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3,36

sur 59 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un grand merci aux Editions Seconde Chance et en particulier à leur chargée de communication, Isabelle, pour cette belle découverte !

Au fil des nombreuses nouvelles qui compose ce recueil, les scénarios-catastrophes s'enchaînent. La fin du monde nous est relatée de multiples façons toutes plus réalistes les unes que les autres. Au terme d'une vingtaine de nouvelles dejà, on commence à y croire et à se poser des questions : la fin de notre planète est-elle proche ? La race humaine est-elle en train de s'éteindre peu à peu ?
Les divers comportements humains, et en particulier la surconsommation et le gaspillage sont bien souvent au centre des catastrophes qui nous sont racontées. L'être humain est dépeint comme égoïste, peu soucieux de l'environnement et de la préservation des ressources. Les hommes et femmes que J. Heska invente ne se soucient que du futur à court terme : le long terme n'est peu ou pas envisagé et les conséquences des divers comportements problématiques relatés ne sont jamais sérieusement envisagées. Quand un choix se pose à quelqu'un, systématiquement, c'est la mauvaise option qui est sélectionnée.
Bien que l'ouvrage de J. Heska soit de la science-fiction, certaines nouvelles semblent plus que réalistes, presque probables. L'auteur se sert de nos comportements actuels comme point de départ de ses histoires. Puis vient le cataclysme. La grande catasrtrophe qui détruit la Terre et tue la plupart des être vivants au passage. Aucun espoir n'est possible, la survie est rare et ses conditions insoutenables : consommation de rats pour survivre, respiration par le biais de masques filtrants, combinaisons isolantes remplaçant les vêtements,... Pour certains, tout cela devient insupportable et la seule solution alors envisageable est le suicide.

Un monde idéal où c'est la fin, loin d'être un simple divertissement, est un ouvrage inspirant. Il donne envie de se démener pour sauver notre environnement, notre planète, notre vie tout simplement. J. Heska parvient à réveiller cette fibre d'héroïsme qui sommeille en chacun de nous, à nous responsabiliser ; on prend conscience de sa part de responsabilité dans l'immense catastrophe qui s'annonce si nous ne changeons pas.

Un livre à savourer et, surtout, une leçon à retenir !
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Quand les éditions Seconde chance m'ont proposé de découvrir ce petit livre, je ne savais pas du tout à quoi m'attendre tellement les avis sur ce livre laissait présager d'un ovni. Totalement le genre de livre que soit on adore, soit on déteste... Soit une excellente raison de le lire pour se faire son propre avis ! Et j'ai bien fait car j'ai adoré !

J'ai beaucoup apprécié la plume débridée de l'auteur, quasiment sans limite. Bon, honnêtement, les 100 petites nouvelles n'ont pas toutes trouvé échos chez moi, mais j'ai vraiment apprécié la plupart. J'ai beaucoup aimé cet univers qui flirte avec la science fiction tout en restant abordable pour ceux qui connaissent mal ou n'apprécient pas le genre : d'accord on y parle d'extraterrestres, de vivre sur Mars, de futur... mais tout à un échos dans notre vie d'aujourd'hui que ce soit par certains découvertes scientifiques comme par des éléments culturaux. D'autant plus qu'il est quasi-impossible de prendre l'une de ces théories au sérieux.
Sans compter que tout est bourré d'humour et est très second degrés comme cette fichue bande de poireaux OGM tueurs (comme quoi ma mère à raison de dire que les poireaux sont dangereux pour la santé ;D) de Un monde idéal où les OGM se répandent dans l'alimentation. Pour tout dire, j'ai eu quelques bons fou-rire avec certaines nouvelles : certaines chutes sont pour le moins inattendues.

Par contre, il y a vraiment un texte qui m'a dérangée bien que je sais pertinemment qu'il est on ne peut plus ironique : Un monde idéal où les gays précipitent notre destruction. le fait que certaines personnes pensent réellement ainsi m'a assez rendue insensible à l'humour de ce texte... (mais bon, ça me fera peut-être rire dans 100 ans quand je traînerais dans les bars en slip de cuir pour me dandiner sur du Freddy Mercury ! (oui, il faut bien avoir lu Un monde idéal où c'est la fin pour comprendre ce que je viens d'écrire :p)).

Bref, j'ai vraiment passé un très bon moment avec ce livre qui se lit vraiment très vite : j'ai vraiment aimé les idées trop grosses pour être vrai (enfin j'espère ! Surtout pour cette histoire de poireaux !) de J. Heska et son humour plein d'ironie. Personnellement, je trouve que ces nouvelles ont un côté très private joke ce qui m'a beaucoup amusée. D'autant plus que l'auteur nous accueille à bras ouvert dans son monde un peu (beaucoup ?) fou...
Un monde idéal où c'est la fin est un recueil de nouvelle à découvrir.



Un grand merci aux éditions seconde chance pour m'avoir permis de découvrir ce roman que j'ai tout particulièrement apprécié.
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
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L'histoire : Une centaine de textes, courts, incisifs, drôles ou émouvants, pour expliquer comment va finir l'humanité... de quoi trembler non ? Ou rire. Dans ce troisième ouvrage, J. Heska rassemble de nombreuses idées sur la fin du monde, sa raison, la forme qu'elle prend. Avec des fils rouges, des personnages que l'on retrouve dans plusieurs nouvelles et qui évoluent. Avec un nombre incalculable de références, de Retour vers le futur aux films catastrophes, du Visiteur du futur à Alien... J'en oublie tellement il y en a.

le style : Chaque texte a un titre commençant par Un monde idéal où..., et fini par Dans un monde idéal. le texte est court, sans longue explication. Ce sont les situations et les références qui expliquent et c'est très bien. Régulièrement, il y a de plus courts textes encore, des paragraphes, conclusions d'autres histoires ou "flash" à part entière, comme ponctuation au milieu du recueil. La forme même de l'ouvrage en donne une lecture rapide, que l'on peut saupoudrer au long de la journée quand on a moins de temps, que l'on peut dévorer si on préfère. C'est très sympa !

Et la couverture alors ? Un monde idéal, évidemment...ou bien ce qu'il en reste.

En conclusion ? J'ai découvert J. Heska lors de l'opération Coup de coeur, avec le roman Pourquoi les gentils... et j'ai tout de suite aimé son style, ses références tellement nombreuses et si proche des miennes. Quand, à la suite de l'opération, il m'a proposé de m'envoyer cet ouvrage, j'ai accepté sans hésiter. Et je ne regrette pas du tout. Dans un genre totalement différent, ces courtes nouvelles ont toutes (ou presque) une bonne dose d'humour (noir souvent) et laissent à réfléchir sur l'humanité... J'ai beaucoup aimé les changements de points de vue (quand la Terre et ses humains ne sont plus le centre de l'histoire...), les changements de cadre, et la façon de les amener. Je me suis vraiment amusé avec cet ouvrage, que je garde dans ma liseuse, histoire d'en relire une ou deux de temps en temps.... Et je vais me procurer On ne peut pas lutter contre le système...

Pourquoi ce livre ? Parce que comme je l'ai dis plus haut, l'auteur me l'a gentillement proposé. Un grand merci à vous !!
Lien : http://sofynet2008.canalblog..
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Étant réconciliée depuis peu avec le genre de lecture que sont les nouvelles, j'ai accepté avec plaisir de lire ce fameux recueil même si la science fiction est un genre que je ne connais pas forcément à part quelques livres jeunesse, mais faut avouer que je n'ai absolument pas été déçue de mon choix d'accepter, car ce livre est une vraie merveille.

Au total nous découvrons une centaine de nouvelles très courtes (1 à 2 pages seulement) toutes aussi déjantées les unes que les autres.
Dans ce recueil toutes les histoires sont très variées, certaines sont extrêmement loufoques et plusieurs autres sont assez cyniques, mais faut avouer j'aime ça. Il y a ici un excellent mélange entre des histoires de fin du monde plus ou moins plausibles et d'autres beaucoup plus farfelues.

Un petit bémol cependant mais vraiment pour chipoter, c'est que lorsque certaines nouvelles m'ont interpellées plus que d'autres j'ai été un peu frustrée que celles-ci se terminent trop brièvement et j'aurais par moment voulu que celles-ci soient un peu plus étoffées même si je sais bien que c'est le but des nouvelles " être courtes et concises ".

En conclusion : Je me suis vraiment amusée en lisant cet ouvrage, j'ai tremblé aussi parfois mais je me suis jamais ennuyée même si parfois certaines étaient un peu complexes pour moi au vu de certaines références que je ne connais pas ou peu mais j'ai vraiment adoré cette lecture d'un genre très nouveau pour moi.
J'ai adoré l'écriture de J. Heska, elle fluide et sans fioriture avec un humour noir et souvent au second degré que j'apprécie tout particulièrement. Je vais essayer de découvrir ses deux ouvrages précédents car cet auteur m'interpelle pas mal en fait et j'ai vraiment envie de découvrir ses autres romans.

Un livre que l'on peut lire partout même quand on a très peu de temps car les histoires courtes permettent d'interrompre notre lecture sans en perdre le fil.
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