Harry Dickson, tome 1 : Mysteras

Club N°53 : BD non sélectionnée
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Une nouvelle adaptation en bande dessinée du Sherlock Holmes de l'étrange.

La quatrième ?

Le dessin reste très classique à la Blake et Mortimer, rien que la couverture ressemble à " La Marque jaune ".

Si la fin peut faire penser à un épisode de Scooby-Doo, la lecture reste très agréable.

Aaricia
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Harry Dickson, la première aventure  « Mysteras ». Troublante lecture, entre le pastiche, des héros à la Sherlock, des aventures à la Mortimer, des monstres à la Tardi et j'en passe. Un condensé d'événements peu structurés. Une histoire morne.
Par contre, oui pour le graphisme, les tonalités, la recherche graphique des personnages. J'attends le second volume qui donnera peut-être un dénouement plus subtil et moins enfantin que cette première enquête américaine .
Enjoy !

BD lue dans le cadre de la Masse Critique Graphique 2023, merci Babelio !

Voilà Harry Dickson, celui qu'on nomme en gros sur la 4ème de couverture le « Sherlock Holmes Américain ». Mais il faut éviter de chercher une ressemblance avec son voisin anglais pour ne pas finir trop déçu. Une histoire rafraichissante où on fleurte assez joyeusement avec le fantastique. Les dessins m'apparaissent comme classique mais ils collent parfaitement à l'univers de la BD, avec même quelquefois des accents « science-fiction ». On sera un peu perturbé par l'accumulation de mystères qui viennent embrouiller le dénouement de l'histoire, qui le rende même un peu surréaliste.
Une enquête et une BD au final très classique, mais qui fonctionne.

Tout d'abord merci à Babelio et aux éditions Dupuis pour m'avoir fait parvenir cette BD.
Il s'agit d'une adaptation du personnage d'Harry Dickson dont je me souviens avoir lu un ou deux roman quand j'étais ado. La bande dessinée apporte un scénario original alliée à un style vintage très "ligne claire". L'ensemble est très sombre tant au niveau du scénario que de l'utilisation des couleurs.
J'avoue ne pas avoir été séduite par cette BD, l'enquête étant un peu trop tirée par les cheveux à mon goût, trop d'influence du paranormal mis en scène et Harry Dickson annonce ses conclusion sans expliquer comment il y arrive. le méchant m'a beaucoup fait penser à Fantomas et comme lui, il semble insaisissable. Bien que l'enquête soit terminée, une suite directe de cette histoire est prévue mais je ne pense pas que je la lirai.

Harry Dickson est un personnage apparu dans une série à feuilletons, popularisée par Jean Ray. Cette série des années 30 de plus de 170 épisodes a été remise au goût du jour déjà par deux fois entre 1986 et 2008, avant que cette nouvelle version avec au dessin C. Onofrio et au scénario D. Headline et de L. Vergari ne remette en lumière ce personnage.

Londres, 1933. Une riche romancière excentrique habitant seule dans une tour espionne dans la prison toute proche les préparatifs de l'exécution d'un bandit. Son décès est constaté par plusieurs témoins. Pourtant, quelques heures plus tard, le médecin qui pratiquait son autopsie est retrouvé mort, le corps a disparu, alors que la pièce était fermée. Dans le même temps, la romancière a elle aussi mystérieusement disparu de sa tour sans qu'elle n'ait utilisé la seule issue possible. Harry Dickson, célèbre détective, et son élève T. Wills, sont appelés sur l'enquête.

Une histoire de disparition de cadavre dans une chambre close façon le mystère de la chambre jaune. Un détective que l'on surnomme le Sherlock Holmes américain tant les clins d'oeil au personnage de C. Doyle sont présents : il n'en fallait pas plus pour piquer ma curiosité.

Au coeur de décors isolés et inquiétants, beaucoup de mystères qui semblent insolubles interrogent le lecteur dès les premières pages. Et ce mystère ne fait que s'épaissir, accumulant les faits étranges, les coïncidences troublantes. La résolution de ceux-ci est ingénieuse et retorse, usant de coups de théâtre chers à la littérature feuilletonesque.

J'ai apprécié le charme rétro de cette bd au style ligne claire (dont les dessins ne sont pas sans rappeler ceux de Blake et Mortimer) et l'impression de cette énigme “à l'ancienne”.
Ce qui est dommage, c'est que le lecteur n'a aucun indice pour tenter de résoudre l'enquête. On passe de l'exposition des faits à leur résolution sans que l'on ne comprenne comment le détective est parvenu à ces conclusions, nous donnant l'impression d'une résolution un peu tirée par les cheveux…

Une bd à découvrir pour son ambiance mystérieuse et rétro, matinée de surnaturel, mais à éviter si vous êtes attachés à la cohérence et la rationalité.