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Citations sur La rumeur (8)

Madeline était devenue accro au récit de Grace. Elle avait toujours hâte d’entendre la suite. Elle savait qu’elle aurait dû lui conseiller de faire marche arrière. Mais au lieu de ça, elle l’écoutait religieusement et utilisait même chaque détail dans son roman. Ses personnages, B. et G., se portaient à merveille. Elle ne pouvait pas arrêter d’écrire, c’était la première fois qu’une histoire lui venait aussi facilement. C’était de la magie noire.
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Pour gagner de l’argent, il faut en dépenser.
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« S’harmoniser » : un verbe si doux, une façon tellement délicate de décrire leur relation sans hauts ni bas, sans tension ni dispute.
Il trouvait ça « stimulant », un mot à la connotation trop sexuelle pour que Grace puisse s’appesantir dessus.
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Elle avait été une fille et une petite-fille obéissante, une sœur tolérante, une étudiante consciencieuse, une serveuse de café acceptable, une épouse et une mère dévouée et une amie exceptionnelle.
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C’était stimulant d’avancer sur un projet avec quelqu’un dont la sensibilité s’harmonisait si bien avec la sienne.
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Les ragots se propageaient toujours de façon effrénée au printemps. Ils coulaient comme l’eau d’un ruisseau après le dégel ; ils se répandaient comme du pollen. On ne pouvait pas s’empêcher de les répéter, de la même façon qu’on ne pouvait s’empêcher de frotter nos yeux allergiques.
Nous n’étions pas mal intentionnés, méchants ou cruels. On mourait simplement d’ennui et après une longue période sans les touristes, l’argent ou la magie de l’été, nos réservoirs étaient vides.
De plus, on était des êtres humains, en proie à la curiosité. On avait conscience que des choses se passaient ailleurs dans le monde, qu’on décodait des génomes humains sur le campus du MIT, que les plaques tectoniques bougeaient en Californie, que Poutine faisait la guerre à l’Ukraine, mais ces événements ne retenaient pas autant notre attention que ceux qui se déroulaient sur les cent soixante-huit kilomètres carrés de notre île.
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La plupart du temps, vivre à Nantucket nous réconfortait ; on avait l’impression que l’océan nous tenait au creux de sa main. Mais parfois, cette île nous pesait et nous agaçait. L’hiver était difficile à supporter. Quant au printemps, il était pire encore, parce qu’il ressemblait exactement à l’hiver, sauf pendant quelques brèves semaines.
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Benton Coe. Sa réputation le précédait: à tout juste quarante ans, c’était le paysagiste le plus talentueux de toute l’île de Nantucket. Il y habitait depuis cinq ans quand Grace l’avait engagé. Au départ, il avait été appelé là par l’association locale de défense du patrimoine pour repenser les terrains de leurs vingt-quatre propriétés. Avant de venir à Nantucket, Benton Coe avait conçu des jardins à Savannah, en Géorgie et à Oxford, dans le Mississippi, des endroits si verdoyants — disait-il — qu’on pouvait entendre l’herbe pousser. Il avait grandi à Youngstown, dans l’Ohio, et avait fréquenté l’université d’Ohio State, où son job d’étudiant dans les espaces verts avait fait naître en lui une vocation de paysagiste. Il avait passé un semestre à l’étranger, dans le Surrey en Angleterre; il aimait toujours les jardins anglais. C’était ce qu’il faisait de mieux, avait-il déclaré à Grace. Les Britanniques étaient doués pour dominer le monde, mais ils étaient encore meilleurs avec les phlox, les digitales, le buis et les roses.
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