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Citations sur Ciel, 2.0 : Le printemps de l'espoir (28)

L'heure est venue de réparer nos erreurs. D'offrir une chance à l'avenir de notre planète après avoir gâché la nôtre. Ne soyez pas tristes ou aigris, laissez votre colère s'apaiser et considérez l'opportunité unique qui vous est offerte. Vous ne serez pas la génération coupable du meurtre de Gaïa, mais bien celle de sa résurrection !
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Je suis la solution. Vous êtes le problème.
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super livre! a lire absolument
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Les peurs ancestrales avaient été conjurées. Personne ne craignait plus le spectre d’une guerre mondiale. Les conséquences du réchauffement climatique ayant été prises au sérieux, les comportements avaient évolué dans le bon sens. L’essor de la robotique avait permis de se soustraire aux travaux les plus pénibles – le vieux rêve de la science-fiction était devenu réalité dans les années 2020. Pour couronner le tout, la première intelligence artificielle digne de ce nom avait enfin vu le jour en 2030, et l’on s’était empressé de lui confier des responsabilités à l’échelle planétaire…
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Le mobilier urbain avait disparu. Seule subsistait les bornes d'alimentation électrique réservées aux machines. Si l'on faisait abstraction de ces dernières, le vieux Paris semblait avoir recouvré sa patine médiévale, débarrassé de toute pollution automobile et même publicitaire -Thomas ne regrettait pas l'animation des écrans électroniques qui interpellaient le chaland à chaque point de rue et vomissaient leurs stupides messages sans interruption.
Aujourd'hui, ils ne s'allumaient plus que pour diffuser les discours de l'ambassadrice. Thomas aurait préféré qu'ils s'en abstiennent. Les interventions de sa mère le mettaient au supplice. Elles lui rappelaient l'époque heureuse de son enfance, quand les Keller formaient une véritable famille et que son monde tournait encore à peu près rond ; le CIEL n'avait pas remplacé Internet, les machines ne représentaient aucun danger et il croyait que le bonheur durerait pour l'éternité comme tous les gamins de son âge...
10 ans avait suffi à remettre en question ses certitudes et son univers. Rien n'était jamais définitivement acquis. Une famille unie pouvait se déchirer, une civilisation s'effondrer avec une étonnante facilité.
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Comme tous les jeunes de sa génération, Jenny était persuadée qu'abondance et progrès dureraient pour l'éternité - le temps de sa propre existence, pour le moins. Une civilisation aussi avancée que la sienne n'était pas destinée à chuter.
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Observations : corriger attitudes corporelles et expression 001-LNE-001 pour renforcer portée discours.
Moyens : analyse images archives intervention publique leaders charismatiques humains (sujet : Adolph Hitler / John Fitzgerald Kennedy / Charles de Gaulle / Fidel Castro/ le pape François)
Objectif : étouffer contestation en vue poursuite sélection de sujets humains pour prochaine Etape Nouvelle Ere.
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Le travail aux abattoirs – l’Unité de production de protéines dans le jargon officiel de la Nouvelle Ère – ne le dégoûtait plus autant qu’aux premiers jours. Les nausées n’étaient plus aussi violentes et il s’habituait même aux gémissements de terreur des chiens et des autres animaux. Cependant Thomas détestait toujours le rôle qu’on lui avait attribué. Comme il haïssait ce que le monde était devenu, d’ailleurs, même s’il se gardait bien d’exprimer son opinion à voix haute.

Ceux qui avaient osé protester contre l’organisation de la zone d’exploitation 544, dans le cœur historique de l’ancien VIe arrondissement de Paris, n’étaient plus là pour donner le mauvais exemple. Les machines les avaient emportés vers une destination inconnue, avec l’aide de leurs sinistres auxiliaires vêtus d’un uniforme gris. Personne n’en parlait plus, ni dans l’enceinte du lycée Saint-Joseph ni en dehors. C’était comme s’ils avaient également disparu des mémoires. Comme s’ils n’avaient jamais existé.
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Les semaines passées à patrouiller le plateau et organiser des expéditions dans la vallée avaient endurci chacun des hommes – et les quelques femmes du groupe de maquisards également. La nourriture sévèrement rationnée, les longues marches dans la montagne et les séances d’entraînement au maniement des armes les avaient tous fait fondre de plusieurs kilos.

Les conditions de vie dans la grotte qui leur servait de camp principal s’étaient quelque peu améliorées, mais demeuraient spartiates, surtout en comparaison du confort auquel ils étaient habitués avant la catastrophe et qu’ils avaient cru immuable.
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Le drone n’avait pas débarqué ici par hasard, comprit Tomi lorsque l’engin se mit à tracer lentement des cercles dans l’air, à hauteur du gîte et des bâtiments annexes – la grange, un appentis, une cabane à outils...

Il était certainement à la recherche d’humains jusqu’alors soustraits à la vigilance des maîtres de la Nouvelle Ère, ou de leurs traces.

Le vieil homme frémit en songeant à celles qu’ils venaient d’abandonner dans la neige. Ainsi qu’à celles des jours précédents. Il n’était plus tombé un seul flocon depuis près de dix jours. Chacune de ses empreintes apparaissait donc nettement.

Il se maudit de n’avoir pas pris la précaution de les brouiller en traînant une branche derrière lui. À présent, les machines savaient que quelqu’un se cachait là. Plus question de jamais revenir au gîte. L’endroit n’était plus sûr.

De dépit, Tomi fut tenté d’épauler son fusil et de tirer sur le drone. Mais ç’aurait été plus stupide encore que d’avoir oublié d’effacer ses traces, car cela aurait irrémédiablement trahi sa présence. S’il détruisait une machine, combien viendraient en représailles ?
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