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Amsterdam, 1943, les allemands occupent la ville et de nombreux jeunes décident de résister. C'est l'histoire de certains d'eux que nous vivons dans ce roman avec Hanneke, qui sous couvert d'un emploi chez un gérant de pompes funèbres, se livre à du marché noir. Elle se retrouve très vite mêlée à un réseau clandestin plus important, chargée de retrouver une jeune fille juive au manteau bleu mystérieusement disparue.

Ce roman d'une grande qualité littéraire et documentaire est à recommander !
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Voici un roman que j'avais très envie de découvrir et ai pu tomber dessus par hasard à la bibliothèque, la chance ! d'autant que c'est une période de l'Histoire que j'affectionne et que c'est un roman jeunesse.
Cet ouvrage aborde le thème de l'invasion allemande au Pays-Bas, des restrictions, couvre-feu et rafles qui en découlent, mais pas seulement car l'histoire autour de cette fille au manteau bleu de notre héroïne Hanneke tente de retrouver révèle la résistance qui s'organise, le marché noir, l'amitié et la perte d'êtres chers.
Tous les personnages de ce roman sont des ados voire à peine plus âgé qui s'engagent sans peur dans le combat contre l'occupant, un combat à leur hauteur évidemment même si le fait de sauver des enfants juifs reste un acte de bravoure énorme pour des personnes à peine sortis de l'enfance eux-mêmes. Hanneke vas suivre la piste de Mirjam cette jeune fille juive au manteau bleu et ouvrira les yeux sur une résistance qu'elle ne soupçonnait pas, elle fait preuve de courage et de détermination en enquêtant sans craindre les soldats allemands postés dans toute la ville.

Le récit explique brièvement (roman jeunesse oblige) et en éliminant les aspects bien trop sombre d'une rafle et du parquement de nombreux juifs dans un ancien théâtre de la ville, les conditions de vie à l'intérieur sont à peine mentionnés et les convois vers les camps tout juste énoncé; je trouve cela bien dommage mais l'auteure a certainement dû vouloir accès son roman davantage sur la recherche d'une personne en tant de guerre et d'occupation que sur la guerre et ses crimes.

Un beau roman auquel il faut s'accrocher au début car l'intrigue peine à faire son effet, le courage des personnages est constamment mis en lumière et de le quotidien des habitants de la ville très bien exposé. Je trouve que cette fiction jeunesse est une idée originale et qui change des romans d'occupation se déroulant en France, il est toujours bon de savoir comment ça se passe ailleurs. le style est simple donc il n'y aura aucune difficulté à comprendre les événements historiques, mais je reste un peu déçue car il ne m'a pas été possible de me plonger complètement dans le récit.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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Ce livre se passe pendant la deuxième guerre mondiale à Amsterdam.
Hanneke,jeune fille qui vit avec la culpabilité de se sentir responsable de la mort de son petit ami,se balade à vélo pour se procurer au marché noir de quoi subvenir aux besoins de sa famille.
Elle va après mouts hésitations intégrer un groupe de jeunes résistants.
Elle nous fait partager sa vie et nous parle de trahisons,et de courage.
Un roman bien documenté qui au départ s'adresse à des jeunes et que j'ai néanmoins lu avec beaucoup d'intérêt et de plaisir.
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Dans l'Amsterdam de 1942, alors que la Seconde Guerre mondiale fait rage et que les Pays-Bas sont désormais un pays occupé par l'armée nazie, Hanneke subvient aux besoins de sa famille à l'aide de petits trafics et de ventes de produits rationnés au marché noir. Agée de dix-huit ans, elle vit seule avec ses deux parents, qui ignorent son activité clandestine, et a dû renoncer à ses rêves d'adolescente depuis l'irruption de la guerre dans son quotidien il y a deux ans. Les idéaux d'amitié et d'amour de la jeune femme se sont peu à peu effacés depuis la perte de deux êtres chers, et elle s'est appliquée à se construire une solide carapace émotionnelle. Un jour, alors qu'elle livre l'une de ses clientes, cette dernière, désemparée, lui demande de retrouver pour elle une jeune fille juive qu'elle cachait et qui a soudainement disparu. Dans une ville où les juifs sont victimes de rafles quasi quotidiennes avant d'être déportés, la mission semble perdue d'avance. Mais Hanneke s'empare de ce projet qui va la conduire bien plus loin qu'elle ne l'imaginait.

Ce roman historique aussi palpitant qu'instructif plonge le lecteur au coeur d'une capitale européenne sous l'occupation allemande, le place du coté des habitants occupés, juifs et non juifs, et met en lumière leur quotidien : tandis que les premiers sont traqués et doivent se cacher, la peur chevillée au corps, les seconds oscillent entre collaboration, individualisme, résignation ou résistance. le livre met en lien ces deux groupes et décrit les choix d'hommes et de femmes en temps de guerre, à travers tout un spectre d'actions : de la plus petite rébellion individuelle consistant à lire les journaux clandestins, aux actes de résistance organisés les plus héroïques, conduisant à sauver des vies humaines au péril de la sienne, en passant par l'acte documentaire : prendre clandestinement des photos pour garder des traces de l'horreur et informer. Tous les personnages du roman contribuent à donner un aperçu représentatif des différentes formes de résistance et des différentes manières que l'homme a de réagir ou d'agir face à la souffrance, à la peur, au danger, à l'injustice, à l'inimaginable.

Le personnage principal de la jeune fille est traversé par ces questionnements intimes et évolue au fil du récit : d'abord individualiste, elle s'imagine accomplir de grands actes de rébellion quand elle ne prend part qu'à de menus trafics destinés à son confort personnel et à celui de sa famille. Egoïste, les conditions dramatiques qui l'entourent, et les situations individuelles qu'elle croise la ramènent toujours à songer à ses propres blessures, et la culpabilité liée au passé la ronge. Impulsive et parfois immature, elle agit avec précipitation et entêtement, au risque de mettre en péril des opérations planifiées minutieusement. Mais peu à peu, au contact d'autres jeunes qui font preuve de courage et d'abnégation, et font passer les autres avant eux-mêmes, Hanneke découvre la solidarité, l'altruisme et le soucis de l'autre, et parvient à combattre ses anciens démons.

Grâce à un efficace mélange de relations sentimentales tissées, d'amour et d'amitié indéfectibles, de blessures intimes, associés à une intrigue quasi policière, Monica Hesse parvient à happer le lecteur et à l'emporter jusqu'au rebondissement final. Très bien documentée au moyen d'archives, de rencontres et de témoignages, elle s'appuie sur des situations et des lieux réels, et n'omet rien de l'horreur de la guerre et de l'Occupation, en dévoilant avec force détails les petites histoires au sein de la grande, le quotidien de gens ordinaires, qui, subitement arrachés à leur vie, tentent de vivre et de survivre, d'affronter la mort et l'indicible, d'aimer, d'aider, de comprendre.
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Mon avis :
Une fille au manteau bleu est un roman prenant, teinté de légèreté, qui fait découvrir un pan inconnu de l'histoire des Pays-Bas sous l'occupation, la période même où Anne Franck écrit son journal, cachée dans son grenier. A Amsterdam en 1943, Hanneke est réceptionniste dans un magasin de pompes funèbres. Pour faire vivre sa famille privée d'emploi par la guerre, elle fait du marché noir avec ses clients, sans en informer ses parents, à partir des cartes de rationnement que son employeur trouve sur les morts. Très ingénieuse, rien ne lui résiste. Elle découvre toujours ce dont ont envie ses clients, jusqu'aux demandes les plus incongrues. Ayant conscience des risques qu'elle encourt, cela tient presque du jeu pour elle de tromper les nazis. Un jour une dame âgée lui demande de retrouver Mirjam Roodvelt, une juive de 15 ans qu'elle cachait chez elle, et qui a disparu. le seul indice dont dispose Hanneke c'est qu'elle portait un manteau bleu. Si elle hésite d'abord, elle finit par se renseigner, touchée par la détresse de cette femme. Où est passée Mirjam ? Est-elle partie rejoindre quelqu'un ou a-t-elle été arrêtée ? C'est le moment où Ollie, le frère de Bas, son petit ami mort à la guerre quelques mois plus tôt, refait surface. Hanneke replonge dans les souvenirs de son histoire d'amour brutalement inachevée, culpabilise. Si, comme tout le monde, elle sait ce que font les nazis, étant hollandaise elle n'est pas inquiétée. Elle n'a donc jamais vraiment mesuré toute leur ignominie. C'est Ollie qui lui ouvre les yeux sur les déportations, les rafles de bébés et d'enfants juifs. Commence alors pour elle une véritable enquête policière où elle développe tout son talent de limier. Habituée à retrouver tout ce qu'on lui demande, émue par la vie de Mirjam, elle met un point d'honneur à percer le mystère. Ollie et ses amis lui font découvrir la face cachée d'Amsterdam pendant la guerre. Elle entre alors progressivement dans la clandestinité, côtoie la résistance, découvre les réseaux d'entraide, ces justes qui cachent des juifs dans leurs appartements, ces photographes témoins de l'Underground Caméra et ces étudiants courageux qui bravent la mort pour sauver le plus d'enfants juifs possible.
Pour écrire Une fille au manteau bleu, Monica Hesse s'est soigneusement documentée. Elle brosse le portrait de personnages attachants et authentiques, avec leurs malheurs et leurs espoirs. Hanneke tisse de nouvelles amitiés malgré les conditions terribles du temps. de sa plume concise, l'auteur guide le lecteur avec pudeur dans une Amsterdam occupée, où les jeunes qui choisissent de s'engager dans la clandestinité mûrissent prématurément. Ce livre, aussi émouvant que prenant, tient le lecteur en haleine jusqu'aux dernières pages. Il nous rappelle que nos actes, aussi minimes soient-ils, peuvent influencer l'avenir. Avec Une fille au manteau bleu, Monica Hesse signe un premier roman très réussi, une histoire profondément humaine sur l'amitié et la solidarité durant l'occupation, sans pathos ni excès.


Lien : http://stephanemanfredo.com
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Nous avons là, une héroïne ordinaire. Elle n'a pas un super sens aigu de la morale, n'a pas la prétention d'être un héros. Tout ce qu'elle veut, c'est survivre tranquillement. Ce qu'on peut comprendre.

Mais il arrive un moment où on ne peut plus faire l'autruche. On est obligé d'admettre la vérité lorsqu'elle se trouve sous nos yeux. Et là, un choix s'offre. Soit on réagit, soit on se laisse faire.

Hannie représente le combat qui a du opérer en chacun des personnes qui ont vécu la guerre.

[Avis complet sur mon blog]
Lien : https://lesentierdesmots.wor..
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En 1943, à Amsterdam, Hanneke, une jeune femme de 17 ans, parcourt les rues de la ville à la recherche de marchandises au marché noir pour ses clients.

Un jour, une de ses clientes va lui demander une chose très particulière. Elle va mandater Hanneke de retrouver une jeune fille juive, Mirjam. Sa particularité, elle porte un manteau bleu.

Au début, Hanneke est réticente à cette demande. Puis, de fil en aiguille, elle se laisse porter par l'euphorie des recherches. Les choses ne vont pas s'avérer faciles.

Hanneke va-t-elle mener à bien sa mission et retrouver Mirjam?


Mon avis

Il s'agit d'un roman magnifique.

Pour un roman jeunesse, je trouve tout de même que certains passages sont extrêmement violents.

Ce roman est rempli de mystères, d'amour, d'amitié mais aussi de suspense.

Le personnage d'Hanneke a un caractère fort, elle est têtue et persévérante. Hanneke fonce tête baissée malgré les risques qui existent.

Cette histoire est vraiment touchante !

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Hanneke, jeune amstellodamoise qui survit et aide sa famille en livrant des marchandises récupérées au marché noir, n'a pas l'âme d'une résistante. Mais lorsqu'on lui demande de retrouver une jeune fille juive elle ne peut, en son âme et conscience, refuser. Cette quête la mènera, presque malgré elle, à entrer en Résistance.

Qu'elle est difficile cette période, qu'elle est injuste et qu'elle est cruelle.
Dans 'Une fille au manteau bleu' nous avons un aperçu, je pense assez fidèle, de la vie quotidienne au Pays-Bas sous domination nazie.

C'est un livre plutôt destiné aux jeunes, donc beaucoup de faits sont décrits de façon édulcorée. On ne sombre jamais dans l'horreur absolue mais on l'entrevoit souvent et lorsque l'on a déjà vu et lu de nombreux témoignages plus directs, on ne peut réprimer un frisson lors de l'évocation de certaines scènes.

Au delà de ça, on est plongé dans un quotidien qui s'apparente à une forme de survie pour la population hollandaise. Tout est difficile. Les restrictions sont multiples, les rafles régulières, la peur constante.

Mais population ne sombre pas, ou pas totalement, dans le désespoir. C'est une histoire de résistance qui est racontée, La Résistance au sens le plus large et le plus noble.
Pas de réseaux élaborés, pas de moyens réellement efficaces, mais une volonté farouche d'agir, de faire quelque chose.

J'aurais aimé un récit encore plus percutant, encore plus franc, mais c'est une lecture jeunesse et l'aspect un peu facile ne peut pas lui être reprochée.
C'est une jolie et émouvante histoire qui met en lumière la participation active de la jeunesse d'Amsterdam à la Résistance, sans occulter le fait qu'une partie non négligeable de la population a choisi, au contraire, la collaboration.
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Seconde guerre mondiale, Hanneke vit en Hollande et travaille au marché noir. Elle apporte à ses clients de la nourriture supplémentaire ou des denrées rares. Un jour, une cliente lui fait une demande particulière: retrouver Mirjam, une jeune fille de 15 ans…

Le roman met un peu de temps à démarrer, et j'ai trouvé l'écriture un peu “enfantine” au début, mais elle évolue au fur et à mesure pour devenir plus naturelle.

On découvre donc un Amsterdam occupé par les allemands, ou les gens se cachent et mangent à coup de tickets de rationnement. Mais on découvre surtout le marché noir, une partie de la guerre et de la résistance dont on parle peu en général.

La résistance, c'est d'ailleurs le fil conducteur du roman. En effet, on découvre différents types d'actions menées par les citoyens: le marché noir, l'adoption, la photographie, la falsification de documents,... C'est très intéressant de découvrir qu'il n'y à pas justice un type de résistance, mais bien plusieurs et qu'elles sont toutes utiles.

Au niveau de l'intrigue, je ne l'ai pas trouvée très bien tenue. Elle débute avec un refus d'Hanneke or, si le livre fait 352 pages, c'est bien qu'il va se passer quelque chose… C'est un roman que j'ai trouvé assez prévisible sur certains points (d'autres pas du tout par contre!), mais même quand on se doute de quelque chose, on a envie de poursuivre. Notamment pour les multiples intrigues secondaires et les faits historiques.

En bref, c'est une lecture que j'ai beaucoup appréciée, et dont je ressors enrichie!

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Une belle promesse mais une vraie déception. Amsterdam comme ville durant la Seconde Guerre Mondiale, on sent la présence d'Anne Franck.
Mais l'histoire a beaucoup d'incohérences et s'attarde sur des choses inutiles alors qu'elle laisse en suspens trop de parties de l'intrigue.
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