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EAN : 9782258052734
598 pages
Presses de la Cité (16/02/2000)
3.89/5   127 notes
Résumé :
Conor a neuf ans. Il est sujet à des comportements obsessionnels graves. Sa mère, Laura, le croit autiste. Elle le confie au docteur James Innes en lui avouant son soulagement de s'en séparer ainsi une ou deux fois par semaine.

Petit à petit, James Innes établit une relation de confiance avec Conor. Parallèlement, il rencontre régulièrement Laura. Elle lui apprend qu'elle a eu une enfance difficile et qu'elle s'est créé très tôt un univers imaginaire... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Torey Hayden est une auteur que j'apprécie particulièrement car au travers du peu de livres que j'ai lu d'elle, elle a toujours su faire preuve d'une sensibilité accrue aux problèmes de l'enfance et a suscité chez moi une profonde envie de travailler dans son domaine.

Je suis friande d'histoires vraies et les premiers livres que j'avais lu d'elle, renvoyaient directement à une réalité bien tangible car ils parlaient surtout des expériences qu'elle a dû affronté lors de l'exercice de son métier.

J'ai du coup été très surprise de me retrouver devant un véritable roman. Une histoire et non pas un témoignage. Malgré cela, son expérience et sa belle plume ont presque réussis à me faire croire à cette histoire.

Je dois avouer que j'ai littéralement dévoré ce livre... Une soirée et une nuit plus tard, je referme le livre que j'ai commencé hier soir et je me dis : WouAHOU ! Ok ce n'est pas très littéraire et bien loin du récit que je viens de lire mais j'ai été très touchée ... cela a remué beaucoup d'émotions en moi et je me sens l'âme légère à présent.

J'avais besoin de lire un témoignage (d'où mon choix de départ pour cette auteur) et je me suis retrouvée dans un monde complètement imaginé et pourtant si réel si tangible que je me suis laissée allée entièrement dans l'histoire et me suis retrouvée à la place de Laura, de Conor, du docteur... enfin de tout le monde à certains moment. J'ai eu la nette impression d'être dans ce cabinet de pédopsychiatre et ensuite au bord de la falaise de la "Lune"...

Un moment vraiment magique qui dura longtemps et que je quitte avec une pointe de regret et un dernier frémissement à la lecture des dernières lignes.

Que dire de plus ?

Lisez-le ? :-)
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J'enchaîne les Torey Hayden pour mon challenge de lire tous ses livres en un an, et bien que je crois bien que rien ne pourra battre "Les enfants des autres" qui m'a fait beaucoup plus d'émotion que jamais encore avant, l'enfant au chat était pas mal dans son genre... Bien qu'il soit cette fois un roman et non pas un autobiographique d'ailleurs. Et même si aussi, je n'ai pas ressenti autant d'émotions que j'aurais pu. le livre est divisé en plusieurs parties, puisque James, le docteur, découvre l'univers de Conor et ce qui s'y trame au fur et à mesure en interrogeant les personnes autour de lui, et notamment sa mère, et sa soeur. Je dois avouer que les passages avec Conor, qui nous montraient son évolution, qui nous faisait part de sa personnalité, de ce qu'il ne cessait de répéter (et je dois avouer qu'il me faisait peur quand il disait "Le chat sait"), et ce qui l'obsédait sans cesse, m'ont vraiment plu. Il était tout mignon, j'avais envie de le serrer fort contre moi, parce que comment il progresse et ce qu'il devient est vraiment adorable. J'adore sa relation qu'il crée petit à petit avec James. Ensuite, il y a eut les courts passages avec Morgana ou bien encore Alan, le père de famille. La petite fille était plutôt mignonne, on voyait qu'elle était encore qu'une enfant, et qu'elle aurait aimé s'entendre avec son frère, mais là encore leur relation évolue et ça m'a fait beaucoup sourire. J'aime comment James les rapproche doucement, et comment il parle avec Morgana. Alan ne m'a pas fait grand chose comme émotion, parce qu'on le voit pas vraiment finalement. Et puis il y a les deux parties avec la mère. Celle où elle nous raconte son histoire, et celle où il y a l'histoire de Torgon, son alter-ego imaginaire, qui vit dans un monde un peu spécial. C'est marrant, mais je n'ai pas aimé la mère au début, et je me suis rendue compte que c'était juste parce qu'elle criait souvent après Conor. Puisqu'en fait, je me suis un peu beaucoup identifié à elle et que ça m'a fait prendre conscience presque de certaines choses (puis que je les savait déjà). J'ai beaucoup aimé son histoire, on voit qu'elle a vraiment pas eut de chance, et si au départ j'ai adoré Fergus, je me suis bien vite mis à le haïr de toute mon âme. Par contre, en ce qui concerne le monde de Torgon, je m'ennuyais plus qu'autre chose en lisant ses aventures et ça ne m'intéressait pas le moins du monde, si ce n'est, que souvent j'ai vu le parallèle entre les deux. Fergus, pour revenir à lui, était un personnage assez inquiétant, complètement fou, et qui semble empirer au fur et à mesure de la chose. J'avais envie de l'étrangler, de lui crier dessus que Torgon n'existait pas, qu'il foute la paix à Laura... Bref j'étais assez remontée contre lui (et contre quasiment tous les personnages gravitant dans le passé de Laura d'ailleurs...) Mais en somme ce livre est vraiment intéressant. Je me suis demandé comment on allait tout apprendre en si peu de pages, mais la résolution des mystères était pas mal du tout et ça m'a bien plu. La fin nous laisse un peu un arrière goût amer ou plutôt nous laisse sur notre fin, on a limite envie d'en savoir plus, mais bon.... C'est une bonne façon de finir au pire.
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Le héros, Conor, a neuf ans et présente des comportements obsessionnels graves qui font dire à sa mère qu'il est autiste. Elle le confie alors au docteur James Innes qui va vite devenir aussi son confident....
James est psychothérapeute pour enfants. On amène à son cabinet un petit autiste du nom de Conor. Pour essayer de démêler les troubles de cet enfant qui se révèle par ailleurs très intelligent, le médecin va s'intéresser à l'histoire de Laura, la mère de celui-ci, dont la vie est passablement compliquée.

"Conor tenait le chat en peluche étroitement serré contre sa poitrine. Il le souleva lentement pour le presser contre son menton puis il se mit à agiter frénétiquement une main.
- Miaou ? murmura-t-il, le visage enfoui dans la fourrure du petit animal."
Conor a neuf ans. Il est sujet à des comportements obsessionnels graves. Sa mère, Laura, le croit autiste. Elle le confie au docteur James Innes en lui avouant son soulagement de s'en séparer ainsi une ou deux fois par semaine. Petit à petit, James Innes établit une relation de confiance avec Conor. Parallèlement, il rencontre régulièrement Laura. Elle lui apprend qu'elle a eu une enfance difficile et qu'elle s'est créé très tôt un univers imaginaire pour le moins curieux. Ne serait-il pas à l'origine de la pathologie de son fils ?

Psychothérapeute de renom spécialisée dans le traitement des enfants autistes, Torey Hayden s'est fait connaître du grand public en publiant plusieurs livres devenus des best-sellers, parmi lesquels L'enfant dans le placard, L'enfant qui ne pleurait pas, Kevin le révolté, ou encore La forêt de tournesols, tous parus aux Editions J'ai lu.
J'avais déjà lu "L'enfant qui ne parlait pas" du même auteur et je m'attendais à une histoire-enquête autour de la psychologie enfantine. J'ai donc été très surprise de découvrir qu'un chapitre sur deux est... de la fantasy. En fait la mère de Connor est écrivain et sa vie est intimement liée aux histoires qu'elle invente.
La fin (la dernière page) est géniale et boucle merveilleusement les quelque 600 pages de ce roman. Je l'ai lu en quatre jours tellement je voulais savoir la suite ; je n'arrivais plus à m'en détacher !
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Quelle déception !
C'est la première que je lis un roman de Torey Hayden totalement imaginé. En effet, d'habitude, il s'agit d'enfants qu'elle a réellement rencontrés.
Ici, nous suivons l'histoire de Connor, un jeune garçon déclaré autiste. le psychologue entre peu à peu dans son monde et fini par douter du diagnostique. le chat sait, il peut voir les fantômes.
En parallèle, le docteur voit également la soeur de Connor et sa mère.
Et c'est là que pour moi cela a commencé à être difficile.

En effet, la mère, écrivain possède une imagination débordante depuis l'enfance. Elle nous raconte son histoire mais également celle de Torgon. Torgon, est un personnage imaginaire qu'elle a créée enfant et qui vit dans une sorte de monde parallèle au notre. Je n'ai pas du tout apprécié ce personnage ni l'ambiance qui l'entourait. C'était totalement tiré par les cheveux et beaucoup trop développé. C'est en effet la partie qui l'est le plus. Or, elle ne tient pas debout. Je me suis ennuyée. J'ai même dû sauter des pages !
Et forcément, Connor, lui, passe au troisième plan.
Sans compter le petit retournement de situation à la dernière page... Ridicule !

En conclusion, il y a du suspense, on a envie de savoir ce qu'il s'est passé, malheureusement, la lecture est périclité par la partie fantasy du roman.
C'est un échec. Je ne recommande pas du tout.
Torey Hayden est très douée pour raconter des histoire vraies, ou du moins qui s'appuient sur le réel mais pour ce qui est de l'invention, ce n'est pas le cas.
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Quand j'ai trouvé ce livre dans une bouquinerie, j'étais bien contente. Il y avait longtemps que je n'avais pas lu du Torey Hayden. Adolescente, je lisais tout ce que je trouvais sur elle à la bibliothèque. J'ai même voulu devenir psychoéducatrice à une époque. Il me semble que ça fait bien longtemps déjà…

Mais revenons au bouquin…

Boffff! J'ai aimé l'histoire de Connor et de Laura, à la limite celle de Morgana, mais celle de Torgon (!!!) j'aurais très bien pu m'en passer. Et malheureusement, son histoire prend beaucoup de place alors que celle de Connor devrait être la principale. Les parties avec Torgon étaient d'un ennui. Chaque fois que j'en commençais une, je comptais les pages à lire, découragée. C'était interminable!

Sinon, Connor, ce petit garçon supposément autiste qui se dévoile et s'épanouit peu à peu en consultant le Dr Innes, est vraiment charmant. Kitty, son chat en peluche qui ne le quitte jamais, le protège du fantôme de l'homme qui est allé sur la lune. le chat sait.

Fin quelque peu prévisible… à moins que je n'aie des visions moi aussi ;-)
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
- Mon père est fort. Il me soulève dans ses bras.
James sourit.
- Tu peux mettre ça dans ton livre. Ecris qu'il est fort. Ecris que mon père porte un chapeau de cow-boy.
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-Donne-moi ta main, dit Mogri avec douceur. Ce dont tu as besoin, c'est de la sensation d'une chair vivante. Tu as passé trop de temps parmi les fantômes.
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Il y a toujours tant de raisons pour ne pas faire une chose. Et finalement une seule pour l'entreprendre. Parce que c'est nécessaire. C'est mon fils, James. Pour moi, c'est une raison suffisante.
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Je suppose que c'est ce qu'on peut attendre de l'art dans sa forme élémentaire : transformer l'imagination en réalité.
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Le petit garçon était si pâle qu'on aurait dit un fantôme.
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