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Critique de oiseaulire


Ce court roman d'Alfred Hayes a été édité en 1958 et traduit en 2015 par Agnès Desarthe.

Le style est dépouillé, l'histoire terriblement crédible. C'est celle d'un homme encore jeune qui croit avoir compris la vie et qui s'embarque quand même dans une histoire sentimentale qui n'est pas son genre.

Ça va le mener là où il ne s'attendait pas, pour lui apprendre à sauver les jolies filles de la noyade.

On peut comparer l'oeuvre, sans vouloir la réduire, à un roman noir américain de bonne facture de la première moitié du vingtième siècle. Ou à l'excellente veine qui a inspiré Sébastien Japrisot dans son admirable "La dame dans l'auto avec des lunettes et un fusil" ou Marc Behm dans "Mortelle randonnée".

Il y a dans ce livre un fameux passage sur la corrida. Aussi évocatrice que la chanson d'Henri Tachan ou celle de Francis Cabrel. Un morceau de littérature qui mériterait d'entrer dans les anthologies et d'y rester.

J'ai vraiment beaucoup aimé ce livre. C'est à la fois la vie et l'art.

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