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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Pour anticiper et répondre à une question que l'on va inévitablement me poser : oui, je suis en train de lire toute la collection des livres de Torey Hayden, notamment les livres-documents (elle a également écrit trois romans).

Torey accueille dans sa classe un petit bout de chou de six ans, Sheila. Il s'avère que ce petit être est une véritable tornade qui détruit tout sur son passage, surtout lorsqu'elle est contrariée. Si elle ne veut pas voir sa classe en feu, Torey n'a pas intérêt à lui demander d'écrire quoi que ce soit. La gamine entre alors en transe ! Mais c'est mal connaître l'éducatrice qui, si elle tombe des nues au départ, va employer l'artillerie lourde (entendez par là de la psychologie) pour essayer de faire avancer cette gamine au passé bien chargé (abandonnée sur une autoroute par sa mère, partie avec le petit frère) et au présent qui ne l'est pas moins puisqu'elle vit avec son père, attiré sensiblement par la bouteille et beaucoup moins par le ménage, dans un camp de saisonniers.

L'enfant qui ne pleurait pas est le tout premier livre de Torey Hayden. On y découvre le dur travail d'éducatrice dans une classe spécialisée ainsi que les souffrances de ces gamins que la société rejette (ou qui s'isolent volontairement) par la faute, la plupart du temps, des adultes dont la cruauté n'a pas d'égal.

Et si vous voulez savoir ce que sont devenues les personnes dont parle l'auteur dans ses livres, n'hésitez pas à aller visiter son site.

Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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Livre dur et émouvant mais, paradoxalement, rempli d'amour et d'espoir. En effet, la détresse de cette petite fille disparaît au fil des pages grâce au travail acharné et patient de l'auteur. Et même si elle est, de nouveau, confrontée à de terribles épreuves, elle réussie malgré tout à se reconstruire avec l'aide et l'attention que lui porte l'éducatrice.
J'ai ressenti une grande admiration pour cette femme qu'est Torey Hayden et pour le travail qu'elle effectue. Son livre, réaliste, sans chichis, est bouleversant.
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L'enfance à la dérive, la maltraitance, les violences physiques et psychologiques sur les petits, Torey L. Hayden en a fait se cheval de bataille.
Célèbre psychologue américaine, elle est spécialisée dans les problèmes de l'enfance inadaptée. C'est à travers l'écriture entre autre, qu'elle partage son travail avec le monde entier.
Elle témoigne de son travail à travers plusieurs livres bouleversants.
L'enfant qui ne pleurait pas retrace la rencontre de Torey et de Sheila, une petite fille de quatre ans abandonnée par sa mère et battue par son père. Un jour ce petit bout bascule à son tour dans la violence, qui a toujours fait partie de sa vie, et commet l'irréparable. Jugée dangereuse, Sheila doit être placée en institut psychiatrique, mais attendant une place, elle est d'abord dirigée dans la classe spéciale tenue par la psychologue.
Les débuts de la petite dans le groupe sont chaotiques. Sheila ne connaissant que la violence, a forgé une carapace instinctive et animale. Elle fait bêtise sur bêtise et dans son regard transparait la peur et l'effroi. Pourtant Sheila refuse de montrer aux autres ses angoisses. Comme elle le dit plus tard à Torey, elle ne pleure jamais, comme ça personne ne peut lui faire mal. La faiblesse serait sa perte. Ce comportement est très choquant chez un petit bout de choux. Elle est si fragile...Torey va trouver derrière ce petit sauvageon, une petite fille brillante et à l'intelligence hors norme et va décider de l'apprivoiser et lui apprendre l'amour d'autrui.
En entrant dans la vie de Sheila, la psychologue va découvrir une fillette débordante d'amour, un père totalement débordé et désespéré par l'abandon de son épouse, une vie trop difficile...autant d'ingrédients qui ont blessé la petite profondément.
Ce petit roman est bouleversant. Peut-on imaginer, dans nos petites vies bien proprettes, qu'une petite fille peut commencer son chemin dans la vie en pensant que le monde ne l'aime pas et qu'elle n'est qu'un objet encombrant. Ne pas voir sourire une petite princesse blonde, la découvrir luttant sauvagement contre ses sentiments pour ne pas souffrir encore plus. Alors que dans nos foyers, les enfants rayonnent de joie, les rires illuminent nos vies et leurs facéties viennent emplir nos coeurs de joie. de lire l'histoire de la petite Sheila nous renvoie dans l'horreur de la vie. Nous n'avons pas tous la chance d'avoir eu une enfance paisible. Heureusement que des personnes comme Torey L. Hayden viennent porter leur regard sur ces enfants à la dérive. Ils apportent leurs compétences et leur amour pour tenter de les remettre dans le chemin de l'enfance. Apaisant un peu leur souffrance du mieux qu'ils peuvent, ils donnent de leur vie pour tenter de les sauver.

En bref, ce témoignage m'a totalement bouleversée. Les larmes me sont venues des les premières phrases. La force et le courage de cette petite fille m'ont pris aux tripes. Je voulais prendre ce petit bout dans les bras et lui murmurer à l'oreille que "Tout irait mieux maintenant, qu'elle ne devait plus avoir peur".
Je vous le conseille vivement.
Lien : http://lacaveauxlivres.blogs..
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Un témoignage douloureux et bouleversant que j'invite tout le monde à découvrir.
L'écriture est simple, fluide. C'est un roman aussi plein d'espoir.

L'auteure Torey Hayden nous montre comment elle a apprivoisé Sheila, une petite fille de 6 ans au lourd passé : abandonné sur le bord d'une autoroute par sa mère, elle vit seule avec son père qui ne s'occupe pas d'elle, la bat, ne la lave pas. C'est ce passé qui a certainement engendré l'acte affreux qu'elle a commit : attaché un petit garçon de 3 ans à un arbre et mettre le feu.
Torey qui est institutrice pour des enfants spécialisés et Sheila va se retrouver dans sa classe.
Je sais qu'avec de tels actes, tout pousse à détester Sheila mais on ne peut résister à l'envie de s'attacher à elle.
Un petite fille qui finira par pleurer et par rire.

Un sublime témoignage. A LIRE !

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Ce livre fait toujours partie de mes coups de coeur. On y voit évoluer Sheila, petit bout de 6 ans, victime de violences et qui réagit par la violence, le seul langage qu'on lui ait appris. Torey L. Hayden va devoir l'apprivoiser pour l'aider à avancer et à échapper au triste sort qui l'attend : l'hôpital psychiatrique. Je me suis attachée immédiatement à cette petite puce très courageuse, elle m'a souvent tirée des larmes. Torey est également touchante, pour sa patience, sa passion des enfants et son envie de les voir grandir, malgré leur handicap. Elle fait preuve de beaucoup d'humilité. Ce livre est rempli d'émotions. L'auteur sait admirablement bien les retranscrire! Vous n'en ressortirez pas indemne mais cela en vaut la peine, croyez-moi...
Lien : http://lecturesdalexielle.ov..
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On ne peut décemment pas juger de cette oeuvre comme on jugerait une oeuvre de fiction littéraire. Ici, il s'agit d'un vécu qui se doit d'être entièrement respecté. Il s'agit d'une vocation, qui se doit d'être admirée. Je vais donc choisir, dans ce cas, de donner mes impressions et mon ressenti sur ce bouleversant témoignage.
Dès le début du livre, j'ai perçu Torey comme une personne dotée d'une grande patience et très généreuse. Elle donne beaucoup de son temps et de ses pensées à ces enfants rejetés, oubliant parfois qu'elle-même a sa propre vie. Son métier oscille entre de très bons moments et de très grandes difficultés. Car avec ces enfants, le plus petit des tracas peut faire basculer leurs repères. Mais Torey reste forte et droite. Elle cache habilement ses émotions pour ne pas les troubler. Pour les faire avancer. Mais éduquer, pour Torey, ce n'est pas que leur apprendre de nouvelles choses. Éduquer, ça passe aussi par l'amour. Et de l'amour, elle leur en donne. Comme s'ils étaient ses propres enfants. Comme une mère, elle leur parle, les câline, les rassure, mais aussi, les dispute lorsque c'est nécessaire. Torey utilise un mot très choquant pour désigner sa classe : la classe-poubelle. Poubelle, car c'est là où atterrissent les enfants dont personne ne veut s'occuper. Comme s'ils n'étaient qu'un déchet de la société, on vient les jeter ici. C'est absolument atroce comme expression.
La petite Sheila, au départ, semble être une enfant très perturbée. Très dangereuse même. Ce sont ces caractéristiques qui font que personne, avant Torey, ne s'est attardé sur elle. On ne peut pas dire que son arrivée ne cause pas de problèmes aux autres enfants. Tous avaient trouvé leur équilibre. Et puis, tout a basculé. À ce moment, on se dit c'est injuste pour les autres. Ils n'ont pas à subir ça. Et puis, on comprend que ce n'est qu'une épreuve de plus afin qu'ils arrivent un jour à s'adapter à des situations inattendues dans leurs propres vies. C'est ce qu'on peut appeler, un mal pour un bien. À force de patience, Torey apprivoisera l'enfant et apprendra qu'elle est surdouée. Un Q.I. qui dépasse l'entendement. À six ans, elle sait lire, écrire et compter sans aucune difficultés. Son vocabulaire est même très développé, si bien qu'elle connaît le terme « biens mobiliers ». C'est en réalité, un petit génie. Mais ce petit génie s'avère être plein de troubles. Des troubles dûs à son enfance malheureuse. Comment une mère peut-elle abandonner son enfant ? Comment un père peut-il le battre ? Autant de questions qui resteront toujours incomprises, car il n'y aura jamais d'explications satisfaisantes à nos yeux. 
Au bout de la lecture, on se rend compte qu'on a oublié que Sheila a kidnappé un enfant. On a oublié ses troubles. On a oublié ses petites sautes d'humeur. On ne voit plus qu'une petite fille qui demande de l'attention, qui a peur de l'abandon et qui, au fond, ne souhaite qu'une chose : être aimée. Elle est devenue, à nos yeux, une petite fille normale.
L'histoire de Sheila est un véritable crève-coeur. Comment ne pas s'émouvoir face à une petite fille, innocente, victime des erreurs de ses parents ? Comment ne pas en vouloir à ces parents ? 
J'ai lu ce livre en une journée tant il était passionnant. Pas passionnant dans le sens où l'histoire était magnifique, poétique. Non, passionnant de voir le courage que cette petite fille déployait à être encore debout après toutes les atrocités qu'elle a subit. Un exemple de courage pour nous adulte, qui parfois nous plaignons de choses absolument futiles. Elle ne se plaint pas et ne pleure pas. Elle a vite compris que les choses ne sont pas toujours comme on souhaiterait qu'elles soient. Et, elle vit avec. Elle s'adapte ! Malgré les difficultés.
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Les livres de T. Hayden parlent tous de la même chose, et pourtant ils ne se ressemblent pas car chaque enfant dont elle parle est différent, et demeurent émouvants et prenants au delà des mots qui les composent. Celui-ci je l'ai également lu il y a longtemps. Aujourd'hui, j'ai plus de mal à lire ce genre de témoignages, cette réalité horrible de l'humain me pèse, j'avoue préférer ne plus trop m'y plonger.
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Ce livre m'a bouleversée. Je n'ai pas pu le lâcher mais en arrivant vers la fin, j'ai vraiment hésité à le terminer tant j'avais peur que la fin ne concorde pas avec mes attentes...

Je me suis beaucoup attachée à cette petite fille si émouvante qui peu à peu se laisse apprivoiser, tel le Renard dans le Petit Prince.

J'aimerais pouvoir dire qu'il s'agit d'un beau livre, malgré les horreurs qu'il dépeint car c'est ce que je pensais jusqu'à en avoir lu les trois quarts.

En effet, ce qui arrive à la petite Sheila durant le court du récit et surtout sa façon de raconter cet événement m'a littéralement horrifiée. J'ai été obligée de refermer le roman et je dois avouer que même après être sortie avec des amis, mon moral en était resté affecté.

Vous l'aurez compris, même si je connais bien ce type d'enfants dans la réalité, ce roman (réel puisqu'il s'agit d'un témoignage) m'a beaucoup perturbée. Et pourtant, je l'ai adoré. Impossible de le lâcher ! Il aurait vraiment été dommage de passer à côté mais pourtant, je pense que j'aurais du mal à le conseiller. D'un certain côté, j'ai l'impression de me régaler d'horreur... Et pourtant, n'est-ce pas la meilleure des solutions pour que l'on ne puisse pas oublier que ces enfants, ces familles existent ?
Une chose est certaine, il va me rester en tête encore durant un bon moment et je ne l'oublierai pas.
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je l'ai lu il y a quelques temps déjà mais, je crois que c'est là le talent de Torey Hayden, je peux encore parfaitement dire ce que j'ai ressentie en lisant ce livre. elle laisse un témoignage marquant, nous raconte sa passion bien plus que son travail et à travers ses yeux et sa pédagogie on rencontre une petite fille aussi unique que les enfants avec qui elle travaille au quotidien. la plume n'est pas magnifique, elle est simple, fluide, et je crois qu'on n'en demande pas plus parce que l'histoire seule suffit à bouleverser, pour ma part c'est surtout le fait de savoir que c'était quelque chose de réel qui m'a vraiment émue, ce n'est pas une invention, c'est vraiment cette petite fille qui ne pleure pas mais qui souffre, cette gamine qui a besoin d'aide qui m'a bouleversé. je crois que j'ai rarement autant aimé un témoignage, rarement autant pleuré pour une histoire si simple mais vraiment, vraiment très belle
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Tous les livres de cet auteur sont beaux, durs mais plein d'espoir...On aimerait parfois savoir ce que sont devenus ces enfants....
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