La mort est là, grande et simple et naturelle, elle est entrée dans ma vie sans un bruit. Elle y a désormais sa place, et je la sais indissociable de la vie.
Tu veux toujours recréer le monde à ton idée, au lieu de jouir du monde tel qu'il est.
A vouloir modeler l’autre sur l’image qu’on se fait de lui , on finit par se heurter à un mur et l’on est toujours trompé, non par l’autre, mais par ses propres exigences.
Il faut d’abord apprendre à se pardonner ses défauts si l’on veut pardonner aux autres.
Tout autour, un flux de paroles qui vous épuisent parce qu’elles n’expriment rien. Il faut être toujours économe de paroles signifiantes. Le silence doit nourrir de nouvelles possibilités d’expression.
Je sais que ceux qui haïssent ont à cela de bonnes raisons. Mais pourquoi devrions-nous choisir la voie la plus facile, la plus rebattue?
Il n’y a rien d’absolu, tout est relatif et nuancé à l’infini et pris dans un perpétuel mouvement, et c’est justement ce qui rend le monde si fascinant, si séduisant, mais si douloureux aussi.
Ton imagination, tes émotions intérieures sont le grand océan sur lequel tu dois conquérir de petits lambeaux de terre, toujours menacés de submersion. L’océan est un élément grandiose mais, l’important, ce sont ces petits lambeaux de terre que tu sais lui arracher. Ne perds pas de vue la terre ferme et cesse de gigoter impuissante au milieu de l’océan.
On peut tout dominer par la raison, laissons donc les fontaines du sentiment et de l’intuition jaillir un peu elles aussi.