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Trois amis, un poulpe-garou, un poussin-garou et un chat-garou vont s'allier pour tenter de découvrir l'apparence humaine de leur maître...

Mais ils sont les pires élèves de cette école hors du commun et il semble bien compliqué de réussir ce qui n'a jamais été tenté avant eux.

Cependant, ils ont plusieurs atouts : ils sont ensemble et ils ont beaucoup de courage...Cela va-t-il suffire à leur permettre de relever le défi ?

Un court roman pour les plus jeunes qui campe avec délice un univers mi-homme mi- animaux. J'ai beaucoup aimé les illustrations qui accompagnent le texte.

Le récit, bien ficelé, interroge le lecteur sur la peur qui peut être très différente selon les personnes.

Le dénouement nous offre par ailleurs une très jolie morale. Il montre que se moquer des autres est douloureux et provoque de profondes blessures. Enfin il amène chacun à chercher les domaines où il est le plus à l'aise afin de mieux se connaître et s'apprécier.

A lire !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Oh là, là, je ne vous raconte pas.
Ou plutôt si, je suis en train de le faire.
Vous croyez tout savoir sur les garous, et bien non !
Vous découvrirez comment les humains ordinaires sont transformés en garous. Et pas seulement en loup garous, non, c'est beaucoup trop banal, commun : tout animal qui vous mord lors de la pleine lune peut faire de vous un garou. Et j'ai bien dit "tout animal". Par conséquent, il y a des petits soucis, des petits contretemps. Etre un lynx garou, un ours garou, cela en impose. Être un chat angora garou mignon, pas vraiment - et je ne vous parle pas de Pavel, poulpe garou de son état (un clin d'oeil à l'éditeur ?) pas vraiment.
Vous découvrirez aussi ce qu'il advient de ses pauvres enfants métamorphosés. Non, parce que franchement, il ne faut pas attiger, les parents ne vont tout de même pas les garder, cela fait beaucoup trop de complications à gérer, bien plus qu'avec un enfant ordinaire. Ces chers petits rejoignent donc la fameuse école des mini-garous qui donne son nom à ce charmant livre pour jeunes lecteurs.
J'ai adoré ce mini-poulpe, j'ai adoré les aventures de ses trois garous pas comme les autres qui vont relever le défi : espionner leur maître pour savoir à quoi il ressemble quand il n'est pas un garou. Oui, il leur faut du courage, pour parvenir à leur fin et avoir un poulpe avec soi est toujours un atout. Mais s'il est une phrase à retenir, c'est bien celle-ci :
La méchanceté, c'est comme les garous : ça s'attrape avec une blessure !
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Une histoire drôle et sympathique, un peu de peur et de suspens, beaucoup d'humour, une chute inattendue, et une belle morale utile. Que demander de plus ?
J'ai cependant trouvé le vocabulaire un peu difficile pour une première lecture, surtout le début, je crains qu'il ne rebute les débutants. Ensuite, on est pris par l'histoire et on se régale !
Mais je n'ai pas trop aimé les illustrations. (Je sais, c'est personnel, mais pourquoi les illustrateurs modernes ne font-ils presque jamais des dessins plutôt "mignons". du coup, les parents qui ne lisent pas préfèrent offrir des "Martine" que de bons livres ! C'est triste non ?)

Vous l'ignoriez peut-être, mais les garous ne sont pas tous des loups. Et une fois abandonnés par leurs parents dans la forêt, ils sont pris en charge par une école qui tient à les transformer en méchants voire très méchants !
Hélas, quand on est un mignon petit chat, un poussin, ou même un poulpe, c'est plus difficile.

On sourit beaucoup, on est attendri, et on croise enfin un poulpe chez Poulpe-fictions !!!

Chacun ses capacités et ses dons, et la méchanceté entraîne la méchanceté.
Lien : https://livresjeunessejangel..
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Julien Hervieux et Juliette Lagrange. L'Ecole des mini-garous.

Les nuits de pleine lune, des enfants mordus par un animal, piqués par un oiseau, pincés par un poisson prennent la forme de cet animal, de cet oiseau ou de ce poisson. Les parents décident alors de les abandonner, cela ferait désordre d'avoir une telle progéniture... Ils sont donc conduits au milieu d'une immense forêt et fréquentent l'école des minis garous. La maître Broclan, est un vieux loup gris, très sévère, aux poils mités et couvert de balafres.... Nul ne l'a vu reprendre son apparence humaine.....
Mais chez les mini-garous comme partout il y a des petits curieux qui ignorent les dangers et sont très courageux. Trois petits élèves, Béa, un gentil petit chaton angora, Frantz, un minuscule poussin et Paul, un poulpe vont affronter tous les dangers pour découvrir la véritable identité de leur maître d'école. Par une nuit de pleine lune, ils vont se lancer à la poursuite de Broclan. Ces petits effrontés parviendront-ils à approcher leur chef et à le voir subir sa mutation.... Nos trois petits héros se métamorphosent en véritables policiers et suivent les traces laissées par le loup dans la forêt. C'est une véritable enquête que mènent nos petits garous. Et là, surprise..... je ne vous dévoile pas la fin de l'histoire? J'invite les petits lecteurs à s'emparer de ce petit conte moralisateur, ou les parents , grands-parents à accompagner leurs petits chérubins dans la progression du suspense.
Une belle leçon de morale à la portée de nos enfants . Il ne faut pas négliger plus petit que soi. Rien n'égale l'amitié, l'entraide, le partage, la vie en société. Il ne doit pas y avoir d'obstacle à la camaraderie. La taille, l'apparence, la couleur des yeux ou de la peau ne doit pas faire rejeter l'un ou l'autre de nos comparses. Et plus tôt les enfants sont confrontés à ces problèmes, et ils sont plus enclins à fraterniser, mieux armés pour partager. Prenons un peu de graine et appliquons, nous aussi ces principes d'égalité, de bienveillance et d'amitié.
Je suis peut-être un peu trop moralisatrice. Je côtoie des enfants de maternelle avec mon petit fils de cinq ans et demi et je juge sur ses réactions. Il fréquente une école où les ethnies sont disparates et il s'intègre parfaitement avec ces enfants d'horizons divers. de plus dans le groupe scolaire où il a suivi tout son petit cursus, l'équipe pédagogique leur a fait étudier (quel grand mot) l'Afrique en petite section, l'Asie en moyenne section et cette année, l'Amérique du Sud, avec à chaque fois une bonne intégration dans le continent survolé avec des chants, des coutumes, des peintures ( cette année Frida Kahlo) et même une initiation à la calligraphie chinoise, et des chants en espagnol. Chapeau mesdames...
Mais je me suis fort éloignée du livre de Julien Hervieux, pour le texte et Juliette Lagrange pour les illustrations. . L'ensemble est parfaitement réussi. Félicitations aux deux auteurs. Je connaissais Julien avec Orage, son petit chevalier... qui nous avait ravi.... Il faudra que je rédige une critique... Mais je n'ai pas le livre sous les yeux... Je le récupèrerai et la ferai... Bonnes lectures à tous, petits et grands...

Lien : https://lucette.dutour@orang..
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La collection "Mini pouple" regorge de courts et sympathiques petits romans, dont "L'école des mini-garous". L'auteur s'amuse à imaginer ce que deviennent les enfants mordus un soir de pleine lune par des loup-garous. Dans une école forestière, on leur apprend à devenir des terreurs. Un programme qui ne plaît pas plus que ça à nos héros ! L'histoire est amusante et réserve une petite surprise à la fin. Les illustrations sont très jolies et rendent le texte moins impressionnant pour de jeunes lecteurs.
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C'est toujours dans le fameux salon du livre jeunesse où je suis allé que je me suis également procuré "L'école des mini-garous". Pour le parent que je suis, les titres ainsi que les couvertures de la collection "mini poulpe" des éditions "Poulpe Fictions" que j'ai pu voir ont tout de suite attiré mon attention. Celui-ci, je l'ai choisi aussi car mon fils aime beaucoup le dessin animé "Super mini monstres", je me suis donc dis que cette histoire pourrait aussi l'intéresser.

Au moment où j'écris ses lignes, je ne lui ait pas encore lu donc je ne sais pas si il va aimer (même si je pense que oui). Comme toutes les histoires que je lui lis, j'aime bien les lire en solo avant histoire de voir ce que ça raconte et ne pas être pris au dépourvu face à lui si je trouve que l'histoire n'est pas de son âge ou que le message véhiculé ne me plait pas (c'est surprenant mais ça m'ait déjà arrivé dans des livres jeunesses).

Je ne m'attarderais donc pas trop sur son retour (j'y reviendrais peut être) mais en tout cas pour ma part, j'ai bien aimé. Comme le précédent livre de la collection que j'avais lu, j'ai trouvé cette histoire très mignonne. Je trouve qu'il y a juste ce qu'il faut de fantastique et d'horreur pour accrocher de jeunes lecteurs sans pour autant que cela soit gratuit ou vide de sens.

Car derrière cette aventure, il y a avant tout une belle morale et une belle leçon de vie. Alors oui, pour un adulte, c'est pas très subtile mais pour un enfant, je trouve que c'est amené de façon intelligente. C'est en tout cas typiquement le genre d'ouvrage que j'aurais pu lire plus jeune et le genre d'ouvrage qui en tant que père, m'intéresse pour ouvrir mes enfants au plaisir de la lecture.

Ici, j'ai trouvé qu'il y avait en plus un sous texte qui était pas mal et qui pourrait peut être m'ouvrir des portes pour des sujets de conversation avec mes enfants. Je pense notamment au harcèlement scolaire mais aussi l'importance de croire en soi et de faire les bons choix, de chercher à comprendre plutôt qu'à condamner...

Bon après, ce n'est que mon point de vue chacun est libre de voir ce récit comme bon lui semble et ça peut aussi être une excellente histoire à lire sans vouloir aller plus loin mais je trouve que c'est une bonne idée en tant que parents de se saisir de ce genre de perche pour évoquer certains sujet.

On a aussi le droit une nouvelle fois à des illustrations dans cette collection. Ici, elles sont l'oeuvre de Juliette Lagrange. Rien de bien méchant, elles correspondent même assez bien à l'ambiance du livre même si pour ma part, je n'y ait pas spécialement accroché. En tout cas, le livre n'est pas avare de dessins et c'est un détail qui pourrait plaire aux plus jeunes qui pourraient avoir une certaine appréhension de la lecture je pense.

Pour résumer, "L'école des mini-garous" est une excellente histoire dans son genre. Décidément, en deux ouvrages, la collection "Mini poulpe" des éditions "Poulpe Fictions" me fait de l'oeil. Comme si je n'avais déjà pas assez de collections littéraires en cours pour moi, je sens que me voilà engager dans une nouvelle collection dans ma bibliothèque mais cette fois-ci pour mes enfants... puis peut-être pour moi aussi quand même...
Lien : https://lebazardevladdy.blog..
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Encore une fois, Julien Hervieux se joue des codes littéraires classiques. Après le personnage d'Orage qui, malgré ses gènes, refusait de faire le mal pour le mal, l'auteur nous propose ici un petit jeu sur l'image traditionnelle du loup-garou. le principe est tout simple : pourquoi ne se transformerait-on en « garou » que si l'on est mordu par un loup ? Mais pourquoi ce « haro » sur le loup ? Pourquoi une telle injustice ? Julien Hervieux met ici tout le monde d'accord en posant la bonne question : Pourquoi ne se transformerait-on pas en garou même si la morsure ne vient pas d'un loup ? En gros, tu me mords et je deviens toi, qui que tu sois. Et c'est là qu'on prend alors conscience du fait que les morsures sont monnaie courante et que cela peut tourner à la franche rigolade. Enfin, pour le lecteur, par pour le garou car certains ne sont pas forcément gâtés et ce ne sont pas Béa, Franz et Pavel qui vous diront le contraire. Béa est un chaton-garou (bon ! ça reste encore mignon), Franz, lui, est un poussin-garou (bon ! là, ça commence à perdre un peu de son sérieux face aux autre), mais le comble, c'est le pauvre Pavel qui n'est rien de moins qu'un poulpe-garou (bon ! là, on est tellement dans l'absurdité complète que personne n'a jamais osé lui demander comment il s'était débrouillé pour arriver à ce résultat). Au final, notre trio aux transformations peu nobles est devenu la tête de turc de tous ses camarades, victime d'une sorte de délit de faciès. Une telle thématique me semble très importante à aborder avec des enfants, et encore plus avec de jeunes élèves, car le traitement qui en est fait, sans pousser à l'extrême, rappelle la question de l'apparence et du regard d'autrui.

Notre société si éprise de conformisme et de stéréotype, à l'image du médisant Maverique, le garou par excellence, voit se dresser ici face à elle les trois « nullos » qui refusent d'être étiquetés par les bien-pensants. Déterminés à montrer que juger selon les apparences, ce n'est pas reconnaître la valeur d'une personne, ils décident de faire ce que jamais personne n'a jamais osé faire : découvrir l'origine de la transformation de leur terrible professeur, Broclan, le loup gris. L'auteur nous montre alors, au cours de cette aventure, combien chacun a des atouts malgré ses faiblesses : Franz sait exploiter ses compétences de futur « faucon-garou » pour s'orienter en pleine forêt, Béa sait identifier, tel le demi-félin qu'elle est devenue, les êtres empiétant sur son territoire. Quant à Pavel, ben… euh… c'est Pavel, quoi ! et comme dit le narrateur « n'en parlons pas, personne n'a envie de faire pleurer Pavel ». Enfin, non, on doit être honnête et rendre à César ce qui est à César : Pavel a une arme secrète qui va permettre de révéler au grand jour (enfin, à la grande nuit) le secret de Broclan.

Et le secret de Broclan, je vous laisse le découvrir car sa révélation va vous montrer à quel point cette histoire est pleine d'humanité. Julien Hervieux nous offre ici une magnifique leçon d'acceptation en partant de l'illustration même du fameux « L'homme est un loup pour l'homme » : on devient souvent ce que le regard des autres nous a contraint à devenir, même si telle n'était pas notre volonté. Il est pourtant si simple de regarder ce que l'autre a dans le coeur plutôt que de se moquer de lui ou de le faire souffrir, et ce sont Béa, Franz, Pavel, les mal-aimés, qui vont l'apprendre au terrible Broclan. J'imagine l'effet que ce roman, si sa lecture est bien accompagnée, peut avoir sur nos jeunes progénitures et j'espère que beaucoup de petits lecteurs en tireront la bonne leçon afin de devenir de meilleurs adultes que nous.

Comme d'habitude chez cet éditeur, les illustrations sont absolument géniales (c'est l'oeuvre cette fois-ci de Juliette Lagrange) et je vous recommande notamment celle de Pavel en train de tenter l'exercice d'attaque donné par Broclan et qui finit, pour le pauvre poulpe, « scotché » dans le décor. C'est à la page 20.

Je ne reviendrai pas sur la qualité littéraire des ouvrages édités chez Poulpe fictions. La langue employée s'avère toujours, quelque soit le public visé, d'une richesse qui ferait pâlir ces éditeurs qui, au contraire, cherchent à brader notre langue sous prétexte de réformes de simplifications abêtissantes en tous genres. Merci pour cet acte de résistance linguistique dans une société où l'on ne cesse de vouloir faire croire aux enfants que tout apprentissage est simple et facile. Ben non, il faut aussi apprendre à donner un peu de soi pour devenir quelqu'un de respectable et de respecté.

N'hésitez pas à vous plonger dans ce petit roman qui plaira aux petits comme aux grands et qui redonne un peu d'espoir à notre humanité trop souvent défaillante.
Lien : https://mespetitsplaisirsamo..
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🐺Selon la légende, toute personne qui se fait mordre, par une nuit de pleine lune, se transforme chaque nuit en loup-garou. C'est pourquoi l'école des mini-garous située au plus profond de la forêt, regorge d'enfants abandonnés par leurs parents, venus apprendre à maîtriser leur transformation et à devenir de vraies terreurs. Mais Béa, Franz et Pavel sont différents. Béa qui s'est fait mordre par un chat, se transforme en un mignon chaton angora, Franz en un adorable poussin faucon et Pavel... en poulpe. Difficile pour eux de s'intégrer parmi les mini-garous, au grande désespoir de leur maître Broclan. Pour prouver qu'ils ont leur place, ils ont un plan.

🐺 Un roman de premières lectures qui aborde, sur un fond de loup-garou, le respect, la diversité, la méchanceté et les moqueries. On y apprend que « ce n'est pas parce qu'on n'est pas bon aux mêmes choses que les autres qu'on ne peut pas être fort dans un autre domaine » et « ce n'est pas parce qu'on est petit... qu'on ne peut pas faire de grandes choses ! » 🥰🥰.

🐺 C'est un chouette petit roman pour se faire un peu peur qui véhicule de belles valeurs. Les personnages sont attachants et le récit est amusant. Les jolies illustrations de Juliette Lagrange aèrent le texte et facilitent la lecture des jeunes lecteurs. Des fiches pédagogiques sont disponibles sur le site de l'éditeur.

@des_livres_et_l_imagination
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Toute l'originalité de ce roman de première lecture tient en son détournement de l'archétype des loups-garous. En effet, pourquoi seuls les loups pourraient transformer les humains par une morsure ? Si tu te fais mordre par un chien, tu deviens un chien-garou. Si tu te fais mordre par un renard, tu deviens un renard-garou. Si tu te fais mordre par un poulpe (si, si, c'est possible !), tu deviens un poulpe-garou.

L'idée aurait peut-être mérité d'être plus développé mais le livre n'aurait alors pas été une première lecture. Et les petits romans ont besoin de davantage d'originalité pour les lecteurs débutants.

Au final, même si l'histoire reste un peu trop gentillette, à conseiller pour sa singularité.
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