AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,36

sur 59 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Généralement, je ne suis pas trop fan des nouvelles, ni de science-fiction. Mais dans ce cas-ci, le thème me plaisait bien, et c'est pour cette raison que j'ai accepté la proposition des éditions Seconde Chance que je remercie pour m'avoir permis de participer à cette expérience sympathique (c'est la première fois que je reçois un livre voyageur) et pour leur confiance.

Ce qui est sûr, c'est que la quatrième de couverture ne ment pas : il y a des histoires de tous les genres, mettant en scène des hypothèses sur la fin du monde. du coup, on peut dire que l'auteur a une sacrée imagination ! Et puis du talent aussi ! Car à plusieurs reprises, il est parvenu à me surprendre avec la chute de ses histoires. Ma préférée ? Celle avec les dauphins !

Je pense que le talent de J. Heska réside également dans le fait qu'il est capable de créer un nouvel univers à chaque histoire alors qu'elles tiennent, en général, sur une à deux pages maximum...

D'un autre côté, si le concept est sympa, j'ai trouvé aussi qu'il y a avait trop de textes et j'ai fini par me lasser un peu. Je crois que j'aurais préféré que certains soient plus longs et plus détaillés mais qu'il y en ait moins. Ce qui m'a un peu manqué par rapport à un livre "normal", c'est le fait qu'il n'y ait pas de personnages auxquels s'attacher, chose primordiale pour moi pour arriver à vraiment apprécier un livre.

Mais dans l'ensemble, j'ai tout de même passé un bon moment car, même si je n'ai pas adhéré à chaque histoire (les zombies et extra-terrestres, ce n'est décidément vraiment pas ma tasse de thé), certaines m'ont fait l'effet de "mini coups de coeur", qu'elles soient plausibles ou non.

En quelques mots :

Ce livre rassemble de nombreuses nouvelles présentant chacune une fin du monde, réaliste ou non, parfois dans le présent, parfois dans le futur. Dans l'ensemble, j'ai passé un bon moment, même si certaines histoires ne m'ont pas plu tandis que d'autres m'ont vraiment beaucoup plu. C'est original et je trouve que l'auteur a du mérite car cela n'a pas dû être évident de construire un nouvel univers à chaque nouveau texte. Une lecture plutôt sympa, à découvrir !
Lien : http://books-all-around-etc...
Commenter  J’apprécie          40
J. Heska et les Editions Seconde Chance font voyager le livre. Je remercie Isabelle pour cet envoi et cette bizarrerie livresque. Maintenant, il part vers un ailleurs.

Tout commence normalement. Bon, OK, c'est de la Science Fiction, enfin pour ce qu'en j'en connais (qui est égal à zéro), mais rien d'alarmant. Attention à la note finale, une vraie chute de rochers sur la route qui écrase tout. Dans un monde idéal…

Cette antienne sera présente à chaque fin de chapitre, ou, si vous préférez, d'histoire. Car ce sont à chaque fois des histoires courtes, très courtes que nous offre J. Heska. La terre est plus qu'en danger, sabordée, détruite, envahie par nos voisins venus d'ailleurs (de très loin). L'humain est minoritaire ou n'existe plus remplacé par les robots, chats et autres êtres charmants. Si il y a des humains devenus très gentils avec leurs pyjamas roses, ils se font bouffer, détruire.

Chaque histoire a des raccords, volontaires ou pas, (j'opte pour la première alternative) avec notre actualité comme le chapitre « Un monde idéal où l'expérience de Milgram a servi à construire une meilleure humanité ». Il y est question d'euthanasie, mais elle est obligatoire, sinon… on vous étrangle. Là où cela devient cauchemardesque, c'est qu'il n'y a pas de remords…. Donc ils ne sont plus humains les humanoïdes de J. Heska.

Vous avez également « Un monde idéal où l'être humain est indestructible »…. Ça commence déjà ! Ailleurs, la mer arrive au Tibet. Un monde idéal où les objets inanimés se trouvent avoir une âme (plutôt violente !!)

La construction des historiettes (attention, ce n'est pas péjoratif sous mon clavier) commence normalement et bling ! à un moment, nous partons dans une autre dimension.

Il faut bien reconnaître que c'est de la faute de ces humains à la noix, égoïstes qui ont pourri puis détruit la terre où ils habitaient (mais non, ce n'est pas de nous dont il s'agit : nous sommes tous éco-responsables !) s'ils n'existent plus et si les autres ont envahi la terre.

Petit bémol, j'aurais aimé un fil rouge ; toujours ce besoin d'être rassurée, d'être tenue par quelque chose de tangible. Oh et puis, à bien y penser, ce n'est peut-être pas nécessaire. Par contre, il faut picorer par ci, picorer par là et ne pas lire le livre en une seule fois, pour garder un peu de fraîcheur ou de piquant.

Je ne saurais vous dire, si dans ces histoires, il y a des références au monde de la S.F. actuelle puisque je n'en lis pas. Les micro-histoires sont très bien structurées, le rythme est endiablé et, même si je connaissais le fin mot de l'histoire (Dans un monde idéal…), je me suis laissée porter par l'écriture de J. Heska et, surtout, par son humour noir et destructeur.

Il est diabolique ce mec-là, m'étonnerait pas qu'il fasse partie de ces petits lutins rouges, ou alors c'est un robot, une amide, un gnome…. Enfin bref, il n'est plus dans notre dimension. Ce livre qui ne se prend pas au sérieux n'en n'est pas dénué et se joue de nos outrances.

JSK, j'ai passé de bons petits moments de lecture avec votre livre

Lien : http://zazymut.over-blog.com..
Commenter  J’apprécie          20
La composition de cet ouvrage est assez inhabituelle puisqu'il regroupe une centaine de nouvelles, ce qui laisse deux pages environ à chacune d'entre elles. le livre présente des sortes d'entractes, où des ébauches de contexte courent sur un paragraphe à peine, avant de revenir au format de base. Dans un premier temps, j'avoue avoir été assez perplexe par ce choix de présentation et pourtant, chaque histoire campe un décor et un contexte, et est bel et bien bouclée quelques lignes plus bas. Rien que pour cela, cette lecture vaut le détour ! C'était un pari assez osé mais J. Heska a réussi à m'entraîner dans sa démarche, me faisant découvrir une centaine de fins du monde possibles… ou moins !

Certaines nouvelles ont des thèmes similaires, qu'il s'agisse d'invasion extra-terrestre, d'intelligences artificielles prenant le contrôle sur l'humanité qui l'a mise au point, de grandes catastrophes naturelles, de cafouillages spatio-temporels (comme cet étudiant en voyage dans le temps qui ne peut se résoudre à laisser un bébé tyrannosaure périr avec les siens après la chute de l'astéroïde). Passé, présent et futur se mêlent en un curieux mélange, et la recette prend sans difficultés ! On y retrouve aussi des thématiques directement centrées sur notre mode de vie actuel, comme la montée des eaux à cause de la pollution, les conséquences de la surconsommation ou de l'usage abusif des antibiotiques / de l'hygiène extrême, mais aussi les effets secondaires à long terme des ondes électromagnétiques ou le recours aux Organismes Génétiquement Modifiés. Les genres littéraires à la mode en ce moment ne sont pas oubliés, et nous retrouvons ainsi vampires, loups-garous, zombies, fantômes… ou des divinités pour qui nous ne sommes que des jouets.

L'humanité trouve aussi sa fin dans des histoires plus loufoques, naviguant entre sarcasme et ironie décalée, où ses ennemis deviennent de plus improbables. Elle fait ainsi face à des légumes cannibales, des extraterrestres gaffeurs et des phénomènes plus vraisemblables - mais non moins inquiétants - comme cette « épidémie libidineuse » ou cette scientifique se gavant de boissons énergétiques pour ne pas succomber au sommeil avant d'avoir trouvé le remède. On retrouve des références à certains films et chanteurs, des clins d'oeil à la politique et des rappels historiques assez douloureux comme la montée des régimes totalitaires. Je n'ai par contre pas du tout accroché à la nouvelle traitant de l'homosexualité. Je me doute bien qu'elle n'a pas été écrite au premier degré, mais les anti « mariage pour tous » sont déjà tellement rigides et étroits d'esprit qu'il m'a paru un peu déplacé de nourrir quelque part leurs idéologies – que cela ait été fait avec humour ou non. À mes yeux, le problème est encore trop d'actualité dans notre société pour pouvoir l'évoquer aussi légèrement.

Parfois, certains personnages portent le même prénom que d'autres et cela prête à confusion puisque la première nouvelle - où la magie remplace subitement les lois naturelles - est la seule à se poursuivre de-ci de-là à travers d'autres petites histoires, semblables à des tranches de vie, aux moments-clés de la vie du héros. J'ai bien entendu rapidement compris quand il s'agissait d'une suite, et quand il s'agissait d'une autre aventure, mais ce détail me paraît assez gênant vu la petite taille des textes. D'autant plus qu'il existe tellement de prénoms au monde qu'il aurait pu facilement être rectifié pour éviter tout « désagrément » au lecteur.

Comme dans tout recueil, j'ai eu plus d'affinités avec certains textes qu'avec d'autres. J'ai adoré cette fin du monde où les chats ont pris le pouvoir (tous ceux qui vivent avec ces animaux comprennent bien le pourquoi du comment d'une telle histoire !) ; cette autre mésaventure où chaque matin, le monde se réveille amnésique ; cette pandémie de mort subite ; ou ces fantômes (trop) bavards. Je suis toujours conquise par ce genre d'humour ! Sur une note plus grave, j'ai beaucoup apprécié la nouvelle du survivant et de sa chaussette, ou encore celles où les Hommes vont à la recherche d'une nouvelle patrie, de la Terre à Mars, ou plus loin encore – où le recours à une longue période de stase était inévitable. Ces histoires sont plus mélancoliques, plus douloureuses, et j'admire autant la diversité des idées de l'auteur que cette façon qu'il a de passer d'un style à l'autre.

Une centaine de mini-histoires, mais aucune répétition, pour un concept novateur très prenant.
Lien : https://dragonlyre.wordpress..
Commenter  J’apprécie          20
Je voyais partout cette jolie couverture énigmatique et j'avais très envie de le lire du coup et maintenant que c'est fait, je comprends l'enthousiasme des blogueurs littéraire pour ce petit livre de nouvelles sur le thème de la fin du monde.

Que d'imagination, que d'invention, c'est si bien écrit. Avec des références ciné et littéraires :) J'ai beaucoup aimé parcourir ces petits textes courts tragiques et souvent très drôles.

Merci à l'auteur pour ces réflexions sur la nature de l'homme, de l'univers, sur le réchauffement climatique, les virus, sur l'impact de l'humanité sur la Terre... Et tant d'autres thèmes.

Je vais donc ce jour l'envoyer à son prochain lecteur, c'est le principe du livre voyageur. Vous pouvez vous être la prochaine étape de ce livre > par ici.

Dan un monde idéal...

Je pense que je vais piquer cette expression :)
Lien : https://influensmans.com/un-..
Commenter  J’apprécie          10
De très courtes nouvelles, parfois apocalyptiques, parfois un peu absurdes, sur des sujets d'actualité. Au début j'ai souri, mais après j'ai trouvé ça trop répétitif, voire lassant. Des textes trop courts pour vraiment accrocher le lecteur.

Ca ne me laissera pas un souvenir impérissable, mais ça se laisse lire... à la vitesse grand V !
Lien : http://la-clef-des-mots-e.mo..
Commenter  J’apprécie          10
Ce recueil rassemble des début d'histoires avec à chaque fois un monde idéal où rien ne se passe comme dans la réalité.

J'avoue que c'est plaisant à lire, j'ai apprécié le style de l'auteur, l'humour de certaines histoires, leur côté sombre, apocalyptique et futuriste. Quelques notes de désespoir, quelques pointes d'humour noir aussi, et surtout de quoi stimuler l'imaginaire.

Scénarios de fins du monde, il y en a à toutes les sauces! Des cas d'invasions extra-terrestres ou des moments où on a bêtement perdu le contrôle de la planète! Je crois que ma préférée reste celle où la planète est mise en vente sur E-bay et justement achetée par des extra-terrestres! Je trouve la chute de cette histoire excellente, et le message très intéressant.

Je n'ai pas forcément adhéré à toutes les histoires mais la plupart sont amusantes, courtes et ça se lit très vite, par petites séquences pour ne pas se lasser.

Mon seul regret, ne pas avoir réussi à suivre les personnages. Je voyais bien certains revenir mais, je ne me souvenais plus ce qui leur était arrivé au départ.

Une expérience de lecture originale.
Lien : http://www.lelivroblog.fr/ar..
Commenter  J’apprécie          10
Le résumé m'a énormément tentée et j'étais très curieuse de découvrir cent histoires autour de la fin du monde. Globalement, ce fut une bonne découverte, même si je reste sur ma faim pour beaucoup de nouvelles...


Ce qui est appréciable, c'est que toutes les nouvelles sont vraiment différentes. L'auteur a su trouver de très bonnes idées, d'autres qu'il aurait fallu exploiter un peu plus et d'autres encore qui auraient dû être oublié... Néanmoins, les sujets sont bien diversifiés et on y trouve vraiment de tout ! J'ai d'ailleurs particulièrement apprécié « Un monde idéal où les gays précipitent notre destruction » pour la finesse de la recherche, de l'approfondissement de l'idée ; le sujet est vraiment bien abordé et creusé. D'autres sont, bien sûr, dans la même lignée en ce qui concerne la construction du récit, mais c'est celle-ci qui m'aura le plus marquée.


Beaucoup de nouvelles font réfléchir sur notre façon de vivre, d'autres sont drôles ou émouvantes. Il y en a vraiment pour tous les goûts et comme elles sont très courtes, il est facile de se faire un avis rapidement et de passer à une autre si jamais certaines ne nous plaisent pas. Par contre, le fait qu'il y ait autant de nouvelles coupe un peu l'enthousiasme à tout découvrir au fur et à mesure... Elles s'enchainent très rapidement, mais je pense qu'il vaut mieux en lire quelques-unes de temps en temps pour ne pas avoir une impression de "trop plein".


Pour conclure, je suis assez satisfaite de cette découverte. C'est assez difficile d'appréhender un roman où il y a autant d'histoires différentes car, forcément, elles ne peuvent pas toutes plaire. Beaucoup m'ont frustrée à cause de la longueur (trop courtes) mais j'ai beaucoup aimé découvrir les idées proposées, de voir jusqu'où l'auteur les poussait justement. Une chose est certaine : ce recueil de nouvelles saura trouver son public grâce aux larges choix d'histoires !
Lien : http://uneenviedelivres.blog..
Commenter  J’apprécie          10
En général, je ne lis pas de nouvelles. C'est une forme qui ne me convient que très peu et que je trouve beaucoup trop courte pour réussir à m'embarquer.

Quand on m'a proposé de découvrir Un monde idéal où c'est la fin de J. Heska, j'ai finalement sauté sur l'occasion afin de bouleverser mes petites habitudes mais aussi parce-que le thème de la fin du monde est un de ceux qui m'interpellent.

Un monde idéal où c'est la fin est un recueil qui se compose d'une multitude de petites nouvelles (cent pour être exacte) assez humoristiques et décalées où l'auteur joue avec les problèmes de notre terre, les dérives de la race humaine et avec les limites de la science-fiction afin de créer des scénarios catastrophes tous plus ou moins loufoques. Malgré le ton, c'est un ouvrage qui pousse parfois à réfléchir aux conséquences de nos actes et à nous responsabiliser.

J'ai découvert en J.Heska un auteur de talent, à l'imagination débordante et qui, en un claquement de doigts, arrive à nous faire passer d'un contexte à un autre, d'une ambiance à une autre et réussit à nous raconter des histoires tantôt complètement barges, tantôt tout à fait pertinentes. Certaines de ces nouvelles sont très réussies et s'appuient sur des références culturelles bien connues de tous. D'autres le sont un peu moins tant et si bien que j'ai parfois eu du mal à en comprendre la chute.

Dans l'ensemble, c'est un ouvrage avec lequel j'ai passé un assez bon moment. Toutefois, je le vois plus comme un livre à mettre sur sa table de chevet et à découvrir par petites touches afin de ne pas se lasser.

Je remercie chaleureusement Isabelle des éditions seconde chance et J.Heska de m'avoir permis de sortir des sentiers battus.

Lien : http://plumeandbooks.blogspo..
Commenter  J’apprécie          10
J'ai reçu ce livre grâce à la maison d'édition Seconde Chance, que je remercie vivement de cet envoi. Ceci fut mon premier livre lu sur mon Tardis, donc grande nouveauté!


De cet auteur, j'avais déjà lu On ne peut pas lutter contre le système et j'avais apprécié ma lecture. C'est donc sans crainte que j'ai commencé ma lecture.

Ce livre est constitué de mini-nouvelles. Mais vraiment très très courtes parfois. Et c'est vraiment le seul point négatif de ce roman : c'était terriblement frustrant! J'aurais tellement voulu avoir quelques pages de plus pour plusieurs nouvelles (voir même tout un roman pour certaines!)!


Le thème de ces nouvelles est donc : la fin du monde.
Mais comment arrive-t-elle?


Bien évidemment, je n'ai pas accroché à chacune des nouvelles (il y en a 100!), mais j'ai pris du plaisir à les lire et certaines étaient vraiment géniales!

Ici, J. Heska explore les limites des grands scénarios de science-fiction. Tout y passe : fin du monde à cause des zombies, à cause des extraterrestres, des robots, des vampires ou autres créatures imaginaires et surtout à cause des hommes.

Si les premières causes sont drôles et décalées, dès qu'on passe aux hommes, je trouve que cela devient bien plus sombre et noir : car, soyons honnête, certains scénarios pourraient bien se réaliser (si on pousse l'exagération au maximum).


Bien évidemment, la plus part des histoires sont tellement dans l'exagération (les loups-garou et leur plan diabolique pour récupérer de la chair fraîche? Les poireaux qui attaquent et attrapent les hommes pour en faire de la soupe?) qu'on ne peut réellement y croire.



Mes trois nouvelles préférées sont :

- Un monde idéal où les principes de gestion durable des ressources sont appliqués : quand je me suis rendue compte de la chute, qu'il s'agissait en fait d'un vampire qui élevait des sapiens comme nous élevons des vaches ou des poulets…Cela fait froid dans le dos de s'imaginer de ce côté là.


- Un monde idéal où l'histoire est un éternel recommencement :
La chute encore une fois est fantastique. Quand on se rend compte de ce que cela veut dire, que jamais l'homme n'arrive à apprendre de ses erreurs, puisqu'ils continuent à détruire planète après planète…Je l'ai trouvé intelligente et bien écrite.


- Un monde idéal où nous vivons sur une belle planète :
J'ai trouvé ce texte très beau, très poétique. Il décrit comment se passe des tirs de bombes nucléaires et leurs impacts immédiats sur la terre. Je trouve ce texte vraiment réussi, il a réussi à me rendre mélancolique pendant un petit moment!


——————————————

Malgré cette certaine frustration devant des textes si courts d'idées si bonnes, j'ai passé un agréable moment avec ce livre et je le conseille pour les personnes qui aiment les scénarios catastrophe. Je remercie encore une fois les éditions Seconde Chance pour cet envoi.
Lien : http://writeifyouplease.word..
Commenter  J’apprécie          10
Ce nouvel ouvrage de J. Heska n'est pas un roman mais un recueil de nouvelles très courtes, d'une page ou deux. Il y a même parfois entre deux nouvelles de très courtes histoires qui ne font qu'un seul paragraphe. Ces nouvelles ont entre elles un point commun : l'humanité se trouve en mauvaise posture, quelle qu'en soit la raison. Plusieurs de ces nouvelles forment une seule histoire qui constitue un fil rouge dans cet ouvrage, j'ai trouvé cela agréable de retrouver des visages familiers. J'ai également aimé retrouver les héros de « On ne peut pas lutter contre le système » le temps d'une nouvelle. Chaque histoire se termine brutalement, la fin tombant comme un couperet.

Un petit bémol, les nouvelles sont nombreuses, et si chacune est différente de la précédente, je conseillerais de ne pas lire tout le livre d'une traite et de faire quelque pause, pour éviter un sentiment de lassitude ou plutôt, d'accumulation.

Dans cet ouvrage, les raisons pour lesquelles l'humanité est menacée sont très variées, ce qui permet à l'auteur de balayer quelques sujets d'actualité, tels que les OGM, le réchauffement climatique, les extraterrestres, les ondes électromagnétiques, la robotisation, les épidémies, l'égalité des sexes… Parfois cela suscite la réflexion, par exemple lorsque les solutions trouvées pour lutter contre le réchauffement de la planète aboutissement à des conséquences pires encore, le pire étant que certains scénarios évoqués ne sont pas si improbables que cela... D'autres fois, le ton est franchement humoristique.

De manière générale, l'humour ou l'ironie sont présents partout, vous croiserez par exemple des poireaux géants et intelligents, ou des extraterrestres étourdis qui détruisent la Terre par erreur. Cette manière d'évoquer des sujets graves par l'humour m'a fait penser au premier roman de l'auteur, « Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir », et provoque chez le lecteur un mélange intéressant de réflexion et de divertissement.

Les histoires sont trop courtes pour que l'on puisse connaître les personnages et s'y attacher, même ceux qui reviennent dans plusieurs histoires. de plus, les personnages ont souvent les mêmes prénoms, notamment Antoine qui revient très souvent, créant de la confusion entre les personnages des différentes histoires. Néanmoins, une chose émerge de ces nouvelles, c'est le formidable instinct de survie de l'homme et sa capacité à se battre, y compris pour des causes désespérées. Et ça, c'est chouette. Dommage qu'il faille parvenir au bord de l'extinction pour cela…

Le style de J. Heska est fidèle à lui-même, fluide et accessible, émaillé d'un certain nombre de références à la culture des jeunes générations (les natifs des années 1970-1980, oui nous sommes encore jeunes !), maniant aisément l'ironie. Il parvient à planter un contexte convaincant pour chaque nouvelle, en quelques lignes.

Ainsi, ce recueil de nouvelles est idéal pour réfléchir un peu sur le devenir des sociétés humaines sans se prendre la tête. Je le classerais volontiers parmi les lectures-détentes, celles dont les pages se tournent sans difficultés. D'ailleurs, en parlant de pages, j'ai lu cet ouvrage au format numérique epub et je tiens à souligner la bonne qualité du fichier, très bonne adaptation à la liseuse et quasiment pas de coquille. Bref, si vous voulez passer un bon moment avec des humains courant à leur perte de toutes les façons possibles, cette lecture sympathiquement décalée est pour vous.
Lien : http://romans-entre-deux-mon..
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (104) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4887 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}