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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Challenge 68premièresfois 2017-2

Un livre très étrange et aie aie une sacrée couverture. Ce premier roman nous décrit le monde dans les abattoirs mais avec une telle belle écriture nous lisons ce livre avec une réelle envie de tourner les pages. On s'attache à ce personnage qui nous raconte sa vie et son travail, travail de son père avant lui. Je suis en train de lire « des châteaux qui brûlent» qui se passe aussi dans un abattoir. Pas végan ces livres mais il nous décrivent des métiers que la littérature, je pense, n'aborde pas souvent.
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Les liens du sang est un premier roman déroutant. Il ne s'agit pas seulement d'un récit sur le sujet ô combien d'actualité sur le monde des abattoirs ou sur la maltraitance faite aux animaux. Nous voilà face à un roman sur notre rapport au sang, qu'il soit d'ailleurs animal ou humain.
Le sang est certes omniprésent. le sang des bêtes abattues sans état d'âme dans cet abattoir. Mais également le sang filial qui lie François à son père : François marche dans les pas de son père qui était, lui aussi, tueur d'animaux. Enfin, le sang symbole de puissance aux yeux d'ouvriers, notamment lors d'une description du massacre d'une vache qui m'a particulièrement marquée.
Errol Henrot nous parle également de lâcheté et de faiblesse : François est en effet à la fois observateur passif de son propre sort tout comme de celui des animaux, mais également observateur passif d'arrangements établis et acceptés dans son entreprise.
Que devient le sang versé, par les animaux mais aussi par les hommes? Jusqu'à quel point peut-on, doit-on, accepter l'inacceptable, et comment s'en affranchir?
Un livre, vous l'aurez compris riche, bien sombre, le tout servi par une écriture fouillée et âpre, qui donne lieu à des descriptions tout aussi violentes que saisissantes.
N'ayez crainte, tout n'est pas que noirceur : François croisera Robert et Angelica qui ont un rapport beaucoup plus respectueux, responsable et actif, envers les animaux en particulier, et la société en général. Ainsi qu'une fin surprenante…
Lien : https://accrochelivres.wordp..
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Âmes sensibles, s'abstenir. le premier roman d'Errol Henrot nous plonge dans les entrailles d'un abattoir, lieu qui va être le témoin d'un passage de témoin entre un père et son fils, François, qui va prendre la relève malgré lui en devenant tueur d'animaux. L'écriture est particulièrement puissante et les descriptions de l'abattoir et des conditions de travail sont saisissantes. le livre se veut aussi un reflet des relations familiales parfois distantes et de la répétition de certains schémas. J'ai parfois été captivé par l'atmosphère onirique qui se dégage de certaines scènes, notamment la sublime fin, mais j'ai trouvé de nombreux passages trop rébarbatifs, à la limite de l'essai militant contre la maltraitance animale.
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