ce livre faisait partie de mes lectures obligatoire durant mes années lycée. Je ne remercierai jamais assez ma professeure de français de l'avoir choisi pour nous. Ce petit roman est fort, percutant, juste et surtout très touchant. Il m'a fait rire, m'a fait pleurer. C'est tout ce que je cherche dans un roman : de l'émotion, et pour ça il y en a ! Je recommande vivement !

Un énorme coup de coeur pour ce petit roman !
Découvert grâce à Babelio, croisé par hasard à la médiathèque du quartier (pourtant pas très bien achalandée, mais vous voyez, l'essentiel y est !), je le propose à mon ado de 13 ans, il le dévore, malgré une boule dans la gorge et les larmes aux yeux, en 2 soirées, et me le recommande chaudement. Malgré ma pile de livres "en train" qui s'accumule sur ma table de chevet, je me lance, le faisant resquiller sans honte devant ses camarades de papier. Bien m'en a pris, je n'ai pu le lâcher avant l'ultime mot.
Qu'en dire ? Un sujet très intéressant, et inédit (pour moi), le devenir de ces quelques centaines d'enfants juifs ayant survécu par miracle dans les camps nazis, et libérés par les soldats américains. Sauvés, oui, physiologiquement parlant, mais détruit mentalement, psychologiquement, physiquement, humainement... On suit le parcours, tant géographique que psychologique, d'un de ces petits orphelins, Yankov, 11 ans.
L'écriture, déjà, est superbe, tant de finesse dans l'expression des émotions, des jeux de mots, de consonances, de rythme, je suis restée complètement happée par ce style, parfait pour la thématique.
La thématique,parlons-en : ce sujet de la résilience possible (mais pas pour tous, hélas) après un, que dis-je, après une avalanche de traumatismes plus destructeurs les uns que les autres, est traité avec beaucoup d'empathie, de réalisme, tout sonne vrai, dans le ressenti de notre petit héros, dans ses réflexions, ses réactions.
Encore un ouvrage traitant de la seconde guerre mondiale, oui, c'est vrai, mais celui-là, selon moi, rentre directement dans le top 5 des livres sur cette période que tout ado/adulte devrait lire.
Merci Rachel Hausfater, vous êtes une grande plume et une grande âme.

La figure de Donna , la directrice du pensionnat, est remarquable de véritable bonté. Elle baigne tous ces petits naufragés des camps nazis dans une douce et délicate humanité. On entend très bien le discours intérieur de l'enfant avec ses émotions, ses contradictions, l'écriture est poétique.

Des romans sur les camps de concentration, il y en a pléthore. Or ; ce roman là évoque le moment juste après. Celui où les survivants ont dû réapprendre à vivre, à se reconstruire.

"Yankov" est un roman jeunesse extrêmement fort dans le message. le style de rédaction peut surprendre au début mais on s'habitue vite à ce ton mélodieux qu'a choisi Rachel Hausfater.
On suit ce petit bonhomme brisé dans sa colère, dans sa peine et dans les petites joies qu'il réapprend à glaner au fur et à mesure. On observe les adultes qui sont parfois trop durs, trop tranchés, un peu maladroits et parfois d'une grande bienveillance et d'une grande patience.

C'est un beau roman fait d'espoir. Une sorte d'ôde à la vie qui continue malgré tout.

À peine acheté, aussitôt lu ! J'ai adoré ce livre, c'est aussi simple que ça ! Yankov est un personnage douloureusement attachant car il partage son histoire, l'enfant mort qui l'habite et qui n'arrive pas à laisser éclore l'enfant vivant qu'il doit redevenir. J'ai été submergée par son rapport à ses parents, morts en déportation, entre l'amour, le manque et la colère de se sentir abandonné, seul.

Le deuil est au coeur de ce livre, le deuil de soi (que ce soit celui que Yankov a été avant et pendant sa déportation), le deuil des autres (ses parents), ainsi que sur les enfants déportés durant la Seconde Guerre mondiale, dans le cas présent à Buchenwald.

C'est un livre qui est lumineux derrière les nuages épais et gorgés de larmes. Un livre à mettre entre toutes les mains, des préadolescents comme des adultes. Un livre qui fait résonner l'histoire dans l'actualité car la guerre fait encore partie du présent, et les enfants, victimes des guerres d'adultes, aussi.
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Il est difficile de définir clairement ce court roman qui tient à la fois du témoignage, de la fiction et de la poésie.
On suit le parcours de Yankov, qui se retrouve seul au monde après avoir perdu sa famille dans les camps de concentration ; il est le seul survivant. Alors, après la guerre, il est recueilli dans un orphelinat.

Ce roman bouleversant met à l'honneur l'émotion. La "voix" de Yankov est remplie de poésie, de douleur aussi : il ne peut pas oublier le traumatisme des camps aussi facilement et il ne peut pas se sentir proches de ces adultes qui ne peuvent imaginer et comprendre les horreurs qu'il a pu vivre. C'est également une voix qui se gonfle peu à peu d'espoir, qui retrouve peu à peu le goût de la tendresse, qui fait taire la méfiance.

Comment se reconstruire et réapprendre à vivre lorsque l'on a vécu l'horreur des camps de concentration alors que l'on est un enfant ? C'est la question que pose ce beau roman de Rachel Hausfater.