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COMICS UCHRONIE / SCIENCE-FICTION.
Dans une uchronie arcanepunk qui n'est pas sans rappeler un mélange entre les univers des JdR "Deadlands" et "Shadowrun", Jonathan Hickman nous raconte une histoire de vengeance dans un monde qui s'effondre. Les partisans de l'Apocalypse et les opposants à l'Apocalypse s'affrontent sans merci. Et tout commence avec la Mort qui a choisi de trahir les siens car elle a pris le parti de l'humanité… Dans ce tome 2 si la quête de la Mort continue, on s'attarde sur telle ou telle figure des deux camps avec droit de quota de flashbacks à la clé car les auteurs prennent le temps de bien mettre les pions sur l'échiquier !
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Voici donc le deuxième tome de "Est of West". L'intrigue reprend ou on l'avait laissé à la fin du premier tome et nous repartons sur de mêmes bases.

Le livre débute avec les présidents de 6 nations sur sept, réunis pour parler du fameux Message qui indique qu'un traitre se cache parmi eux.

Les choses s'enchainent rapidement, et on ne retrouve pas immédiatement le personnage principal, à savoir la Mort. La première moitié du tome nous fait découvrir de nouveaux personnages très intéressants et met l'accent sur le coté politique de l'histoire.

Beaucoup moins d'action que lors du premier tome, donc, mais une grosse mise en place politique assez complexe d'ailleurs. Les scènes alternent rapidement entre beaucoup de personnages, dans le passé ou le présent. C'est parfois un peu dur à lire, car si l'on est pas attentif, on ne distingue pas les flash-backs.

Graphiquement, c'est beau, c'est propre, soigné. Un peu à la manière de "Saga", il faut laissé un peu de temps a l'intrigue pour bien s'imprimer de toute l'ambiance et bien appréhender les différents personnages.

Rien à redire sur cette série, qui je pense va prendre plus d'ampleur avec le troisième tome qui devrait sortir début 2015.
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Ce tome fait suite à "La promesse" (épisodes 1 à 5) qu'il faut impérativement avoir lu avant. Il contient les épisodes 6 à 10, initialement parus en 2013/2014, écrits par Jonathan Hickman, dessinées et encrés par Nick Dragotta, mis en couleurs par Frank Martin.

Dans la place forte d'Armistice (dans les badlands du Dakota du Sud), les présidents de 6 grandes nations (sur 7) sont rassemblés : Antonia LeVay, Ezra Orion, Cheveyo, Andrew Archibald Chamberlain, John Freeman et Bel Solomon (Hu Mao, le septième ayant eu des différends dans le tome précédent). Ezra Orion préside la séance : il est formel. le Message indique clairement qu'il y a un traître parmi les présents. L'un d'entre eux n'hésite pas un seul instant à dénoncer le traître qui s'était confié à lui.

Quelques scènes dans le passé expliquent les liens qui unissent Phillip Hollingsworth à Bel Solomon, comment Armistice a été bâtie sur un lieu de pèlerinage, quels liens Ezra Orion entretient avec les cavaliers de l'apocalypse.

Dans le présent, Death (toujours accompagné de Crow et Wolf) fait s'ouvrir les eaux d'un lac, pour descendre un escalier en spirale semblant sans fin, afin de rencontrer la Dame (une oracle emprisonnée).

Le premier tome avait bien fait comprendre au lecteur que Jonathan Hickman est seul maître à bord et qu'il a conçu un récit solidement structuré qu'il va narrer à sa façon, et à son rythme. Avec ce second tome, ce principe est confirmé : le lecteur n'a qu'à s'installer confortablement dans son siège et à apprécier le voyage.

Bien sûr, il y a des retours dans le passé qui permettent d'en apprendre un peu plus sur les personnages, et sur l'histoire alternative de cet environnement. Néanmoins, il s'agit à peine d'un quart du récit et la narration reste focalisée sur le présent.

Jonathan Hickman a créé des personnages avec une très forte identité, que ce soit par leur position de pouvoir, ou par leur histoire (même si le lecteur n'en connaît qu'une petite fraction). Il n'y a donc aucune difficulté pour mémoriser qui est qui, et qui a fait quoi. Il déroule un récit d'aventure grand spectacle, avec une demi-douzaine de sites différents, des voyages, des affrontements et des meurtres de sang froid. le niveau de divertissement est élevé, assuré par des aventures grand spectacle.

Au fil des péripéties, Hickman développe plusieurs thèmes. Il crée une résonnance discrète mais bien présente entre certaines composantes de son récit et des mythes & légendes. L'image du partage des eaux devant Death évoque un passage biblique. Sa simple demande de voir la Dame (Lady) évoque la Dame du Lac de la geste arthurienne. Il s'agit de simples effets d'écho, pas d'incorporation de ces mythes, encore moins de transposition malhabile.

Il développe également en filigrane des questions relatives à la gouvernance, qu'il s'agisse de la dictature impitoyable d'Antonia LeVay guidant un peuple de moutons sans intelligence, ou des relations internationales retorses de la nation de John Freeman (les noirs d'Amérique ayant obtenu des terres contre le gré des autres nations, et détenant une partie significative des richesses mondiales). Hickman insère également un renversement de pouvoir par les Rangers (une force armée) qui se dissout après le coup d'état pour éviter de succomber à la tentation de prendre le pouvoir, au risque de ne plus le lâcher.

À plusieurs reprises, le lecteur observe également qu'Hickman poursuit le thème de la filiation, du péché du père dont le fils supporte les conséquences, et de l'obligation de la génération suivante de réussir à sortir de l'ombre de ses géniteurs.

Un thème ressort comme principal : celui de la prophétie et de son inéluctabilité toute relative. Les cavaliers de l'Apocalypse semblent prisonniers des prophéties contenues dans le Message. En même temps l'un d'entre eux explique que ces prophéties ne prennent leur sens qu'au fur et à mesure que leur contexte apparaît dans le temps présent. Hickman s'amuse à tordre le concept de prophétie dans tous les sens, faisant ainsi tourner en bourrique les personnages, et incitant le lecteur à remettre en cause ses convictions sur cette notion, que ce soit en ce qui concerne le texte sacré du Message, ou les déclarations de l'oracle.

Avec tout ça, il est facile d'oublier le travail de Nick Dragotta, qui est totalement dans l'ombre du scénario éblouissant et magistral d'Hickman. Ses dessins participent à niveau égal de celui du scénario pour rendre chaque personnage immédiatement reconnaissable, avec des caractéristiques physiques très spécifiques (magnifiques moustache et barbe d'Andrew Archibald Chamberlain, très belle silhouette d'Antonia LeVay, etc). Il réussit même à donner une apparence originale et cohérente à un monstre de type lovecraftien, ce qui n'est pas donné à tous les dessinateurs.

Il est possible de relever une petite propension à se laisser aller pour les décors, en évitant de les dessiner toute une page durant, et en laissant Frank Martin remplier la case avec un discret camaïeu, ou un joli dégradé. Toutefois quand le scénario exige un décor plus fouillé (soit en début de séquence, soit pour contextualiser les mouvements des personnages), Dragotta ne rechigne pas à l'effort. le lecteur appréciera l'architecture simple et élancé du bâtiment d'Armistice. Il n'est pas près d'oublier l'escalier menant à l'oracle, ou la cité où LeVay effectue son discours, ou la structure où le fils de Death est emprisonné, ou même le désert dans lequel se trouve le père de Wolf.

Dragotta incorpore les éléments de science-fiction avec la même facilité et le même naturel que dans le premier tome. Sa mise en page à base de cases sagement rectangulaires est efficace et adaptée à chaque séquence. Il gère le découpage en fonction de la nature de la scène, passant d'un dessin pleine page, à 10 cases sur une même page.

Dans les séquences correspondantes, le lecteur observe que Dragotta maîtrise bien l'emploi du vocabulaire graphique de l'horreur, dosant avec soin ses effets. Il complète la narration en faisant ressortir les motifs visuels récurrents comme la blessure à l'oeil, déjà présente dans le tome 1 (le barman).

Pris à part, la lecture de ce deuxième tome peut être ressentie comme légèrement insatisfaisante. Il se passe beaucoup de choses, les composantes sont variées et divertissantes, la toile de fond est vaste et riche, les thèmes développés sont substantiels et intelligents. Il se produit toutefois comme un effet de papillonnage. Il faut donc que le lecteur garde à l'esprit qu'il ne s'agit que d'un chapitre dans une narration de plus grande envergure, pour pouvoir apprécier pleinement la saveur de la narration.
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Ce deuxième tome m'a semblé plus facile à suivre que le premier. Les enjeux semblent désormais bien établis, et si l'histoire restent difficile à suivre, il me semble que cela est plus accessible. Les dessins sont tout à fait splendides, ils portent véritablement ce récit de science fiction. Une réussite à confirmer avec le tome 3.
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Un tome peut-être un peu plus politique que le premier.

L'univers mêlant avec brio un côté western avec un univers de science-fiction immersif, nous amène une intrigue toujours aussi prenante et profonde. Bien qu'assez complexe, l'intrigue se comprend parfaitement et les auteurs savent faire la part entre une intrigue politique et de l'action à l'état brut.

Les deux camps avancent leurs pions chacun de leur côté. Les élus tentent d'imposer une paix factice avant le grand cataclysme alors que la Mort et ces deux mystérieux sorciers avancent dans son enquête pour retrouver une personne très chère à son coeur et faire une pierre deux coups en contrecarrant un des éléments principaux du plan des trois cavaliers de l'apocalypse et de l'énigmatique Message. Toujours autant subjuguée par cet univers, je me vais de ce pas lire le troisième tome !
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Un deuxième tome, plein de bruit et de fureur.

Mort poursuit son but: retrouver son fils. Il est accompagné de deux amérindiens, Corneille et Loup. Les trois autres Cavaliers de l'Apocalypse le tracent et se rapprochent des leaders du Conseil des Sept, lequel commence à se démantibuler.

Les auteurs nous présentent quelques nouveaux lieux chargés de douleur, comme la prison où Mort va négocier des informations en échange d'un oeil... Ou le désert où Loup va affronter son propre père. le tome se termine sur un nouveau personnage... Les auteurs savent comment provoquer l'attente et susciter la frustration du lecteur...

Quelques flashback renseignent le lecteur sur les liens uniissant les différents personnages. La mise en couleur permet d'identifier ces flashbacks au premier coup d'oeil.

Bon tome, dessins toujours très bons, scénario tout en teasing, avec quelques climax de-ci de-là pour nourrir le lecteur. A suivre.
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Je suis mitigé sur l'oeuvre qu'est East of West.
En effet, d'un côté j'adore l'univers crée par Jonathan Hickman et j'adore le dessin de Nick Dragotta, mais d'un autre côté, je ne comprends pas tout à l'histoire qui est tout de même assez compliqué à suivre.

Les camps sont nombreux et les personnages que l'on suit le sont d'autant plus.

D'un côté, nous suivons les 4 cavaliers de l'apocalypse, avec Mort qui vogue en solitaire à la recherche de son fils et les 3 autres qui sont à sa poursuite.

D'un autre côté, nous suivons les dirigeants des 7 "nations" qui dirigent le monde, avec le conseil qu'ils ont mis en place pour prendre les décisions importantes pour leur avenir.
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