Harry Dickson, tome 1 : Mysteras

Harry Dickson, un clone de Sherlock Holmes,
Tom Wills, celui du Dr Watson...
Et des enquêtes "à l'anglaise" où un air de mystère entoure la prison de Hammersmith et de Baltimore Harmon, le condamné à mort pas si mort...
Que dire de Delphina Cruyshank, au nom aussi imprononçable qu'est inaccessible le sommet de sa tour ?
Graphiquement, je qualifierais cela de propre et posé, comme la police de caractère utilisée.
Pour le scénario, il ne faut être trop pointilleux, tellement le prétexte du mystérieux confine à l'invraisemblable par moments.
Mais c'est sympa.

Harry Dickson, défini par son auteur belge une fois n'est pas coutume, comme le Sherlock Holmes américain, est un détective qui a sévit durant l'entre deux guerres dans de nombreuses enquêtes mêlant mystères et sciences.
Un scénario qui laisse planer un certain suspens et des rebondissements mais dont on ne découvrira la finalité qu'avec la lecture du second tome.

Un condamné à mort disparait après son exécution. Une romancière qui observait de loin disparait à son tour. Harry Dickson, alias le Sherlock Holmes américain, accompagné de Tom Wills, enquête.
Les dessins sont sympathiques. Sans vraiment sortir des sentiers battus, les graphismes apportent un côté familier au style, avec une palette de couleurs dans la droite ligne des classiques de la BD franco-belge.
Côté intrigue, les aventures rocambolesque du détective et de son apprenti sont vraiment agréables à lire, même si le résultat manque un peu de réalisme. L'histoire est complétée d'un cahier final présentant l'auteur et la série de romans dont est tirée la BD.
Malgré une certaine invraisemblance, c'est un album aux accents rétro qui ne manque pas de charme, tant visuellement que sur le plan de l'intrigue. A suivre donc !

Une nouvelle adaptation des aventures de Harry Dikson sort en bande déssinée. C'est une reprise du héros de Jean Ray, assez fidèle me semble-t-il au roman.

De toutes les adaptations sorties, c'est jusqu'ici de loin ma préférée. le dessin est classique mais élégant et n'est pas entaché de grosses maladresses comme dans les adaptations précédentes.

Les textes sont assez recherchés et nos héros ne sont pas non plus attachés à des tics de langages fort maladroits là encore comme dans les adaptations précédentes.

La mise en couleur est osée avec des cieux rouges ou encore des lumières vertes, mais c'est sans doute pour donner un côté rétro.

Le tout a très bonne allure : à suivre.

Quand Harry Dickson et son fidèle ami Tom Wills rentrent d'une semaine de pêche en Écosse, ils sont accueillis chaudement par Mrs. Crown, leur gouvernante.

En l'espace de quelques secondes, cette dernière relate les derniers événements qui ont secoué la capitale britannique.

Une exécution capitale d'un assassin notoire, la disparition inexpliquée d'une célèbre écrivaine, bref, autant d'informations que nos deux limiers doivent recouper avec les articles de la presse au plus vite.

Mais le temps, ce n'est pas ce que le surintendant Goodfield compte leur laisser. Scotland Yard est dans l'impasse, et l'aide d'Harry Dickson est requise, toute affaire cessante.

Une nouvelle série consacrée au héros de Jean Ray, Harry Dickson. Un copié-collé de Sherlock Holmes en bien des points, mais une latitude plus large dans les enquêtes, qui n'hésitent pas à mêler le fantastique à ses aventures
Une "première" réussie pour cette nouvelle série parue aux éditions Dupuis. (D'autres séries ont été publiées chez Soleil et chez Art & BD)

Une nouvelle série narrant les histoires teintées de fantastique du détective Harry Dickson et de son acolyte, Tom. Cela reste classique tant dans le graphisme, très ligne claire, que dans l'intrigue, qui ressemble aux histoires de Blake et Mortimer avec le coté anglais en moins, respectueux des romans initiaux. Agréable à lire avec des rebondissements assez invraissemblables,
et légèrement surannés.

Delphina Cruyshank est une écrivaine vivant recluse dans une bien curieuse tour cylindrique, une sorte de phare. Au sommet s'y trouve une coupole où elle a fait installer une sorte d'observatoire astronomique. Elle y passe des heures le soir, étonnamment, elle n'y observe pas les étoiles. En effet, à quelques centaines de yards se trouve la lugubre prison de Hammersmith. de là, elle peut observer l'intérieur des geôles ce qui lui a entre autre, fourni de précieuses informations pour l'un de ses livres à succès. Ce soir, c'est tout autre chose qu'elle va pouvoir voir. Dans ce qui sert habituellement de débarras, de curieux appareils sont installés dans une intriguante cage en verre. Quelques heures après que les préparatifs soient terminés, deux voitures s'engouffrent à toute vitesse sous le porche du pénitencier. Un homme en sort enchaîné, c'est l'assassin gentleman, un homme condamné à la peine de mort ! Delphina s'apprête à assister à une exécution par électrocution ! le condamné est mis à mort sans délai. le corps est emmené par le médecin légiste, les lumières de la prison s'éteignent…

Le célèbre détective Harry Dickson est de retour à Londres après un repos bien mérité. Il apprend la nouvelle observée par Delphina via les journaux mais ce n'est pas tout, le médecin légiste a été retrouvé contre la table de dissection et le cadavre qu'il était censé observer avait disparu ! Une enquête taillée pour Harry Dickson qui se met immédiatement au travail. 

Doug Headline, Luana Vergara (scénario) & Catacchio Onofrio (dessin) signent le retour du Sherlock américain imaginé par Jean Ray. Ne vous fiez pas à la couverture peu attirante car c'est tout le contraire dès les premières pages. La colorisation de Ooshima, Hiroyuki est soignée et donne une ambiance lugubre afin de pimenter le récit. le mystère de l'histoire est épais. le lecteur va se poser de nombreuses questions et ne comprendra le tout qu'à la fin de la bd. Un second tome intitulé "le cercle de l'épouvante" est déjà prévu et attendu car cette première partie est une réussite! 

Harry Dickson est le Sherlock Holmes américain. Ce n'est pas moi qui le dit, c'est affirmé sur chacun des fascicules des premières publications (178 en tout) de l'oeuvre de Jean Ray qui lui-même avait repris le personnage.
De fait, Harry Dickson possède un physique qui n'est pas sans rappeler son homologue détective, mais je le trouve peut-être plus athlétique. Changement d'époque aussi qui explique cette impression certainement car nous sommes dans les années trente. Il y a aussi ses déductions, ses méthodes… Notons encore qu'il vit au 111 B Backer Street… On est très proche du 221 B Backer Street. Et puis, il y a une gouvernante, un inspecteur de Scotland Yard, le jeune Tom Wills, son acolyte.
Bref, on a tout pour les fans du genre.

Cette nouvelle adaptation en bande dessinée assez classique n'est pas à dénigrer.
Je n'ai pas noté de révolution dans le traitement du sujet.
Les graphismes me font penser à « Black et Mortimer ». Les couleurs sont toujours celles d'espaces sombres, mystérieux, peu accueillants… Bref assez stéréotypés, mais qui collent à l'ambiance du récit.
L'intrigue est rétro, surprenante car certains rebondissements sont assez peu crédibles, mais qu'importe, on se laisse entrainer car l'ensemble est de bonne facture et assez fidèle à l'univers de Dickson.
Mystéras n'est pas le Fantomas de mon enfance, mais il y a ce kitch que l'on aime retrouver.
A voir pour la suite car nous n'en sommes qu'au premier volet.

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1933, la romancière Delphina Cruyshank assiste, médusée, depuis sa tour située en face de la prison de Hammersmith à l'exécution capitale de Baltimore Harmon, plusieurs fois condamnée pour vols et meurtres.
Quelques jours plus tard, le célèbre détective Harry Dickson découvre dans la presse une double disparition: celle du cadavre de Harmon ainsi que celle de la romancière. Un mystère à la taille du Sherlock américain !
Qui se souvient de Jean Ray ? Maître du fantastique et de l'épouvante, il est le re-créateur de Harry Dickson à qui Doug Headline et Luana Vergara redonnent vie en adaptant Mysteras. Ambiance gothique, enquête aux portes du surnaturel, mystère épais, tout y est !
Catacchio Onofrio apporte une ligne claire élégante et dynamique, inspirée des couvertures des parutions d'origine. C'est kitsch mais c'est savoureusement kitsch !
Le retour du détective de l'étrange est bien agréable et le face à face avec ce criminel diabolique qu'est Mysteras est attendu dans le prochain tome "Le cercle de l'épouvante" !

Delphina Cruyshank observe depuis sa grande tour, l'exécution de Baltimore Harmon, condamné à mort. Mais ce dernier va s'évader et tuer un homme dans sa fuite. Delphina, elle, disparaît mystérieusement. Scotland Yard fait appel à Harry Dickson et son acolyte afin de résoudre l'énigme.

Je ne connaissais pas du tout le personnage d'Harry Dickson, j'ai donc lu cette BD sans à priori. J'ai savouré les dessins tout d'abord car ils ont un petit côté vintage qui m'a beaucoup plu, notamment grâce aux couleurs et aux lumières (je pense au bleu et au rouge) savamment mélangées.
J'ai suivi avec plaisir l'enquête de cet élégant détective qui peut faire penser à Sherlock Holmes, mais que j'ai trouvé beaucoup plus accessible et pédagogue. Une dose de fantastique vient ponctuer le récit et j'ai bien savouré ce petit mélange.
C'était une agréable lecture qui promet un tome 2 intéressant !