Le neuvième cas

Pierre, directeur d'un établissement psychiatrique, décide de mettre sur pied une thérapie collective inédite. Ils seront 8 patients, tous atteints d'obsessions, phobies et addictions diverses. le principe est simple: dans un cercle augmenté par 4 thérapeutes, ils vont chacun à leur tour dévoiler leur vécu et leurs difficultés au groupe, raconter leur histoire.

Je ne sais pas trop à quoi je m'attendais en m'attaquant à ce roman que l'auteur m'a gentiment proposé en service presse. Dans un coin de mon esprit, je pensais que j'allais sans doute plonger dans un thriller psychologique ou quelque chose du genre.
Et au gré de ma lecture, je me suis bien rendue compte qu'on n'était pas dans le registre du thriller tout en ne sachant vraiment pas où l'auteur voulait m'emmener. Plus j'avançais et plus je me posais de questions sur la signification du titre, sur l'intérêt de cette "thérapie" et sur la santé mentale même des thérapeutes.

La plume d'Armand Henderyckx est vraiment agréable à lire et le type est vraiment ingénieux dans sa manière de semer le doute dans la tête du lecteur. Plus j'avançais et plus certains détails m'apparaissaient, m'interpellaient, sans que je parvienne jamais à mettre le doigt sur la clé.

L'auteur est parvenu à me tenir en haleine jusqu'à la toute fin que je n'avais pas vu venir. Franchement, un super bouquin, inclassable qui fait travailler les méninges et m'a épatée par l'efficacité de l'approche de l'auteur qui est resté cohérent tout le long de son intrigue. La construction du récit m'a paru bien solide et très maîtrisée par Armand Henderyckx que je remercie pour ce partage.

Le 9ème cas est le premier roman que je chronique pour la plateforme SimplementPro, qui met en relation des auto-édités et des lecteurs. Après avoir refusé plusieurs romans, qui ne correspondaient pas à mes goûts littéraires et pour lesquels je n'étais pas la cible, j'ai ENFIN choisi de découvrir la plume d'Armand Henderyckx. Et quelle bonne décision !
Nous sommes dans un futur proche, où la technologie a quelque peu évolué mais où l'Homme est toujours fragile. Dans un centre psychiatrique, une expérimentation est proposée : huit patients sont réunis et se dévoilent comme un livre ouvert aux spécialistes qui se fondent à l'expérience. Caroline, l'une des psychiatres, est très intriguée par l'un des patients. Celui-ci sera le dernier à prendre la parole.
Ce roman est très bien écrit, c'est fluide et on ne s'ennuie pas un Instant. le mix entre la vie personnelle des soignants, les consultations et les flashbacks sert l'intrigue. En plus, il est riche d'apprentissages sur la psychanalyse, mais sans que ce soit pesant. C'est un roman ludique. Et le mystère de cette séance et des personnages qui la composent tient tout le long du récit. On envisage de nombreuses théories, on les oublie et on comprend tout à la fin.

J'ai vraiment passé un très bon moment, c'est un thriller psychologique impossible à délaisser (je l'ai lu très vite malgré un nombre de pages important) et je vous le recommande vivement.

Alors là, je n'ai qu'une chose à dire c'est que je suis ultra bluffée par ce livre !

J'en reste encore toute pantoise tellement la fin est terrible, et je ne l'avais pas vue venir.

On assiste ici à une expérience médicale thérapeutique, dans un futur peut-être pas si lointain d'ailleurs.

8 patients ont été choisis et 3 psychiatres sont présents pour les aider à s'ouvrir aux autres tels des livres afin d'évacuer leurs douleurs.

Il y a énormément d'indices qui sont semés tout au long du livre afin de nous ouvrir les yeux et, surtout, de nous mener sur de fausses pistes.

L'écriture est fluide et prenante. On a du mal à lâcher ce livre car on peut découvrir les cas de chaque patient mais aussi tout ce qui se trame en coulisse.

Et pourtant la chute est fatale ! Je ne vais pas vous spoiler mais je peux juste vous dire que c'est un sujet encore trop peu abordé alors merci à l'auteur d'avoir osé écrire dessus, et surtout si bien écrire !

Comment dissocier le vrai du faux ? Comment dissocier le rêve de la réalité ? "Le neuvième cas" d'Armand Henderyckx est le parfait exemple de lecture qui ne peut qu'inviter le lecteur à endosser le rôle de la casquette d'enquêteur pour déceler ce qui est réel et ce qui ne l'est pas, durant l'expérience inédite concoctée par le psychiatre Pierre avec la participation de deux autre psychiatres, Caroline et Alexandre, une psychologue, Clara, ainsi que 8 patients. L'un d'entre eux va intriguer Caroline, car il sait tout d'elle alors qu'ils ne se sont jamais parlé. Comment cela se fait-il ?
C'est ce qu'on va découvrir pas à pas au fil des pages. Un mystère supplémentaire qui nous pousse à poursuivre la lecture jusqu'au bout en découvrant chacun des protagonistes.

"Le neuvième cas" démontre que peu importe le type de personne et son éventuel métier, chaque personne peut aider les autres en lui apportant son soutien et ses conseils mais aussi en le/les écoutant. Par le dialogue, certains aspects peuvent devenir communs et nous rapprocher des autres personnes que ce soit des moments de joie ou de tristesse y compris les moments les plus douloureux de la vie.

Pendant toute la lecture du roman d'Armand Henderyckx, et ce jusqu'aux dernières pages aboutissant à la fin du roman, on ne s'attend pas à un retournement de situation aussi intense. Un vrai plot twist qui surgit de nul part. Bravo armand Henderycks ! Néanmoins, il y a un petit bout de l'histoire que j'avais deviné et qui s'est confirmé par la suite, mais la fin a tout chamboulé ! L'issue de l'histoire était-elle fausse ou réelle ? En tout cas, je dois l'admettre, l'auteur m'a manipulé comme une marionnette par les nombreux éléments du récit sans que je m'en aperçoive directement voire même indirectement.

"Le neuvième cas" est une lecture captivante et pleine d'émotion mettant en avant une panoplie de troubles psychiatriques et comment ils sont gérés, par voie médicamenteuse ou non. le roman est aussi accompagné de belles citations sur la vie qui sont très fortes en sens. Un chef d'oeuvre.

Roman que je classerais dans dystopie psychologique et que je qualifierais d'addictif, intrigant, sociétal, et solaire.
Cet ouvrage est plutôt noir dans son ensemble, mais j'ai retrouvé tout au long des pages de l'espoir, de la bienveillance, de l'amour. Il y a quelque chose de solaire malgré toutes les souffrances, les peurs, les trahisons , énormément d'empathie.
Intrigant parce que la plume de l'auteur sait mettre en scène les événements et nous pousse sans cesse vers "allez, encore une page !". Nous sommes dans l'attente perpétuelle de la suite, les personnages sont attachants et nous entrons physiquement dans ce huis-clos. Espérant toujours un mieux pour chacun d'eux, nous compatissons mais ressentons également une part d'ombre.
Addictif grâce au talent de l'auteur qui, en plus de l'intrigue, nous soumet à une tension qui monte crescendo et devient palpable. Tout cela avec un épilogue inattendu, et imprévisible pour ma part.
Sociétal parce que le décor est une union d'états épurée de maladies, de comportements illégaux et nocifs, les dérives d'internet sont mises en avant, l'écologie est détournée. Jusqu'où les états peuvent-ils aller au nom des principes de protection ?
Pour finir, psychologique par le biais de diverses phobies mais aussi le mal-être, le besoin d'amour, de reconnaissance, l'acceptation de soi, de son passé, le contrôle du temps. Autant de notions qui régissent nos vies.
Un roman extrêmement riche que je vous recommande pour tous les sujets qu'il aborde, et une époque qui pourrait prendre forme sans vigilance des populations.
Chapeau bas, j'ai été touchée de la première à la dernière page.

Ce livre m'avait interpellé de par sa couverture, le neuvième cas, c'est le titre, mais on dirait bien un 8 sur la couverture non ?

Caroline est psychiatre, Alexandre est son collègue ambitieux et Pierre est son supérieur.
Tous trois travaillent au sein du CNP (centre national de Psychiatrie).
Pierre décide de mener une expérience, qu'il nommera « le neuvième cas ».
Cette expérience sera menée avec l'aide d'une psychologue Clara, et il y aura 8 patients (ah peut être que la couverture c'est ça ? ..)
Nous allons les suivre pendant 2 semaines, chacun va raconter son mal être, se raconter.
On va découvrir de nombreuses pathologies.
Le suspense est présent, à chaque prise de parole.
Cette expérience a lieu dans un monde dystopique.
Monde, où chaque individu est pourvu d'une puce, grâce à cette puce il peut ouvrir les portes sans plus utiliser les badges, on peut savoir où il est (tiens ça me rappelle un autre livre, il va vraiment falloir se méfier dans le futur).
Certains ont refusé cette puce, ils ont seulement accès au magasin de première nécessité durant 1h (ça vous parle la sortie d'une 1h ?)
Bon pour en revenir à cette expérience ils sont dans la même pièce, assis en cercle, comme ça tout le monde peut observer tout le monde...
Caroline dans tout ça ... ah oui vous voulez savoir...Et bien il faudra lire le livre.
J'ai découvert ce monde, cet univers psychiatrique, je ne m'attendais pas à cette histoire, l'auteur m'a bluffée.
Son écriture est fluide, les personnages détaillés, le final bien mené... vous l'aurez compris, à vous de le découvrir.. au fait..j'ai aimé ce livre 😍
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✒️ Laissons derrière nous les personnages attachants de la trilogie d'Armand Henderyckx, « Sois heureux, maintenant », pour plonger dans l'univers insolite qu'il crée dans son roman « le neuvième cas ». Nous nous retrouvons entourés de psychiatres et de leurs huit patients, participant à une expérience singulière, dans un avenir où les excès de contrôle se sont immiscés dans tous les aspects de la vie.

✔️ Dès le début, il règne dans ce roman un certain chaos. J'ai souvent l'envie de revenir en arrière, parce que quelque chose me chiffonne, ne semble pas tout à fait coller. Toutefois, j'ai encore plus envie d'avancer dans ma lecture pour voir les pièces du puzzle prendre leur juste place.

👉 Vous aimerez ce roman si vous avez une certaine affinité avec les sensibilités, traumatismes et phobies en tous genres avec lesquels les patients se débattent. le mystère est bien construit, avec un rebondissement final auquel je ne m'attendais pas du tout. Je serais curieuse de découvrir qui aura deviné...
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C'est le troisième roman que je lis de l'auteur et je suis à chaque fois surprise, par l'imagination de l'auteur et par son écriture.
Ici un univers totalement différent des précédents, nous sommes dans un centre psychiatrique où se mêlent patients et psychiatre.
Chaque patient raconte ses problèmes en espérant que cela aident également les autres.
Un univers que je ne connaissais pas bien et qui m'en a appris beaucoup, comme la nyctophobie c'est la peur du noir ou de l'obscurité.
Un roman qui se passe après la pandémie de 2020 et qui nous plonge dans les nouvelles technologies, chaque citoyen pucé peu circulé librement et connaitre la vie de ses voisins, amis etc ; les non pucés ont moins de liberté.
Un roman où l'on comprend beaucoup de choses.
Merci Armand pour votre confiance.

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En ces temps incertains où la réalité et la fiction semblent s'imbriquer étroitement l'une dans l'autre, Armand Henderykx nous invite à plonger au coeur d'une société post-covid cauchemardesque, façonnée par des dirigeants trop zélés, dans ce que je considère personnellement comme un de ses meilleurs ouvrages, qu'il a appelé "Le Neuvième Cas".

L'histoire commence puis prend son essor dans un lieu improbable pour la majorité d'entre nous, et qui est un service psychiatrique dans sa version futuriste, et une métaphore troublante de certaines nos sociétés devenues, par excès de zèle sécuritaire, de vastes dictatures sanitaires.

Les protagonistes, soigneusement introduits par Armand Henderykx, dépeignent les intrications d'un monde où la liberté n'est qu'une ombre lointaine. Dans ce microcosme, l'auteur nous emprisonne habilement dans les nombreux fils d'une toile narrative addictivement captivante. le protagoniste intrigant du "neuvième cas", objet d'une thérapie expérimentale, devient le catalyseur d'une réflexion plus profonde sur nos propres peurs et complicités passives face aux dérives institutionnelles. Armand Henderykx navigue subtilement ici entre la psychologie de ses personnages et une critique sociale percutante.

La métaphore de la "Puce Nationale d'Identification" a résonné en moi avec une puissance particulière.
L'auteur évoque habilement le fichage omniprésent, mettant en lumière les parallèles saisissants entre le confinement imposé par la période Covid récente et la vie aseptisée des personnages dans cette dystopie futuriste peut-être pas si imaginaire que ça finalement. C'est un effet miroir poignant qui rappelle à quel point la fiction peut refléter la réalité, évoquant des souvenirs encore frais dans ma mémoire comme certainement aussi dans celles d'autres lecteurs.

L'élément de surprise demeure le fil conducteur du récit, avec un twist final d'une ingéniosité remarquable. Armand Henderykx est habile à fausser les pistes, préservant ainsi l'expérience immersive du lecteur jusqu'à la dernière page. C'est un tour de force narratif qui confirme son habileté à tenir en haleine son lectorat.

Quand on commence un de ses ouvrages on ne le lâche plus jusqu'à la fin. J'ai personnellement lu ce livre en un week-end, cherchant à deviner ou du moins à comprendre où il voulait m'emmener, pour fermer ensuite une par une toutes les portes qui n'étaient finalement que des leurres présentés à mon raisonnement.

Bravo aussi au prodigieux travail de recherche préalable sur les pathologies psychiatriques qu'il a effectué en amont. Ses fruits transparaissent dans la richesse de son écriture. Chaque mot est choisi avec soin, et son exploration des thèmes dystopiques est teintée d'une profondeur qui transcende le genre. C'est, à mon avis, un des meilleurs livres qu'il ait écrit, et il se démarque de beaucoup d'autres dans le genre par une écriture fine, incisive et pourtant fluide. Aucun temps mort, aucun terme obscur ou incompréhensible malgré le contexte médical du roman.

La couverture elle-même, symbolisant une porte dorée en forme de chiffre 8, agit comme un avant-goût intriguant de l'univers d'Armand Henderykx. C'est une invitation visuelle à plonger dans un monde où chaque détail a son importance, où le symbolisme et l'histoire se fondent harmonieusement.

Enfin, les citations judicieusement choisies, ponctuant chaque chapitre, ajoutent une dimension supplémentaire à l'oeuvre. Elles ne sont pas simplement des ornements, mais des échos résonnants qui prolongent la réflexion au-delà des pages du livre. Ma préférée est celle qui clôt le chapitre 27 et dit : « Les gens qui savent pleurer ont les plus beaux yeux du monde »

Armand Henderykx se révèle être un conteur singulier et talentueux. Sa "patte" distinctive est reconnaissable pour ceux qui ont pu lire un de ses précédents ouvrages. En concluant avec la puissante affirmation que "Nous sommes tous l'auteur de notre propre vie", il laisse une empreinte indélébile dans l'esprit du lecteur.

Pour moi, "Le Neuvième Cas" mérite une place d'honneur sur l'étagère de tout amateur du genre dystopique, qui n'est pas, et de loin, celui que je préfère. Vous m'avez définitivement réconcilié avec cet ouvrage. Il restera un incontournable qui poussera ses futurs lecteurs à réfléchir sur leurs propres notions de libertés et de réalité. C'est pourquoi je recommande vivement cet opus à quiconque cherche une expérience de lecture originale, à la fois captivante et profondément réfléchie.

 Je me suis replongée dans l'univers d'Armand Henderyckx. Je suis fan de sa plume.

Il a une façon de décrire, raconter, tellement réaliste que si l'on n'a jamais lu un de ces récits, il est facile de s'y perdre.

Son histoire si réaliste et tellement proche de la réalité que s'en est limite effrayant par moment.

Cependant, je suis ravie, car cette fois-ci, j'avais bien compris et ne me suis pas complète faite avoir 😉. Même si parfois, il a mis le doute dans mon esprit sur mes conclusions : j'ai gardé le cap tout en profitant de l'histoire. Et bien sûr, quelle satisfaction, cette fois, de ne pas m'être laissée complètement avoir (car oui une révélation finale n'était pas dans ma déduction ).

Je vous laisse découvrir la quatrième de couverture, car faire un résumé serait dévoiler trop d'indices. Lire, c'est aussi le plaisir de découvrir soi-même le fin mot de l'histoire, non?