Peut-être est-ce parce que la société respecte si mal les droits naturels des personnes en fin de vie - être informées, soulagées, écoutées, apaisées, traitées comme des personnes à part entière - qu'elle leur laisse en échange ce droit exorbitant de le lui faire payer, en l'instrumentalisant. Nous nous sentons tous tellement coupables collectivement de si mal accompagner nos mourants que nous sommes comme fascinés par le pouvoir qu'ils prennent tout à coup sur nous, en nous réclamant un droit à la mort.