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4,13

sur 384 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Une jeune femme, Sarah, vient à peine d'emménager dans son nouvel appartement parisien que commence à lui parvenir un flux de lettres, signées de sa voisine du dessous, une vieille dame centenaire qu'elle n'a même jamais aperçue et qui refusera tout autre contact qu'épistolaire. D'abord sur la réserve, Sarah finit par se laisser prendre au jeu et, bientôt, s'établit entre les deux femmes un échange affectueux, où l'aînée raconte peu à peu tout un pan de sa vie, dévoilant un secret qui la ronge et dont les racines remontent à la seconde guerre mondiale.


L'idée et l'intention sont originales, et l'auteur réussit à piquer la curiosité du lecteur jusqu'au bout de ce roman agréable et facile à lire, qui suscite tendresse et affection pour ses personnages. Dommage que l'ensemble manque malgré tout de crédibilité et se devine même par moments, ce qui empêche le lecteur de se laisser totalement emporter et l'émotion de prendre complètement corps. L'écriture, certes fluide, manque également d'un petit plus en termes de style, tandis que les personnages auraient mérité davantage d'épaisseur : que de docilité et de manque de curiosité chez Sarah qu'on ne connaîtra qu'à peine au final, alors que le récit d'Hectorine ne dévoile réellement pas grand-chose de la personnalité profonde de la vieille dame.


Ce court et agréable roman qui se croque en une soirée, offre donc un sympathique moment de tendresse et de curiosité, malgré tout trop léger pour demeurer mémorable.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Constat de lecture mitigé.
Je vais être claire dès le début : si ce roman m'a enthousiasmée durant la première moitié, j'ai été nettement moins emballée après.

Il me semble que les romans épistolaires reviennent à la mode.
Ici, une très vieille dame (104 ans ! ) écrit à sa nouvelle voisine de l'appartement du dessus pour lui souhaiter la bienvenue et lui poser quelques questions. Elle est plutôt curieuse et envahissante, cette Hectorine, non mais ! La politesse, le sens de l'accueil, c'est bien, mais si la destinataire (trentenaire célibataire fort occupée) ne veut pas répondre, il ne faut pas insister, ma ptite dame ! Faut croire que celle-ci a une idée derrière la tête…

Ses lettres (tapées sur une ancienne machine à écrire) sont pleines de fraîcheur.
Et puis, tout doucement, le ton change, et aïe aïe aïe, devient plus docte, plus ennuyeux, plus « cliché ». Certains des faits relatés de son passé me paraissent carrément invraisemblables et/ parce que non expliqués en détail. La psychologie n'est pas très fouillée non plus. Quel dommage !
De plus, le fameux secret que cette dame veut révéler « en son temps » à la jeune femme n'est pas très difficile à percer !

Bref, si j'ai eu envie d'emménager, l'espace de quelques heures, dans cet immeuble où apparemment les interactions entre voisins sont fréquentes et spéciales, j'ai préféré, pour finir, rester chez moi en compagnie de mes autres livres.

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Quelle serait votre réaction si une vieille dame, Hectorine, âgée de 103 ans, vivant dans l'appartement en-dessous du vôtre dans lequel vous venez d'emménager, déposait une lettre sur votre paillasson vous demandant de façon appuyée de lui raconter votre vie et de devenir votre amie ?

C'est ce qui arrive à Sarah, jeune illustratrice de 29 ans et malgré un refus ferme de prime abord, elle va tout doucement prendre goût à cet échange épistolaire, cette « répondance » avec cette voisine qu'elle ne connaît pas, ne voit jamais. Il faut dire qu'Hectorine sait comment l'appâter.

Elle est insistante, à la limite du harcèlement. Petit à petit une relation amicale, douce et tendre va s'installer mais baignée du mystère qui entoure Hectorine et le lien qui les unit.

Quelle est intrigante cette vieille dame non pas indigne mais spéciale ! Elle a tous les culots, elle n'hésite pas à espionner la vie de ses voisins, à porter un jugement sur eux, elle que l'on ne voit jamais, qui n'est qu'une ombre mais qui connaît tout de la vie des occupants de l'immeuble. Comme Sarah j'ai pensé qu'elle était bien indiscrète, agaçante, et exigeante car elle pose des questions mais ne répond à aucune !

C'est un roman d'amitié, de tendre amitié qui naît entre une dame qui détient un secret qu'elle ne révélera qu'au fil des lettres, qui sait appâter en accompagnant ses missives parfois d'une douceur, chaque courrier devenant comme une madeleine de Proust pour la jeune femme, entretenant le mystère sur elle mais aussi sur le lien qui les unit paraît-il.

Mais au-delà de la correspondance, les deux femmes vont devenir l'une pour l'autre des confidentes sur leur passé, leur présent et leur futur et vont partager leurs quotidiens ainsi que leurs émois.

Car comme dit Hectorine : « Les émotions sont là pour nous rappeler combien nous sommes vivants ! » et des émotions il y en a. Ce roman a tous les ingrédients pour tenir en haleine ses lecteurs(trices) même s'ils paraissent, pour ma part, assez improbables mais c'est un roman et il est écrit pour nous raconter une histoire et cela fonctionne.

Pour ma part, dès le moment où Hectorine a commencé à dévoiler son passé, ses origines, j'ai eu les pistes qui mèneraient à la vérité ou tout du moins à une partie de la vérité.

J'ai trouvé Hectorine intrusive et curieuse et Sarah très obéissante, pour ma part j'ai élaboré mille stratagèmes qui m'auraient permis de découvrir au moins le visage de cette Hectorine, mais Sarah, elle ne transgresse pas les règles

C'est un roman agréable, fluide mais surtout addictif car le suspens est bien entretenu ….. 103 ans vous imaginez ! Elle en a vu et connu des choses Hectorine, un siècle d'histoire.

Florence Herrlemann évoque une jolie amitié inter-générationnelle, féminine, douce et délicate, avec des parfums d'eau de rose, de madeleines, de cliquetis sur les touches d'une machine à écrire ou d'un ordinateur (à chaque génération son outil…), où les sentiments sont bienveillants, où chacun apporte son expérience et ses conseils.

J'ai passé un agréable moment à accompagner ces deux femmes mais il y a un pan tellement improbable et quelque part prévisible que cela me laisse un peu sur ma faim. J'avais en tête bien d'autres idées sur l'identité d'Hectorine, parfois très farfelues je dois l'admettre mais peut être plus surprenantes, que celle-ci m'a un peu déçue et pas surprise.

Il n'en reste pas moins qu'un roman est fait aussi pour nous raconter une histoire et celui-ci en fait partie. Je connais autour de moi quelques personnes qui aimeront ce genre de récit, à qui je le conseillerais en sachant qu'il plaira.
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Roman épistolaire, roman intergénérationnel… deux raisons pour me donner envie de le lire. Mais je n'ai pas accroché autant que je l'espérais.

Ce n'est pas mal écrit mais j'ai trouvé le style un peu redondant.
Un suspens certes mais de faux rebondissements et des interruptions au moment des révélations tellement téléphonés que, à partir de la moitié du livre, savoir ou non le fin mot de l'histoire ne m'intéressait plus beaucoup.
Le personnage principal, Hectorine, m'a paru assez invraisemblable. J'ai nettement préféré le 2e personnage principal, Sarah, jeune trentenaire, en plein questionnement sur sa famille et sur son aptitude à mener à bien une relation amoureuse. La galerie de voisins des deux protagonistes est cocasse : des couples du 3e âge plutôt originaux.

Bref, un roman que j'oublierai rapidement.
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Sarah emménage dans un nouvel appartement et découvre sous sa porte une lettre de sa voisine. Cette dernière est assez insistante et petit à petit une relation épistolaire s'installe. Un roman prenant, doux, où l'on prend plaisir à voir évoluer la relation.
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C'est en lisant la critique de @LeslecturesdeLily que j'ai eu envie de découvrir ce roman court mais intense en émotions.
J'ai beaucoup aimé cet échange épistolaire, presque d'un autre temps pourrais-je dire, en particulier l'écriture d'Hectorine, 103 ans. J'ai aimé ses tournures de phrases, le choix des mots, le ton, en un mot "une petite madeleine de Proust"... j'ai aimé ses interrogations sur sa nouvelle voisine, en particulier sur son métier, persuadée qu'il est en rapport avec les livres car "les littéraires aiment les lettres sous toutes leurs formes". Au fil des lettres, la tendresse s'installe, à la fois chez Hectorine mais également chez Sarah. Et puis... la fin m'a déroutée, presque déstabilisée.
Si vous aimez les lettres, si vous aimez les mots, alors laissez vous tenter ✉📝
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Une lecture un peu décevante pour moi. J'attendais peut-être trop de ce roman, dont j'avais lu énormément d'avis positifs ... Mais je n'ai pas eu le coup de coeur que j'attendais.

Pourtant, il avait tout pour me plaire. Une relation inter-générationnelle, un côté historique, des émotions, des secrets. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé me plonger dans le passé d'Hectorine. Revivre à ses côtés l'horreur des camps, de la guerre, les incertitudes, la peur ... J'ai beaucoup aimé découvrir ces deux femmes à travers ce roman épistolaire, dont j'ai apprécié le rythme et la forme.

Pourquoi alors était-ce une petite déception ? Car j'ai été gênée au début de l'histoire par l'insistance et la manière dont la relation s'est créée. Pour moi, c'était trop forcé, pas assez naturel et même un peu malaisant. La manière de parler d'Hectorine, de prendre pour acquis sa correspondance avec Sarah alors que celle-ci est une étrangère pour cette dernière. On comprend à la fin le pourquoi de l'histoire, et là encore, j'ai été déçue. Car c'était pour moi trop évident et aussi encore un peu malaisant.

J'ai terminé le roman avec cette petite déception. La lecture aurait pu être différente si je n'en avais pas attendu autant. Je pense cependant, que même si je suis passée à côté, cette lecture peut plaire à beaucoup pour son côté touchant, humain et l'aspect historique.
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Je ne sais pas trop ce qui m'a poussée à lire ce roman. Un peu traumatisée par le genre épistolaire depuis Liaisons Dangereuses, j'ai néanmoins été intriguée par ce résumé. Pourquoi ne pas m'y confronter de nouveau, après tout ? Mais différemment, cette fois, à savoir : une temporalité où la lettre manuscrite est devenue obsolète, pour certains même, un véritable alien. J'ai nommé : l'an 2019.

Oubliées les introductions et autres (re)contextualisations, Florence Herrlemann introduit la première missive, signée de la main d'Hectorine : une vieille dame - centenaire, de surcroît - franchement trop curieuse, à la limite de l'impolitesse. Et Sarah, elle, l'a bien ressentie. C'est pour cette raison, constatant l'acharnement de sa vieille voisine a lui écrire, que Sarah décide de lui répondre : c'est clair, cela la met mal à l'aise et de toute façon, elle n'a pas le temps.

Jusque là, d'accord. Mais Hectorine commence à susciter ma pitié. Son histoire. Tragique. Enfin bon... je commence à perdre le fil lorsqu'elle raconte son évasion d'un camp de concentration allemand où elle était retenue durant la guerre. Rocambolesque. Grotesque, je dirais même. Sarah, de son côté, est assez... antipathique. Elle n'est pas même intéressante, si ce n'est lors de sa dernière lettre. Dommage alors de devoir attendre tout ce que temps pour enfin commencer à apprécier le personnage, à lui trouver une consistance.

La fin, elle, ne m'aura pas déçue. En dépit d'un dénouement que j'ai vu venir très (voire trop) rapidement, je dois dire que le lien qui s'est finalement tissé entre les deux femmes, est puissant, débordant d'amour et d'amitié. Cette mise en abime, aussi, que dire ? Un roman dans un roman, savamment introduit, on ne s'y attend pas et c'est la peut-être le petit trésor de ce roman.

J'ai apprécié que Florence Herrlemann aborde des facettes de la guerre dont on parle moins, comme l'homosexualité. Mais je n'ai pas sentie tout l'effroi que le personnage aurait du ressentir face à cette répression. Peut-être est-ce là, une manière de mettre en lumière la façon dont ces personnes se sont coupées de leurs émotions durant leur détention. Smart. J'ai, en revanche, moins apprécié le rythme du roman où parfois, j'ai eu le sentiment que quelques scènes avaient été « coupées au montage ». A ce propos, Sarah s'évertue à rejeter les tentatives d'Hectorine pour entrer en contact, froidement. Mais c'est soudainement qu'elle décide de s'impliquer dans cette correspondance. Là encore, il faut parfois peu de choses pour changer d'avis. du tout au tout. Je ne saurais être tout à fait catégorique.
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Sarah vient d'emménager dans l'appartement hérité de son arrière-grand-mère qu'elle n'a pas connue. Sa voisine du dessous, Hectorine entreprend avec elle une correspondance (qu'elle nommera plus tard « répondance »). Sarah la perçoit au départ comme intrusive puis au fur et à mesure, le lien se crée, se densifie, un secret se dévoile…
Dommage que malgré l'intensité de l'épisode auquel il se rapporte, ledit secret soit à ce point cousu de fil blanc et prévisible !
On ne peut toutefois pas s'empêcher de s'attacher aux deux protagonistes de ce récit et à l'évolution de leur relation…

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