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3,5

sur 109 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
En 1785 à Londres, le capitaine de l'un des navires du marchand Hancock rentre avec une sirène pêchée en mer de Chine. La créature fait sensation et, du même coup la fortune du négociant. Pris dans un tourbillon mondain, Hancock fait la connaissance d'Angelica Neal, belle et riche courtisane néanmoins sur la brèche depuis la mort de son protecteur. Leurs deux situations pourraient bien trouver avantage à se rapprocher, si l'influence de la sirène ne menaçait de folie un entourage dévoré par l'ambition et la convoitise.


Si ce n'est pour sa créature chimérique, cet ouvrage pourrait aisément passer pour un roman historique, tant son évocation du Londres du 18e siècle prend corps pour nous transplanter dans une sorte d'entre-deux de la société georgienne. On y côtoie marchands enrichis et demi-mondaines ambitieuses, occupés à se hisser sur l'étroite arrête glissante qui sépare les deux versants d'une société clivée entre fange populaire et luxe aristocratique. Leur aspiration à s'élever les entraîne dans une vertigineuse course au paraître, où les chutes sont fatales et retentissantes. Quand l'ostentation et le faste font tourner les têtes dans un tel vent de folie, quoi de plus merveilleux que de s'afficher l'exclusif propriétaire d'une curiosité légendaire ? Cette mystérieuse sirène, que l'on comprend vite le symbole de la prétention et de l'avidité humaines, risquera pourtant de perdre ceux qui l'approchent. En attendant, comme l'illustre parfaitement son titre français un rien « lafontainien », le récit se transforme grâce à elle en une jolie fable symbolique, légèrement teintée de fantastique.


Les jolies écritures de l'auteur et de son traducteur contribuent largement au charme de ce texte. Peu importe si chaque rebondissement se laisse assez aisément pressentir et si certains protagonistes semblent peut-être parfois manquer un peu trop de clairvoyance. Ce roman original, qui prend le temps de camper ses personnages dans une ambiance soigneusement étudiée et indéniablement réussie, laisse sur son lecteur une impression durable d'enchantement et de poésie.


Pour finir, mention spéciale à l'étonnant et agréable toucher velouté de la luxueuse couverture, reproduction d'un des superbes textiles conservés au Victoria and Albert Museum de Londres.


Merci à Babelio et aux Editions Belfond pour cette belle découverte.

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Ce premier roman paru en 2018 en Angleterre, avec grand bruit et on le comprend, débute en 1785 à Londres. le butin rapporté par l'un des capitaines qui a vendu le bateau que lui avait confié le marchand Hancock pour l'acquérir défraie la chronique : il s'agit d'une sirène ! Qui va changer le destin des quelques personnages qui l'auront croisée.

Hancock ne réalise pas le bouleversement qui va résulter de cette acquisition. La gloire et la fortune sont à portée de mains. Mais l'amour ? Qu'en est-il pour ce veuf inconsolable qui vit en reclus avec sa cuisinière sa nièce ?

Pour l'abbesse qui contrôle avec beaucoup de rigueur l'armada de ses filles, attirant tout ce que Londres recèle de gratin mondain, l'attraction serait lui ferait une publicité opportune. C'est lors de la première qu'Hancock faite connaissance d'Angelica, une sulfureuse beauté avide de douceurs et de bijoux …

Une sirène peut en cacher une autre, si la renommée de la première est un feu de paille, la quête d'une nouvelle attraction pourrait s'avérer beaucoup plus dangereuse…

L'auteur restitue à merveille la vie quotidienne de cette fin de dix-huitième siècle et offre une galerie de personnages passionnants.

Aucun ennui dans le déroulé de la narration, qui associe une description documentée à une touche de fantastique suffisamment adroite pour confiner à la métaphore;.

Une lecture réjouissante et divertissante.

Merci à Netgalley et aux éditions Belfond

Lien : https://kittylamouette.blogs..
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La couverture et le titre m'ont donné envie de lire ce livre, premier roman qui plus est. Il se passe à Londres et alentours en 1785. Hancock est un marchand-armateur mais son bateau a été vendu par son capitaine qui a ensuite acheté une curiosité : une sirène, morte, laide et minuscule !

Poussé à l'exposer pour satisfaire à la curiosité des londoniens et pour récupérer une partie de son argent, Hancock finit par faire fortune mais se retrouve à côtoyer, à son corps défendant, les putains de grand luxe d'un Couvent réputé ! Sa route finit par croiser celle d'une courtisane de haut vol, quasiment ruinée à la mort de son protecteur, Angelica Neal et dont il va s'enticher.

Je ne saurais dire quel fût le but d'Imogen Hermes Gowar mais je ne l'ai pas non plus cherché, il n'y a pas vraiment d'intrigue si ce n'est que l'on sait que l'histoire tourne autour d'une sirène et que cela va changer les vies.

On sait que le chant des sirènes est une tentation qui se transforme immanquablement en perdition !

Je me suis laissé porter par le récit de la société anglaise du 18ème siècle ; celle des bourgeois, des marchands enrichis et des courtisanes en recherche de bonne fortune.

Les descriptions des personnages et de leurs façons de vivre donnent une réalité à ce tableau qui ne fait pas partie de ceux que l'on a l'habitude retrouver dans un livre. La morale n'est pas sauve mais l'historique est présent et humain !

Imogen Hermes Gowar donne la parole aux classes moyennes, aux femmes que l'on veut muettes et soumises et parsème son récit d'un fantastique un peu angoissant !

Une chose est certaine, c'est une écrivaine que je vais suivre.

#lasirenelemarchandetlacourtisane #NetGalleyFrance

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Un soir de septembre 1785, à Londres, un capitaine de navire du marchand Mr Hancock lui rapporte une sirène momifiée qui pourrait lui apporter beaucoup d'argent. Il est sceptique mais tout Londres accoure bientôt pour voir cette curiosité. Lors d'une soirée, il rencontre Angelina Neal, une jeune femme qui n'est plus sous la coupe de Mrs Chappell, une maquerelle réputée de la ville. Il tombe rapidement sous le charme.
Pour commencer, j'ai beaucoup aimé la couverture qui exprime très bien l'état d'esprit du roman. le thème de la prostitution est mis en avant et l'habillement est très important pour ses demoiselles mais aussi pour celles qui s'affranchissent. le train de vie est très élevé, entre vêtements bijoux et nourriture, l'argent vient vite à manquer. Angelina m'est rapidement apparue mesquine, autocentrée et moqueuse. L'auteur prend le temps de montrer que ces filles-là sont souvent des pauvres qui n'ont pas de quoi vivre. On suit en parallèle Mr Hancock, brave marchand qui va monter les strates de la société londonienne avec sa sirène et même s'il se sent en décalage, il agit toujours dans sa logique de marchand. La rencontre entre les deux n'est pas vraiment évidente. On se demande ce qu'il trouve à cette jeune femme, côté esprit. Il y a une certaine magie dans ce roman, la présence fantastique de la sirène n'y pas étrangère, ça donne un côté onirique à l'histoire. La fin est très étrange mais donne toute la signification au titre (surtout au titre en version originale)
Une très belle lecture, merci à Masse Critique et aux éditions Belfond pour la découverte de cette auteure (aux cheveux bleus) dont je guetterai les prochaines parutions.
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Septembre 1785, Jonah Hancock, un marchand âgé de 45 ans, veuf, reçoit la visite bien particulière de son capitaine. Celui-ci lui annonce avoir vendu son navire en contre partie de l'acquisition d'une sirène.

Une sirène morte !

Incroyable !

C'est ainsi que la vie de notre marchand va basculer, d'abord terrassé par la nouvelle, il va se faire à l'idée, rebondir et faire fructifier son nouveau bien.

Et puis, une rencontre va enjoliver sa vie, la rencontre d'une femme que jamais il n'aurait cru pouvoir fréquenter. Car elle vient d'un milieu qui n'est pas le sien. Et pourtant ensemble ils vont réaliser l'inimaginable !

C'est un premier roman qui nous glisse dans les profondeurs des océans, à la rencontre des sirènes... Cependant sont-elles aussi belles que dans l'imaginaire collectif ? Pas certain !!! N'oublions pas que l'auteure nous raconte une histoire qui se déroule en 1785 et à cette époque n'est pas encore née la sirène romantique, elle née sous la plume du célèbre écrivain Andersen qu'en 1835.

Ainsi une tristesse immense envahit chacun des esprits approchant de trop prêt cette dernière arrivée, ce dernier trésor trouvé dans les mers du nord que notre marchand a commandé pour sa bien aimée !

C'est toute une ambiance bien spéciale, qui règne au fil des pages de ce roman, l'imaginaire flamboyant de son auteure captive le lecteur du début à la fin.
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Un titre de fable pour un conte « so british ».

La vie de Monsieur HANCOCK respectable marchand et veuf londonien semble toute tracée, quand un soir de septembre 1785 l'un de ses capitaines de navire va venir tout chambouler : il lui ramène une sirène péchée en mer de Chine. le tout Londres va alors se presser pour avoir l'honneur de voir la créature et son propriétaire, devant lequel nul ne se retournait quelques temps auparavant et notamment les courtisanes les plus en vue du moment…

Un roman historique, donc avec une touche de fantastique distillée par l'auteure qui permet à cette dernière d'aborder les thèmes de l'ambition, l'orgueil et la convoitise.
La fable reste toujours ancrée dans le réel et la description sociologique de la société londonienne à cette époque fait partie des atouts de cet ouvrage. La question de la condition féminine y prend également une large part.

L'écriture, le style, l'atmosphère et le rythme qui prend son temps, m'ont emportée dans le tourbillon de la bourgeoisie londonienne.

J'ai passé un très agréable moment de lecture !

Le petit plus : une luxueuse couverture au toucher de peau de pèche, reproduction d'un textile conservé au Victoria and Albert Muséum de Londres (ce sont dans les détails que se cache l'excellence…).
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Coup de coeur - J'ai été captivée par cette histoire. Il a une ambiance dans laquelle je serai bien restée. C'est sans doute grâce à son écriture qui est d'une grande élégance. (Bravo au travail de traduction.)

     Un très bon roman historique avec lequel j'ai appris des choses (notamment l'histoire du contrat passé entre une femme et son protecteur) ; réhaussé par une part de mystère grâce à la sirène. Elle apporte quelque chose d'éthéré, surtout dans la seconde partie (que j'ai beaucoup aimée.)

     Et je le relève parce que c'est un sujet qui me touche mais qui se fond très bien dans l'histoire : il évoque la condition féminine à travers les personnages féminins (nombreux.) Par exemple : tout le monde juge les maquerelles comme étant des monstres car : 1) ce sont d'anciennes putains ; 2) elles obligent de jeunes vierges innocentes à la même dépravation qu'elles ; 3) elles trompent tout le monde, même les hommes... Elles sont surtout protégées par ces messieurs jusqu'à ce qu'elles ne soient plus utiles.

En tout cas, il parle de la prostitution, la liberté féminine, le mariage, les enfants à charge et la volonté de les placer... A travers le destin d'une courtisane (et de son entourage) et d'un marchand (et des femmes qui l'entourent). Et de ce troisième personnage qui est la sirène (et que vous découvrirez.)
Lien : http://blondes-and-litterair..
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Le commentaire de Lynda : ♥COUP DE COEUR ♥
Un roman enchanteur qui émerveille, un roman plaisant à lire puisqu'il est très bien écrit, ou plutôt bien traduit. Pourquoi les sirènes ? Peut-être, parce que l'auteure a bien aimé la petite sirène. Dans la littérature, les sirènes sont des entités destructrices, donc le sujet est fort et puissant.
Ce roman nous offre une belle pléiade de personnages féminins mémorables, Angelica, la belle courtisane capricieuse et indépendante d'esprit qui n'est malheureusement pas assez indépendante financièrement pour ne pas avoir besoin d'un nouveau protecteur. Il y a la prostituée de la haute société et l'ancienne employeuse d'Angelica, Mrs Chappell, une figure quelque peu grotesque, mais qui possède un sens aigu des affaires. Il y a l'intelligente et organisée Sukie, la nièce de M. Hancock, qui a été obligée de se sentir « une fille de rechange » dans le grand foyer de sa mère et s'interroge sur son avenir. L'ambition secrète de Sukie est d'épouser un gentleman en possession d'un bon métier, mais en mauvaise santé, qui mourra très peu de temps après la naissance des enfants et la laissera tranquille. Et il y a la jeune Polly, dont la peau foncée fait d'elle une simple nouveauté précieuse pour les hommes qui fréquentent l'établissement de Mrs Chappell.
Cependant, mon personnage préféré, la figure la plus sympathique du livre à mon avis est Jonah Hancock. Veuf dans des circonstances tragiques, il est trop conscient de ses responsabilités pour soutenir la puissante progéniture de sa soeur. Jonas est pris du désir de s'améliorer et c'est dans sa poursuite qu'il est persuadé de prendre la mesure inhabituelle de mettre l'objet étrange qu'il a acquis de manière inattendue en exposition publique. Ce qui va suivre lui apportera richesse et renommée, mais aussi des contacts avec des éléments de la société qui sont totalement en dehors de son expérience précédente.
Au milieu de l'atmosphère animée de la haute société prenant ses plaisirs, il y a des nuances plus sombres. Il y a un rappel que la cage dorée dans laquelle résident les "dames" de Mrs Chappell est une forme d'emprisonnement et que leur vie pourrait être transformée pour le pire en un instant. En fait, être piégé par son sexe, sa classe, sa race, sa situation financière ou même son état matrimonial apparaît comme un thème du livre.
J'ai vraiment adoré ce livre avec ses personnages hauts en couleur, ses détails d'époque ravissant et son histoire captivante. Je vous le recommande !
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..
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"La sirène, le marchand et la courtisane"… mais que se cache-t-il derrière ce titre à rallonge digne des "Mille et une nuits" ? Roman historique ? Conte fantastique ? Romance ? Comédie de moeurs ?
Un peu tout ça à la fois. Et en même temps, une description résolument moderne de la condition féminine dans l'Angleterre du 18ème siècle. Les femmes n'y pouvaient endosser que trois rôles : celui de la bonne épouse, de la vieille fille ou de la prostituée.
Angelica Neal appartient à la dernière catégorie. Courtisane en vue, elle vient d'essuyer un revers de fortune suite au décès de son noble protecteur. Quel choix lui reste-t-il ? Retourner dans la très respectable maison de son ancienne maquerelle, Mrs Chappell ? Trouver un autre noble protecteur qui, si elle s'y prend bien, fera d'elle une comtesse par l'absolution du mariage, comme son amie Bel Fortescue ?
À moins qu'une dernière possibilité ne s'offre à elle. le veuf et bedonnant Monsieur Hancock ne ferait-il pas un bon parti ? Certes, il est marchand et beaucoup trop honnête. Mais il vient de faire fortune en exposant une horrible petite chose qu'il affirme être une sirène. En outre, il ne semble pas insensible aux charmes voluptueux d'Angelica…
Avec la maestria des plus grands auteurs classiques et une narration au présent très efficace, Imogen Hermes Gowar nous entraîne dans un tourbillon de mondanités et de sordidités qui suffit à ressusciter toute une époque. Au-dessus de ce temps perdu flotte la figure énigmatique de la sirène. Mais sirène y a-t-il vraiment ? N'est-elle pas qu'une allégorie de la femme libre et séductrice ? Un catalyseur de toutes les frustrations et de tous les désirs ?
Un livre brillant, mélange entre la série "Harlots" et le roman "La lune et le roi soleil" de Vonda McIntyre, par une autrice à suivre de très près.
Lien : https://mediatheque-lattes.f..
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Ici, il va m'être difficile de parler des points que je n'ai pas appréciés. Cette histoire est tout ce que j'aime : entre symbolisme et fantastique, ce roman est vraiment très intéressant.

La sirène est un personnage assez bien trouvé. En effet, on se retrouve avec un objet de curiosité : la sirène est, par définition, le symbole de la tentation. Véritable mystère chimérique, elle est ce que l'homme souhaite le plus. Ici, prise au piège, la sirène est un objet de curiosité, elle est aussi ce qui rend son propriétaire célèbre et riche. le marchand Hancock est le propriétaire de cette sirène qui va marquer un tournant dans sa vie. Elle va devenir le point d'impulsion qui va faire changer totalement la vie du veuf Hancock. C'est un personnage touchant qui veut se sortir de cette torpeur qui entoure sa vie depuis quelque temps. Veuf, il vit dans le passé et les souvenirs. Un autre personnage va faire son apparition : Angelica Neal, prostituée de profession, elle veut se sortir de cette condition. Nos trois personnages mentionnés dans le titre sont donc présents : la courtisane, la sirène et le marchand. Deux existences brisées par la mort et les désillusions vont se rencontrer et la sirène va être le point de départ de leur relation. J'ai beaucoup apprécié les personnages et leurs psychologies.

J'ai aussi beaucoup apprécié le cadre proposé par l'auteure. En effet, ce roman pourrait facilement s'apparenter au genre historique. La touche de fantastique est ajoutée par la présence de l'être chimérique qu'est la sirène. Imogen Hermes Gowar décide d'utiliser les personnages pour décrire la société anglaise dans sa totalité : avec notre courtisane, on se place dans les strates de la société les plus basses, le marchand va trouver l'impulsion nécessaire pour se hisser dans la haute société. Ainsi, on va avoir une description de la société dans sa globalité et rendre l'intrigue beaucoup plus crédible. Ainsi, les personnages et les personnalités se dévoilent : l'ambition de certains, les nouvelles fortunes que peuvent représenter certains personnages mais aussi cette volonté de vouloir s'élever dans cette société coûte que coûte.

En définitive, j'ai été portée par une plume merveilleuse qui m'a permis de découvrir un roman que j'ai adoré et qui est un coup de coeur formidable. A lire de toute urgence pour ceux qui aime l'historique avec une touche de fantastique.


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