Au fond de l'eau

Assez lent et finalement vide. L'auteur nous tient parce que nous avons tout de même envie de découvrir les faces cachées des uns et des autres mais l'écriture est plus brouillon, plus lente que dans fille du train.
J'ai néanmoins apprécié ressentir la complexité d'une relation fraternelle due à des non-dits

Pour cette lecture, mon avis est mitigé.
C'est un bon récit avec du suspens.
Paula HAWKINS a réussi à faire transparaître un atmosphère pesant.
J'ai bien aimé la construction du roman, il s'agit de chapitres courts qui sont rythmés par le point de vu de chaque personnage.
De plus,nous sommes dans le présent mais sans cesse secoué par le passé.
L'intrigue est recherchée et construite, ce qui nous donne envie d'y plonger.
Et un petit plus pour certains sujets dit « sensibles » qui y sont abordés.

Cependant, j'ai trouvé qu'il y avait trop de personnages et trop de petites histoires entremêlées.
Au début, j'ai eu des difficultés à rentrer pleinement dans l'histoire et à tout comprendre.
Et puis cette fin… trop prévisible…
Elle nous laisse avec quelques questions sans réponses.


Je ne vais pas rayer cette auteure de ma liste car j'ai tout de même lu beaucoup de critiques positives sur son roman « la fille du train », qui me renouera peut être avec Paula HAWKINS.

J'ai lu «Au fond de l'eau» de l'auteure, durant cet été et comme pour son premier thriller: «La fille du train», j'ai eu un coup de coeur immédiat.

Beckford, le village d'enfance de Julia et Nel, est un endroit très spécial, j'ai presque envie de dire, qu'il est hanté par une rivière où vont se noyer mystérieusement des femmes depuis le Moyen Age et au temps de la chasse aux sorcières.

Nel s'intéressera fortement à l'histoire de ces mystérieuses noyées ainsi qu'aux raisons les pissant à accomplir ces actes. Elle en écrivait d'ailleurs un livre, mais elle aussi sera retrouvée morte dans cette même rivière.

Julia, qui avait quitter Beckford en vieillissant, y retournera pour prendre soin de sa nièce Lena, une adolescente très difficile, qui a perdu dans les mêmes circonstances son amie Katie quelques mois auparavant.

Meurtre ou suicide ? Là est la question.

C'est dans un imbroglio de personnages qui s'expriment à tour de rôle et dont les destins s'entremêlent que nous avancerons tout doucement dans cette histoire quasiment hypnotique.

J'ai apprécié la lecture, l'ambiance mystérieuse, le questionnement tout au long du livre.
Cet effet psychologique qu'il nous fait developper dans la durée de la lecture.
Les chapitres courts donnent un bon rythme au récit, que l'on ne le voit même pas défiler.

J'avais beaucoup aimé son premier roman et j'aime le style de l'auteure. J'ai trouvé l'ambiance et les lieux fascinants et j'entendais très bien durant ma lecture l'eau couler et cette maison surplombant la rivière.

Je me suis souvent embrouillée dans les personnages je ne savais plus toujours qui était qui car les chapitres s'enchaînent avec toujours un protagoniste différent.

Il y'avait tant de mystère que je m'attendais à un dénouement incroyable mais je suis restée un peu sur ma faim et ai eu le sentiment que les mystères n'avaient servis qu'à l'ambiance.

J'ai tout de même passé un bon moment

Après avoir lu "la fille du train" j'avais hâte de lire celui ci.
Mais je l'ai trouvé d'une longueur et très fastidieux.
Beaucoup de personnage, beaucoup de repetition. On avance pas il n'y a pas beaucoup d'action.
Finalement même le dénouement en ai décevant.

Histoire intéressante et qui pique la curiosité mais trop de personnages et trop de version différentes d'un même moment, cela en devient difficile à suivre et à croiser. Les chapitres portent le nom du narrateur, ça aide un peu. Autrement, il se lit facilement

Pas mal! ... même si le ping pong entre les personnages est parfois exaspérant, les personnages pas franchement attachants, l intrigue est bien menée, et la fin du livre pas si évidente, étant donné les multiples péripéties et l arriere plan de l histoire un brin mystique.

Paula HAWKINS. Au fond de l'eau.

Je ne me souviens plus quand j'ai lu le premier livre de cette autrice : « La fille du train », lu, suite à une très bonne critique de Bernard LEHUT, entendue à RTL. J'avais beaucoup aimé ce thriller. Une amie m'a offert le second : « Au fond de l'eau ».

j'ai bien cru que j'allais, moi aussi tomber dans le bassin des noyées. Il m'a fallu suivre attentivement les déclarations des uns et des autres, ordonnées les diverses données, ne pas oublier la chronologie des victimes. Cette rivière semble attirer des morts, des femmes désirant mettre fin à leurs jours. Une zone maudite. Dès 1679, ce lieu attire le malheur. En effet, cette année-là, Libby Seeton, accusée de sorcellerie a été noyée devant une foule. Sa tante, May Seeton a été pendue, à proximité de cette grande mare, une boucle de la rivière qui traverse Beckford, une localité des Midlands de l'Ouest, dans le Worcestershire, en Angleterre. Ces deux femmes, accusées de sorcellerie, connaissaient les plantes et fabriquaient des onguents, soignant ainsi leurs congénères.

Et de nombreuses femmes ou des jeunes filles ont été retrouvées, mortes, noyées dans ce petit bassin. En août 2015, le corps de Nel Abbott, , mère d'une ado Léna, est découvert dans cette cuvette. Elle écrivait une biographie sur cette localité et elle enquêtait sur les disparitions tragiques, des nombreuses femmes. Toutes ces femmes avaient eu des problèmes avec les autorités locales. Mary Ward, pratiquait des avortements clandestins, Anna Word était une meurtrière, ayant assassiné son époux, Laureen Townsend, s'est jetée du haut de la falaise qui domine ce bassin, il y a plus de trente années. Quel est le motif de la mort violente de Nel ? Qu'a-t-elle donc fait pour mettre fin à ses jours. Peu de temps avant cette tragédie, une jeune fille, Katie Whitteker, l'amie intime de Léna s'est elle aussi suicidée dans cette rivière maudite ? Est-ce que ces deux morts ont un lien commun ? Se sont-elles jetées délibérément, volontairement depuis la falaise ? Ont-elles étaient les victimes d'un assassin ? Se sont-elles écartées du chemin abrupt, tombées accidentellement ? Les questions sur leurs fins de vie dramatiques ne manquent pas. Julia, la soeur de Nel est appelée au secours par la police afin de prendre soin de sa nièce, nièce fort perturbée par la mort de son amie Katie.

Les divers protagonistes interviennent au cours de petits chapitres. Il y a beaucoup de personnages. Ils se succèdent de façon aléatoire et c'est un véritable imbroglio, un méli-mélo. Ce roman nous plonge vraiment au fond de l'eau et il faut être un bon nageur pour suivre nos héros. Les mensonges, les non-dits se succèdent. L'ombre du prédateur et acteur de ses dernières disparitions apparaît en filigrane. Ce récit ne me séduit pas. J'ai eu quelques difficultés à entrer dans l'eau, non dans la thématique de cette narration. Je suis déçue par cette fiction. Trop de personnages se croisent, se heurtent, naviguent à contre courant dans les boucles de cette petite rivière. La fin du récit nous perturbe, même si nous avions quelques doutes sur la personnalité de Patrick Townsend, dont l'épouse Lauren a également été retrouvée morte dans le bassin aux noyées. Cette dernière a-t-elle mis fin à ses jours ou a-t-elle été victime d'un meurtrier ? le fils, Sean a été témoin de sa mort, mais il avait six ou sept ans. Peut-on faire confiance au témoignage de ce jeune garçon. La police Parviendra-t-elle à faire la lumière sur toutes ces morts suspectes ?
( 11/11/2022).

Lien : https://lucette.dutour@orang..

Beckford est un endroit bizarre rempli de gens bizarres avec une histoire bizarre. En plus, il y a une rivière bizarre qui enveloppe la bourgade d'un méandre mortel, formant le Bassin aux noyées, dans lequel de nombreuses femmes et jeunes filles ont une irrépressible tendance à périr depuis des siècles. Citons parmi d'autres, Libby et Mary, Anne, Ginny et Lauren, Katie et Nel. Cette hécatombe est-elle due à la dangerosité ou à la bizarrerie du lieu ou Beckford serait-il l'endroit où l'on se débarrasse des femmes "à problèmes" qui survivent ensuite dans la mémoire des habitants sous forme de légendes ou faits divers mal élucidés ?


Après des années d'absence, Julia revient sur le lieu de son enfance pour enterrer sa soeur Nel, qui elle aussi victime de l'aquatique malédiction, a sauté d'une falaise dans la rivière, laissant Lena, sa fille de 15 ans, orpheline.


Comment dire ? Ça partait bien et puis mon plaisir s'est lentement ensablé dans un trop plein de personnages, qui livrent alternativement leur version des faits, sans beaucoup d'interaction avec les autres membres de la communauté. Les mêmes événements sont répétés, pour ne pas dire ressassés, créant à la longue une sensation de lassitude, de déjà-vu-déjà-dit-déjà-lu quelques pages auparavant. Ça dure, ça dure....


Les allusions à Ophélie sont nombreuses et un peu lourdes, on ne peut pas les louper. La noyade de Katie, les poches et le sac à dos remplis de pierres est un remake du suicide de Virginia Woolf, sac à dos en moins ; Decathlon n'existait pas en 1941. Sinon ? J'attendais beaucoup de cette lecture et comme c'est malheureusement souvent le cas, une trop grande attente engendre une déception. Dommage !

Après « La fille du train », j'avais beaucoup d'attente et d'espérance quant à ce deuxième roman (peut-être trop, manifestement).

J'ai été très déçu de ce livre, à un point qu'à plusieurs reprises, je me suis demandé si j'allais vraiment le finir.

L'intrigue débutait bien, il y avait une ambiance étrange (quasi mystique) autour de cette rivière ensorcelante. Beaucoup de suicides, de femmes.

Mais l'alchimie ne prend pas.

- Il y a trop de personnages. C'est difficile de se repérer jusqu'à une bonne partie du roman. D'autant que chaque personne semble liée à une autre.

- Et surtout, on tourne en rond. On répète les mêmes histoires, avec différents points de vue, différents personnes.
L'intrigue n'avance pas réellement. C'est un suicide, non un meurtre, ah non finalement un suicide, ou un meurtre..

L'histoire décolle réellement dans la troisième partie. Où tout s'enchaîne (enfin). Dommage, mais c'était un peu tard.