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La vecchia signora tome 1 sur 2
EAN : 9782755652345
243 pages
Stories by fyctia (14/11/2019)
4.08/5   13 notes
Résumé :
Apprendra-t-elle à se laisser aller ?
Giulia, maman dévouée à son fils, consacre ses journées à son activité de traductrice. Une proposition de journalisme vient bousculer son quotidien et elle se promet de n'accepter que la réalisation d'une seule interview, afin de ne pas réveiller le passé. Maximiliano, footballeur star de son club en Serie A n'a que sa carrière en tête. Lui, les interviews font partie de son quotidien. Intrigué par cette femme qui ne ré... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Un seul mot pour ce livre : lamentable ! Je n'aime vraiment pas faire une critique négative, je m'efforce toujours de trouver quelques éléments positifs parmi ceux qui sont à améliorer, mais ici on est tellement en-dessous de tout que c'est peine perdue. Je ne comprends même pas comment ce livre peut avoir une moyenne de 4,5/5... Ah ! si : il y a un (et un seul) point positif, la couverture ! ce couple souriant et amoureux, sous un jeu de couleurs particulier, est vraiment réussi et réjouissant ! Par contre, il faut faire abstraction du titre : « La vecchia signora », un titre italien pour une romance en français, mais comme elle se passe à Turin, on passe à la langue locale. Mouais, sauf que ça veut dire « la vieille femme » ; or, dans ce livre, il y a pas mal d'éléments, mais certainement pas de vieille femme ! Certes, on ne connaît pas l'âge de Giulia, la protagoniste principale, mais on peut le calculer : elle a été journaliste, donc elle a fait au moins 4 ans d'études après son bac (on est à 22 ans), elle s'est mariée on ne sait trop quand et au moment du livre elle est veuve depuis 5 ans, ce qui lui fait 22 + 5 = 27 ans dans le plus jeune des cas ! Si ça, c'est vieux, alors je suis dinosauresque !!

A part ça, commençons par le pire : l'orthographe ! Certes, on peut trouver çà et là des fautes dans les livres même édités par les maisons les plus prestigieuses, tout le monde en fait, le français est une langue difficile. Mais là, on est tombés sur une championne ! Il y a entre 1 et 3 fautes par page (le livre fait 207 pages, faites donc le calcul), et quand par miracle il n'y en a pas, on se dit qu'on a dû la louper… Eh oui : au bout d'un moment, c'est devenu un jeu (mais ô combien pénible !), on cherche ces fautes (qui ne sont guère difficiles à trouver tant ce livre en est truffé !) et on les surligne, et c'est effarant ! Fautes d'usage, confusion entre conditionnel présent et futur simple à la 1re personne du singulier, méconnaissance de l'accord de participes passés (que ce soit avec avoir ou même avec être), confusion des terminaisons en –er ou –é, incapacité de conjuguer certains verbes (ou quand serrer se conjugue comme servir, mais certains verbes bien plus simples sont eux aussi mal conjugués), incapacité à accorder l'adjectif au nom auquel il se rapporte, absence de concordance des temps et j'en passe… Mon fils de 8 ans, en 3e primaire (CE1) fait moins de fautes que ça même dans un exercice d'écriture spontané ! Bref, c'est au-delà du rédhibitoire, c'est outrageusement agaçant (mais quel manque de respect envers le lecteur !), c'est pathétique.

Passons à l'écriture, et on reste dans le bas de gamme. On pourrait penser que l'auteure a cherché à imiter un langage oral, même dans sa narration… mais ça ne marche pas ! Les phrases sont généralement mal construites, c'est du français de bas étage. Quelques exemples ? N.B. : je respecte la typographie, l'absence de tirets quand il en faut, les mots collés par erreur etc. : « (…) on a deux journalistes sur le coup mais aucun d'eux ne parlent pas français, alors que toi si. » ; Quand une amie demande à Giulia comment elle se sent : « Super mal. J'ai grave culpabilisé. » ; « L'avoir vue il y a deux jours je sais que ça m'a boosté pour le match » ; « Cela m'a permis de devenir plusfort et vraiment rapproché de ma mère » ; « Tu sais que ce n'est pas question de mon dos, il y a mon nom dans ce putain d'article (…) » ; « Je ne sais pas ce qui se passe à ce moment là mais mon coeur est touché. Qu'il ressente le besoin de me rendre l'appareil. » (là au moins, ce que j'ai ri !!) - ok, vu comme ça, ça a l'air encore supportable (quoique…), sauf que c'est tout le temps, tout le temps, tout le temps de ce niveau-là, agrémenté de quelques putain, merde ou bordel comme on a pu le voir dans au moins un exemple ; bref, c'est lourd, c'est pataud, c'est désagréable.

Dans le même registre, il faut aussi parler des incohérences. La plus criante: Maximiliano n'est pas un prénom italien !! Choix de l'auteure, d'accord, mais c'est extrêmement maladroit, surtout quand on insiste sur le fait que c'est un joueur bien italien, dans une équipe italienne, dans un pays où certains supporters ont tendance à être racistes. le vrai prénom, c'est Massimiliano, abrégé en Massi, éventuellement en « Max » à l'anglaise dans certains milieux, mais en aucun cas le prénom original choisi n'est réaliste ! Un tel détail, au milieu d'une mer de fautes de français et de phrases construites à la façon d'une ado attardée, ça ne passe pas, ça n'a cessé de me déranger. Sans parler de l'ami Joaquim qui devient Joachim (et on parle du même personnage !), et ça change plusieurs fois au fil des pages. Et le top du top : si l'auteure affiche une vague connaissance du monde du foot (plus que moi en tout cas), elle n'a pas poussé très loin ses recherches… et notamment en ce qui concerne l'un des coéquipiers de Max, le Belge Zacharie. Dans sa présentation, il vient de Gent (Gand en français, soit dit en passant), ok ; mais quelques paragraphes plus tard, Gent devient inopinément Genk (et le reste par la suite)… Ohé Mademoiselle Hay ! ce sont deux villes différentes !! Et les deux ont un club de foot en division 1, la « Jupiler Pro League » ! Et détail non négligeable : Giulia entre dans ce monde du foot car elle est la seule à pouvoir interviewer ledit Zacharie, car elle parle français, alors que Zacharie, trop nouveau à Turin, baragouine encore en italien. Pas de chance : Gent comme Genk, que Zacharie vienne de l'une ou de l'autre, toutes deux en Belgique certes oui, sont surtout deux villes flamandes… si bien que Zacharie baragouine tout autant le français que l'italien, donc son prétexte de base ne tient pas la route ! (et croyez-moi : les footballeurs belges flamands ne parlent pas français !)

Quant au contenu… Là aussi je suis plutôt déçue. Je ne sais pas trop si c'est une réaction épidermique à tout ce qui précède, mais je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, en aucune façon. Giulia, comme dit plus haut, a donc autour de la trentaine, mais agit comme une ado écervelée à l'âme vaguement romantique. On sait assez tôt qu'elle a perdu son mari dramatiquement 5 ans plus tôt… mais par un choix de l'auteure, refuse de le dire à Max car elle ne veut pas paraître vulnérable. Hum… En quoi le fait d'être veuve (depuis 5 ans en plus !) rendrait-il une (plus ou moins jeune) femme vulnérable ?? J'ai (hélas) quelques amies veuves, dont une au moins dans une situation similaire à celle de Giulia, mais aucune n'a jamais eu ce comportement absurde ! Ne pas détailler les circonstances de la mort de son ex, c'est une chose, mais refuser de parler de son veuvage comme si c'était honteux, c'est tout bonnement ridicule à mes yeux, je ne comprends pas ce « choix » de l'auteure ! Max quant à lui est un baratineur très superficiel, il représente un certain cliché du footballeur professionnel, et paf il tombe amoureux en un seul regard et se démène pour cette femme capricieuse qui commence par le rejeter… C'est sympa, c'est typique d'une romance à l'eau de rose, mais c'est très peu réaliste. Et à nouveau : ce genre de postulat de départ aurait pu me toucher dans une romance bien écrite et sans fautes, mais vu le contexte, c'était trop me demander, je ne suis qu'une pauvre lectrice humaine qui s'est massacré les yeux pendant plusieurs heures, il ne fallait pas espérer en plus me séduire avec une histoire aussi peu crédible…

Je vais quand même essayer de terminer par une petite note positive : l'auteure a l'air de bien connaître Turin et sa région, elle aurait même gagné à insister un peu plus là-dessus, car ça donne de très jolis passages – du moins quand on parvient à faire abstraction de tout ce qui concerne la forme. La fin est également intéressante, car soudain – sans spoiler - on trouve une vraie dimension dramatique qui touche (un peu), et pendant ces quelques pages j'ai même « oublié » de noter les fautes pourtant toujours présentes, mais tout à coup et contre toute attente, le fond avait réussi à effacer les désagréments de la forme.

ATTENTION : CETTE AUTEURE NE SUPPORTE PAS LA CRITIQUE !
Si on l'encense, je suppose que tout va bien. Mais si on relève les fautes d'orthographe, de syntaxe - de français en général! - qui pourrissent ce livre; si on signale les (nombreuses) incohérences; malgré le fait qu'on dit qu'il y a une légère amélioration vers la fin, et malgré des exemples argumentés, Mlle Hay s'est permis de m'envoyer un message privé POUR M'INSULTER! (sur une autre plateforme de lecteurs)
Oui ma critique est dure, mais elle est justifiée, et elle n'est en aucun cas haineuse! Je regrette juste d'avoir perdu 2,99€...
Bref, si vous n'avez pas encore lu ce livre: passez votre chemin!
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J'ai bien aimé ma lecture, c'est un petit roman parfait pour passer un agréable moment !

La forme comportait quelques soucis, cela a un peu nui à ma lecture, mais il reste que la plume avait un beau potentiel, et je trouvais que les émotions et la psychologie des personnages étaient bien travaillées. La plume était simple, alors les pages se tournaient rapidement. C'est un petit roman qui se lit vite et qui est léger.

Au moment où l'histoire commence, Giulia a vécu quelque chose de tragique il y a quelques années, alors c'est intrigant de savoir ce qui est exactement arrivé. Immanquablement, cela lui a aussi laissé des séquelles. Au contact de Maximiliano, la petite vie ordonnée de Giulia sera bousculée et c'était beau de la voir sortir de son cadre, revivre après ce qu'elle a vécu. Ce que j'ai apprécié, c'est que l'évolution de Giulia est tout à fait remarquable. Ses peurs reviennent, la freinent de temps à autre ; elles ne disparaissent pas du jour au lendemain. C'est un aspect qui, selon moi, n'est parfois pas très ressenti dans d'autres romans, alors qu'ici, ce n'est pas le cas. On voit le combat si je puis dire du personnage, et ce, sans entrer dans le pathos, j'ai trouvé cela bien géré. Toutefois, l'évolution de la relation entre Maximiliano et Giulia au tout début n'était pas très naturelle à mon avis, j'avais l'impression que c'était forcé, même si on percevait aisément que les deux personnages n'étaient pas insensibles l'un à l'autre. Il y avait aussi une sorte de petit jeu qui s'installait entre eux qui était divertissant à lire. J'aurais aimé que l'évolution des sentiments soit plus sentie, mais j'étais tout de même curieuse de voir comment allait progresser la relation entre Max et Giulia. 

Vers la moitié du livre, ça allait bien pour les protagonistes, il y a d'ailleurs plusieurs trucs qui ont déjà eu lieu alors que je pensais que cela surviendrait plus tard (comme la confession de Giulia sur son passé). Je me demandais alors où se dirigeait le récit, et, vers le milieu, un revirement de situation fait bouger les choses et donne un côté addictif au roman. Giulia prend aussi au même moment une grande décision, ça bouge pour les personnages et l'histoire prend une nouvelle tournure. D'autres intrigues arrivent, j'ai apprécié cette seconde moitié qui se lit très vite.

Ici, on est plongé dans l'univers du football (ou soccer) et j'ai bien aimé cela ! Je découvre que ce genre d'univers me plaît beaucoup dans les livres. Maximiliano est un joueur professionnel et j'ai apprécié comment cette caractéristique a servi le récit. On voit aussi un peu les autres joueurs de l'équipe, dont Zacharie, sur lequel porte le second tome. Ce sont des tomes indépendants, vous pouvez les lire dans l'ordre que vous le voulez ! J'ai hâte de découvrir l'histoire de ce joueur. de plus, j'ai bien aimé les amies de Giulia qui apportaient un vent de fraîcheur, et autre point positif pour moi : l'histoire se déroule en Italie, pays que je n'ai pas souvent vu dans mes précédentes lectures, alors c'était intéressant de découvrir cet endroit.

En somme, malgré ses petits défauts, j'ai bien aimé ce livre ! Il y a plusieurs choses que j'ai appréciées, comme l'évolution de Giulia qui était sentie ou la psychologie des personnages qui était à mon avis bien travaillée. C'est un petit roman qui était en général plaisant à lire et qui se lit rapidement. Carla Hay est une autrice à suivre, elle a un beau potentiel ! J'ai hâte de lire ses prochaines oeuvres !
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"La Vecchia Signora" ou la romance qui m'a fait aimer le foot pendant quelques heures... 😜

L'histoire se déroule en Italie, à Turin. Alors que rien ne l'y prédestinait, Giulia, jeune maman célibataire à la vie bien rangée croise la route du footballeur prodige Maximiliano. L'alchimie entre eux est immédiate, mais est-ce suffisant quand tout les sépare, y compris y profonde peur de l'engagement chez l'un comme chez l'autre ?

Ce que j'ai avant tout aimé dans ce roman, c'est les personnages. On est bien loin des clichés "faciles" dans lesquels on tombe parfois en romance. Giulia est une femme moderne, indépendante, elle a un lourd passif qui la rend prudente dans ses relations, surtout amoureuses. Mais ce n'est pas tant qu'elle ne veut plus s'ouvrir à l'amour, c'est plutôt qu'elle a déjà connu celui qu'elle considérait comme son grand amour, et malheureusement, elle l'a perdu. Carla décrit avec justesse la confusion de ses sentiments, entre nostalgie, volonté d'aller de l'avant, culpabilité et malgré tout, un désir de plus en plus prenant envers un homme qu'elle apprend petit à petit à connaître.

Maximiliano, quant à lui, est pour moi l'homme italien dans toute sa splendeur : charmeur, il aime profiter de la vie, mais il a aussi des valeurs fortes comme la famille et le dépassement de soi, que lui permet sa carrière de footballeur mondialement reconnu. Ce que j'ai apprécié pour une fois, c'est qu'on a un personnage masculin certes séducteur, mais pas "connard" : il aime les femmes, oui, mais il est respectueux et surtout il ne se mure pas dans une souffrance passée pour justifier ses comportements. Il est jeune, tout lui réussit, il a envie de profiter, tout simplement, mais aussi de rendre ce qu'il reçoit à ceux qui comptent pour lui. Il est vraiment généreux et attentionné avec Giulia, il reconnaît en elle tout autant sa force que sa fragilité, et ça, j'ai trouvé que c'était une facette de leur relation vraiment intéressante et bien décrite par l'auteur !

Une autre originalité de l'histoire, c'est qu'elle se base sur des faits réels : Carla s'est inspirée d'un fait divers datant de 1992, l'effondrement d'un stade en Corse pendant un match. Ce que j'ai trouvé intéressant dans la Vecchia Signora, c'est qu'on ne nous décrit pas ce tragique événement, mais on nous montre les répercussions d'une telle catastrophe dans une vie somme toute "banale". Pour Giulia, une journée comme une autre, tout a basculé et elle en garde les séquelles encore des années après, bien qu'elle s'efforce de se reconstruire.

En bref, la Vecchia Signora (surnom donnée à l'équipe de la Juventus de Turin, où joue Maximiliano) est une histoire réaliste, moderne, loin des clichés et qui véhicule des valeurs très positives. On s'attache très vite aux personnages et on espère que tout finira pour le mieux pour eux.

Si vous ne vous êtes pas encore laissés tenter, foncez lire l'histoire de Giulia et Max ! En plus, un petit oiseau m'a dit que le tome 2 est en cours de finalisation 😇🤗🎉
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Je remercie chaleureusement Carla Hay pour l'envoi de son roman via la plateforme SimPlement. J'ai beaucoup apprécié l'appel au voyage dans un pays que j'aime beaucoup : l'Italie. On ne va pas se le cacher, en ce moment, voyager est quelque chose qui donne vachement envie. La situation sanitaire ne le permet pas vraiment alors plonger dans un roman est la solution idéale pour voyager en restant chez soi.

La vecchia signora est un premier tome très agréable à découvrir. Romance New Adult, elle a su me transporter assez facilement. Même si ma lecture n'est pas un coup de coeur, j'en ressors agréablement surprise.

Nous faisons la rencontre de Giulia. C'est un personnage féminin fort que j'ai beaucoup apprécié découvrir. En effet, au-delà d'être une super maman qui ferait tout pour son petit garçon, c'est avec une force et un courage désarmant qu'elle se bat contre les obstacles qui la vie lui met sur son chemin. Traductrice, elle travaille comme une acharnée pour que son fils ne manque de rien. La vie ne lui a certainement pas fait de cadeau mais elle avance et elle se bat. Giula est un personnage que j'ai beaucoup apprécié pour la force de caractère qu'elle a mais aussi pour ce qu'elle dégage. Elle ne se laisse pas faire et n'a pas froid aux yeux, elle est vraiment exceptionnelle. C'est un personnage féminin fort qui va porter à bout de bras cette intrigue.

Qui dit romance, dit forcément deuxième personnage principal. Je vous présente donc Maximiliano, un joueur de football célèbre qui va craquer sur Giulia lors d'une rencontre au café de sa soeur où Giulia a ses habitudes. Giula et Maximiliano c'est la rencontre de deux caractères bien trempés qui ne se laissent pas faire. Si Giulia va tout faire pour tenir ses promesses et protéger Marcus, son fils, elle va aussi devoir faire face au footballeur sur de lui qui ne lâche rien facilement. C'est une rencontre explosive qui va nous tenir en haleine tout au long du roman.

Ce que j'ai beaucoup apprécié dans cette lecture, c'est l'équilibre. On a un équilibre parfait dans tous les sens du terme. Les thématiques peuvent être dures et difficiles comme un peu plus légères et agréables. Cela permet de ne pas avoir un livre trop dur émotionnellement à lire. C'est vraiment très agréable. Les personnages ont tous les deux un passé à gérer dans leur présent. J'aime beaucoup le fait que les personnages ne sont pas parfaits mais qu'ils trainent des casseroles. C'est bien, cela rend l'intrigue plus humaine et plus crédible.

Les personnages sont aussi complémentaires. Si Giulia est plus réservée et réfléchie, Maximiliano est lui plus franc, plus direct et ne recule pas devant des refus éventuels. Les deux personnages, radicalement opposés, vont apprendre à composer ensemble et à écrire une histoire qui nous propose une belle évolution. Les deux personnages sont forts mais évoluent avec le temps. C'est vraiment agréable, on a l'impression de faire partie de leur histoire et d'avancer avec eux. Je trouve cela charmant.

Même si l'équilibre est ce que j'ai apprécié le plus dans ma lecture, j'ai aussi grandement apprécié ma découverte de la plume de Clara Hay. C'est vraiment une plume au service des diverses émotions que l'on peut rencontrer. C'est vraiment top. La plume est fluide et propose des thématiques différentes : le sport grâce au métier de Maximiliano, la difficulté qu'est d'être mère et d'être seule mais aussi le lâcher prise et savoir avancer malgré les blessures et les promesses du passé. C'est rondement mené et l'intrigue ne souffre pas de longueurs. le fait d'avoir fait le choix de ne pas avoir des personnages parfaits est quelque chose de très bien aussi : cela permet au lecteur de s'identifier aux personnages et de les rendre plus humains. La romance est à l'image de nos personnages : imparfaite mais tellement chouette.

En définitive, Clara Hay nous propose une histoire vraiment excellente. Les décors italiens sont formidables et proposent vraiment une invitation au voyage que je n'ai pas pu refuser. J'ai apprécié nos deux personnages principaux et leurs différences de caractères et de vie. Je trouve cela charmant. La plume de l'auteure est au service des émotions et nous en fait une palette vraiment agréable. Quelle belle découverte ! Prenez le temps de plonger dans l'histoire de Giulia et de Maximilano, ça vaut le détour !
Lien : https://satinesbooks.wordpre..
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Tout d'abord je tiens à remercier l'édition stories par Fyctia et Clara Hay pour leur confiance encore une fois

Alors comme chaque fois, je commence par la couverture. Comment dire, celle de ce livre à un effet très particulier. Je ne sais pas si c'est dû aux couleurs. Mais ça tape dans l'oeil du lecteur. La première chose qui attire l'attention c'est bien sûr le titre. Ça nous intrigue comme pas possible, au point où on a vraiment envie de savoir ce qui se passe, et surtout d'apprendre l'italien, dans mon cas. Je tire chapeau à l‘auteure, bravo pour son choix.

En lisant, le livre j'ai été très surprise. Une découverte ! La plume de Carla est légère, elle n'a pas besoin de faire des efforts pour capter notre attention, c'est fluide et les pages se retournent sans qu'on s'en rende compte. Des dialogues au naturel et une description détaillée.

Alors j'espère que vous avez fait vos valises parce que dans son roman, Carla nous embarque en Italie, à Turin. Ou on y rencontre la charmante traductrice/ex journaliste Giulia, la mère attentionnée de l'adorable Marcus. Elle est tout ce qu'on aimerait être dans la vie : indépendante, forte de personnalité. Super organisée avec le sens des responsabilités.

Après le décès de son mari et l'amour de sa vie ,Ethan, dans un accident très tragique, elle décide de vivre en mode survie, comme elle l'appelle souvent. La protection de son enfant est tout ce qui compte pour, elle-même si c'est au détriment de son propre bonheur. Ça n'empêche pas qu'elle profite de sa vie des fois en compagnie de ses deux meilleures amies Sofia et Chiara. La vulnérabilité elle ne connait pas enfin jusqu'au jour où elle rencontre un charmant footballeur

Maximiliano manchini alors là, je vous le dis tout de suite, c'est le coup de foudre pour moi. Loin de là le cliché du joueur coureur de jupon gâté. Oh non, Max est la vedette du club préféré des Italiens, la Juventus. Sa carrière c'est toute sa vie et il bosse dur pour ça. Aucune exception, rien ne peut le dévier de son but.

C'est un séducteur assumé avec une sensibilité qui le rend si désirable. Il a un côté tendre qu'il n'hésite à le montrer à sa famille et amis. Bref, il est irrésistible.

Lorsque ces deux-là se rencontrent c'est explosive au vrai sens du terme ! On se retrouve à suivre leur aventure toute aussi haletante que originale. On a l'impression de les connaitre petit à petit, de découvrir leur passé et leurs secrets, de les voir évoluer ensemble et faire des exceptions qui ne leurs feront que du bien.

J'ai trouvé l'histoire entre eux si réelle, rien n'est précipité elle se fait petit à petit ‘smoothly'. Et c'est tellement beau.

J'ai une autre confession à vous faire, j'ai craqué pour le plus jeune fan de la Juventus, Marcus.il est adorable, son amour pour sa mère et sa ‘fan attitude' envers Max…une chose est sûre, il va vous faire fondre.

Comme je l'ai déjà dit, J'admire l'auteure pour la description détaillé de la ville de Turin et du Maria's books and coffee, qu'elle a faite. Je m'y suis facilement projetée.

Enfin, Non je mens, j'avais l'impression d'y être en sirotant mon café, tellement ça faisait si réel.

Mais si je devais trouver un point négatif à cette histoire, ce qui n'est pas évident. Ça serait la lourdeur et la répétition de certaines phrases au début de l'histoire. Mais rien qui puisse vous empêcher d'apprécier cette pépite.

En gros, vous allez y trouver du foot, de l'amour, de l'intrigue, des déceptions ; le manipulateur Culpri, qu'on a envie de taper (je ne vous spoile pas plus) … enfin vous l'avez compris, mesdames et messieurs tout est là, Pour vous faire aimer le foot et surtout la Juventus.

Moi je ne sais qu'une chose, c'est qu'à cause de Clara, ce soir je vais regarder le match de la Juventus à la recherche d'un Maximiliano et demain je me mets à l'italien.

Perso, étant une personne qui n'a jamais aimé le foot, une histoire qui me pousse à ça, je la recommande vivement et c'est sincère ! Foncez-y, vous ne le regretterez pas.
Lien : https://lesplumesensorceleus..
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Son regard est vraiment intense et j’avoue que je peine également à regarder ailleurs. Vivement que le photographe le fasse se retourner, qu’est-ce qu’il lui prend d’ailleurs, je me sens mal à l’aise. Dans la salle tout le monde a les yeux rivés sur lui, et pourtant personne ne s’aperçoit de ce qu’il regarde réellement. Je ne sais pas comment associer le plaisir d’être le sujet de son observation à la gêne que cela me procure maintenant.
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On dit souvent que les gens qui bossent en freelance sont plus adeptes de la procrastination, de la liberté et allergiques au cadre classique du salariat. Je suis tout l’inverse à vrai dire. Je fais à peu près la même chose tous les jours, un peu par confort, je l’avoue. Je travaille avec les clients qui me correspondent, je choisis comment je mène ma vie. Le salariat c’est limite dépassé. Bon j’exagère peut-être mais j’aime le contrôle que me procure ma vie indépendante.
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On ne peut pas être insensible au sport quand on vit en Italie et surtout par rapport au football. Je ne suis pas une spécialiste et mes deux collègues du jour le savent. Je relis mes questions, une par une, à la fois pour me rassurer et pour avoir l’air plus naturelle pendant l’entretien. Je vois à ce moment-là qu’on arrive à l’entrée du Centre de la Juventus. Je m’adosse correctement à la banquette, je m’immobilise en respirant profondément. Je suis concentrée.
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Quand on est premiers de Serie A, perdre contre une petite équipe n’était pas franchement l’idéal mais on sait que le manque de concentration en deuxième partie de saison peut avoir cette conséquence. Mais en plus, voilà que je suis blessé en plein mois de mars. C’est une période où on doit être au top pour gagner le plus de matchs possible mais il a fallu qu’un défenseur, pas assez rapide, vise ma cheville à la place du ballon.
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Il est charmant voire séduisant, avec un petit tic à sourire ce qui me fait dire qu’il est au courant de son charme. Il a l’air en bonne forme physique, mais en même temps, son attitude le rend mystérieux. Il a des yeux bien marrons, c’est peut-être ça qui lui donne un côté énigmatique, ou peut-être ce sourire permanent alors que son visage peut paraître stricte avec sa mâchoire carrée. Il est franchement bien habillé mais bon pour un italien, ce n’est pas si spectaculaire. Quand j’étais enfant, j’avais un jeu avec ma grand mère, on s’arrêtait sur un banc et on regardait les gens qui passaient. Le jeu consistait à deviner ce que faisaient ces gens dans la vie. Là, à cet instant, quand je regarde cet homme en face de moi, je n’ai aucune idée de ce qu’il peut bien faire dans la vie.
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